Le parquet de la Chambre criminelle de Tambacounda a requis vendredi les travaux forcés contre Mariama Cissé, poursuivie pour le crime d’infanticide. Mariée et mère 6 enfants, cette épouse d’un émigré, est accusée d’avoir tué son nouveau-né, avant de jeter le corps dans une fosse septique.
Les faits se sont passés dans la nuit du 23 décembre 2018, à Seno Kawaye dans le département de Goudiry. Lors des débats d’audience, elle a déclaré que l’enfant n’était pas vivant, ce qui l’a poussée à envelopper le corps dans un pagne, et à le jeter dans le trou des latrines avant d’appeler au secours. Elle ajoute, qu’étant abandonnée par son mari, elle a contracté la grossesse des œuvres d’un individu de passage au village.
Dans son réquisitoire, le parquet a requis contre elle les travaux forcés à perpétuité, en évoquant les articles 285 et 287 du code pénal.
La défense assurée par Me Boubine Touré a, soulevé des exceptions de nullité de la procédure et sollicité une peine bienveillante.
Après avoir joint les exceptions de la défense au fond, rapporte "L’Observateur", la chambre a mis l’affaire en délibéré pour le 23 janvier 2020 prochain,
Les faits se sont passés dans la nuit du 23 décembre 2018, à Seno Kawaye dans le département de Goudiry. Lors des débats d’audience, elle a déclaré que l’enfant n’était pas vivant, ce qui l’a poussée à envelopper le corps dans un pagne, et à le jeter dans le trou des latrines avant d’appeler au secours. Elle ajoute, qu’étant abandonnée par son mari, elle a contracté la grossesse des œuvres d’un individu de passage au village.
Dans son réquisitoire, le parquet a requis contre elle les travaux forcés à perpétuité, en évoquant les articles 285 et 287 du code pénal.
La défense assurée par Me Boubine Touré a, soulevé des exceptions de nullité de la procédure et sollicité une peine bienveillante.
Après avoir joint les exceptions de la défense au fond, rapporte "L’Observateur", la chambre a mis l’affaire en délibéré pour le 23 janvier 2020 prochain,