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Inondations au SENEGAL : Vérités et Mensonges

En analysant l’article de presse suivant on se rend compte que la définition du mot inondation est galvaudée au pays du premier agrégé en Grammaire en Afrique Noire :

« Une forte pluie accompagnée de vent s’est abattue dans la capitale sénégalaise mardi, occasionnant beaucoup de désagréments. Au centre-ville, les rues étaient envahies par les eaux qui ont ralenti la circulation pendant une bonne partie de la matinée …... Des bouchons ont même été notés au boulevard de la République devant la Cathédrale de Dakar et sur l’avenue Lamine Guèye ».


Rédigé par leral.net le Jeudi 26 Août 2010 à 17:58 | | 2 commentaire(s)|

Inondations au SENEGAL : Vérités et Mensonges
Cette pluie qu’on dit forte était de 17mm c'est-à-dire 17 litres d’eau tombée par mètre carré de terre donc très en deçà des 200 mm c'est-à-dire 200 litres par mètre carré comparable à la quantité que contienne les futs d’huile que le Ministre Bécaye Diop faisait allusion devants les députés.
Donc le premier mensonge est que ce qu’on appelle inondation au Sénégal n’est rien d’autre que la stagnation d’eau de pluie par absence de carneaux d’évacuation.
Autre mensonge c’est de vouloir faire porter une responsabilité aux populations de la banlieue d’avoir occupé des zones basses donc inondables.
La dernière pluie de 50mm qui avait formé le grand lac devant la RTS qui se situe au cœur de la capitale montre qu’ici également des gens ont habité une zone basse.
Mais contrairement à la banlieue cette zone habitée par des nantis dispose de carneaux d’évacuation des eaux de pluie, même si on a constaté qu’ils sont sous dimensionnés vu le temps mis pour évacuer la crue.
D’un autre angle on ne comprend pas l’état qui est capable d’éviter une occupation anarchique de quartiers comme les ALMADIES laisser se développer des quartiers spontanés en y amenant l’eau, l’électricité ainsi que des infrastructures de base et revenir incriminer les populations pour justifier des manquements de gouvernance.
Comme on peut le constaté partout dans le monde même à Manhattan ou récemment on a découvert les restes d’un navire bicentenaire dans les fouilles de fondation des tours jumelles, l’homme a toujours habité dans des baffons ou les environs de cours d’eau.
La seule différence c’est qu’ailleurs les normes d’urbanisme sont respectés et l’occupation des espaces et la construction de voiries est toujours accompagnée d'un réseau d’assainissement dimensionné pour des crues et des averses exceptionnelles.
Chez nous par contre on continue de faire du pilotage à vu et se sont les politiciens qui font les études en déterminant les tracés des routes sans au préalable s’attacher le service d’ingénieurs spécialistes.
L’autre mensonge encore c’est comme l’a voulu affirmer Bamba Ndiaye à l’émission Actu en 7 en faisant le parallélisme de la submersion d’une grande partie du Tunnel de Soubédioune à cause de 50mm de pluie avec ce qui se passe au PAKISTAN et en CHINE.
Nous rappelons à Bamba Ndiaye qu’au PAKISTANT et en CHINE il est tombé plus de 500mm c'est-à-dire plus de 10 fois la quantité tombée à Dakar.
Le fait que le Tunnel de Soumbédioune soit fermé à la circulation après seulement 50mm de pluie renvoie à la visite guidée du chef de l’état sur les chantiers de l’ANOCI pendant laquelle le Directeur de Fougerolles n’a cessé de répéter : On avait prévu de faire ça mais on a fini par faire telle autre chose.
Ainsi tous les spécialistes pouvait remarquer aisément qu’il n y avait aucune étude sérieuse pour la mise en place de ces infrastructures.
Et malgré les couts gargantuesques de tels ouvrages les populations ont pu mesurer leur limite grâce à des pluies très mineures à savoir tres loin des précipitations exceptionnelles qui causent des inondations ailleurs.
Autre mensonge pour divertir les sinistrés c’est le fait que le PDS et le PS se rejettent en permanence la responsabilité du sinistre comme si on veut faire fi de la continuité de l’état.
Si le PS à oublier d’assainir il faut dire qu’il avait bénéficié de la longue période de sécheresse mais pendant son règne aussi on n’avait pas morcelé la zone de captage.
Apres l’alternance en misant sur les infrastructures maitre Wade avait oublié que les infrastructures telles que les routes et les ponts devraient être couplé avec un réseau d’assainissement fiable.
Ainsi les routes en période d’hivernage jouent le rôle de digue donc d’écrans à la continuité des eaux de ruissellement.
Donc des routes et des ponts non accompagnés de carneaux d’évacuation augmentent le phénomène de rétention d’eau et leur accumulation dans les zones basses.
Il faut aussi noter que le caractère vorace des nouvelles autorités à morceler tous les espaces en zone d’habitation combiné aux routes a diminué considérablement la capacité d’absorption du sol.
Aujourd’hui c’est une honte pour les ingénieurs de ce pays d’être des spectateurs stériles de ce phénomène qu’on ne cesse d’amplifier d’une façon purement politicienne.
Au scandale lié aux déplacements de date d’élections on est entrain d’assister à l’engloutissement d’énormes sommes pour un problème dont les solutions sont consignées dans des documents d’étude que dispose le ministère de l’urbanisme mais royalement ignoré par les autorités compétentes.
Aujourd’hui se sont les politiques qui parlent à longueur de journée des inondations et c’est eux qui veulent donner les solutions techniques à la place des ingénieurs et techniciens.
Malheureusement nos autorités ne se sont pas comportés comme les dirigeants Américains lors de la catastrophe Katarina ou ils avaient appelé les ingénieurs à trouver les solutions.
Ce qui se passe au Sénégal n’est rien d’autre qu’une absence totale de canaux d’évacuation des eaux de pluies au niveau de la plus part de nos quartiers.

