La scène d'une crise alimentaire est dressée mais la pièce n'est pas encore jouée. L'Insee annonce une inflation de 12 % sur l'alimentation à la fin de l'année et l'institut IRI mesurait fin août une hausse des prix des produits de grande consommation de 7,90 %. Les pénuries, elles, se multiplient. NielsenIQ mesure un taux d'indisponibilité dans les rayons des supermarchés de 21 % pour la moutarde , de 14 % pour la vinaigrette et de 6 % pour les huiles.
La guerre en Ukraine a poussé les feux de la hausse des matières premières agricoles. La désorganisation de la chaîne logistique, des porte-conteneurs aux poids lourds qui manquent de conducteurs n'a pas totalement pris fin. S'ajoute à tout cela l'explosion du coût de l'énergie qui augmentera encore les tarifs des industriels de l'agroalimentaire et siphonnera les marges des distributeurs qui seront forcés de se refaire en gonflant les étiquettes. Pour autant, les éclairs de la « tempête parfaite » n'ont pas frappé et le cataclysme n'est pas là. Les Français ne rognent pas encore sur leurs courses, ils mangent à leur faim.
LESECHOS.FR
La guerre en Ukraine a poussé les feux de la hausse des matières premières agricoles. La désorganisation de la chaîne logistique, des porte-conteneurs aux poids lourds qui manquent de conducteurs n'a pas totalement pris fin. S'ajoute à tout cela l'explosion du coût de l'énergie qui augmentera encore les tarifs des industriels de l'agroalimentaire et siphonnera les marges des distributeurs qui seront forcés de se refaire en gonflant les étiquettes. Pour autant, les éclairs de la « tempête parfaite » n'ont pas frappé et le cataclysme n'est pas là. Les Français ne rognent pas encore sur leurs courses, ils mangent à leur faim.
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