On peut même considérer que c’est une très grande honte qu’une ville entourée à prés de 70% par la mer soit l’objet d’inondations récurrentes causées par des quantités de pluie aussi insignifiantes.
Malgré le fait que la nappe phréatique affleure sur certaine zone un bon maillage en canaux d’évacuation des eaux de pluie suffirait largement pour assainir tous les quartiers et permettre l’évacuation des eaux en quelque minute après les averses.
Ni le plan diakay, les maisons préfabriquées, les tentes, les bassins ou le pompage ne régleront le problème des inondations dans nos villes.
Avec ses pratiques on continuera d’enrichir des individus et des promoteurs immobiliers pendant que des milliers de familles croupissent les pieds dans l’eau.
Pour régler ce problème l’état doit laisser le boulot au technicien comme l’avait fait George bush à Louisiane.
La solution si on refuse d’utiliser les études disponibles qui préconisaient une continuité des cours d’eau du CAP VERT consiste à faire la topographie de l’ensemble des quartiers qui sont dits inondables pour déterminer tous les points bas afin de dimensionner un ensemble de canalisation pour pouvoir évacuer les eaux.
Apres ce travail d’étude on pourra déplacer les maisons qui se situent sur les emprises des futures canalisations ce qui diminuera fortement le nombre de familles à reloger.
Pour espérer atteindre les objectif il faut que les politiciens laissent les techniciens travailler et que ces derniers prennent toute leur responsabilité.
Régler ce problème est une question de sécurité nationale car DAKAR n’est pas à l’abri d’une quantité de pluie comparable à celle énoncée par BECAYE DIOP à l’assemblée National à savoir 200mm soit 200 litre par mètre carré.
Nous autres qui contestons le mot inondation utilisée sur ce qui se passe dans certains quartiers de Dakar prierons toujours pour qu’ils ne tombent jamais 200mm à Dakar.

En effet la conséquence d’une telle précipitation à Dakar équivaudra aux conséquences du tsunami en Indonésie.
Il y aurait surement des mort d’hommes, des infrastructures coupées et l’approvisionnement de l’intérieur du pays pourrait être perturbé pour plusieurs jours.
La presse avait donnée des signaux d’alerte sur le Bateau le Diola qu’on accusait de rouler avec un seul moteur fonctionnel et tout le monde à vu ce que la catastrophe du Diola a causé comme dommage en vie humaine et en argent.
Il est urgent que l’assainissement à Dakar et en général dans toutes les villes du Sénégal soit sérieusement pris en compte.
Le pays perde énormément d’argent sur les embouteillages et les plans ORSEC occasionnés par des pluies le plus souvent inferieures à 50mm.
Il est inadmissible de prôner des bassins de rétention dans des agglomérations comme Dakar avec tout le risque de contamination des eaux.
Si on sait que jamais nos plans de secours ne pourront faire face au dégât que causeront des pluies de 200mm il urge de prendre les devants et régler définitivement ce problème facilement maitrisable par nos ingénieurs.
Et si on voit la sécheresse en Russie qu’on n’a jamais connue depuis 150 ans on voit comment les caprices de la nature sont imprévisibles.
Une précipitation de 200mm à Dakar pouvant être considéré comme une pluie non exceptionnelle renseigne sur Le risque que constitue l’absence de réseau d’évacuation des eaux de pluie sur la plus part des quartiers de la presqu’ile du CAP VERT.
Cela dit au lieu de valser entre des programmes et des plans chiffrés à des milliards il est temps que l’état laisse les ingénieurs se prononcer sur la question sauf si le choix des autorités consiste à déclencher le plan ORSEC dés que le ciel de DAKAR s’assombrisse.

Mbodji so kazikolda@yahoo.fr












(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par professeur le 26/08/2010 20:39 | Alerter
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Malheureusement ce n'est que le bon sens que de laisser des hommes compétents gérer ce type de probléme.
Mais je crois que ablaye wade et ses hommes savent tout faire malheureusement pour nous sénégalais.
Pendant que ces messieurs parlent de milliards et que nos ingénieurs (avérés ceux-là) s'occupent de choses secondaires, alors qu'ils ont la capacité de remedier à ce probéme de pluie, les populations de la banlieue vivent sous les eaux.
Paradoxalement c'est ceux-là même qui acclement le vieux et ses enfants.
Aprés tout, pourquoi voulez-vous que wade s'occupent sérieusement de ces questions puisque les populations semblent accepter son mode de gestion et l'applaudissent à tout rompre.
Paradoxe que ceux qui disent gorgui dolignou vivent sous les eaux.
Triste sénégal sous ablaye wade et sa famille.

2.Posté par yancoba cisse le 27/03/2011 19:30 | Alerter
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j ai ma maison adakar plusprecisement a boune .elle est inondee depuis2009.et je vous jure que j usqu a present je vie dans l eau .on me dis que m a maison et une zone d eau .je voulais demander si vraiment il est possible avec une canalisation le quartier peut avoir son image d entend.merci

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