En confirmant le rejet par le gouvernement du Sénégal de la somme de 3 milliards offerte par les Etats unies d’Amérique pour l’inscription sur les listes électorales de 1,3 million de jeunes Sénégalais en âge de voter, le ministre d’Etat Me Ousmane Ngom démontre que le Sénégal tient à sa souveraineté.
Le Sénégal a en effet fait, seul, son fichier électoral à hauteur de 30 milliards sur budget propre. Cette refonte du fichier électoral qui avait eu lieu à la veille de la présidentielle de 2007 a permis au pays de se doter d’un fichier électoral numérisé qui compte plus de 5millions d’électeurs. Les inscriptions qui ont permis d’aboutir à ce résultat, étaient contrairement à aujourd’hui, exceptionnellement gratuites comme à la veille de la présidentielle de 2000.
Il est cependant normal pour un pays de tenir à sa souveraineté mais aussi il est obligatoire que l’expression du suffrage universel soit garantie par les gouvernants. La coutume était à la veille d’un rendez-vous électoral aussi important que l’obtention de la carte d’identité nationale soit gracieuse pour permettre aux plus jeunes qui peuvent ne pas avoir les moyens de pouvoir s’inscrire par la suite sur les listes électorales.
Le ministre parle de 80 000 cartes à retirer sur les 1,3 millions susceptibles d’être votants en 2012. C’est vrai qu’une période de révision exceptionnelle est ouverte mais les jeunes ne s’inscrivent pas. Il s’agit moins d’un problème de sensibilisation qu’un problème de moyens car avec la cherté de la vie les parents de ces jeunes s’occupent plus de la maison que de carte d’identité. Si le gouvernement est pour la participation de tout le monde il doit rendre gratuite encore l’obtention de la carte d’identité. Mais avec le refus de voir la solution qui n’est pas un problème technique ni un problème politique mais un problème de moyens que ces 3 milliards rejetés pouvaient régler, le gouvernement semble ne pas souhaiter une augmentation du fichier électoral.
A. A. Mbodji
Le Sénégal a en effet fait, seul, son fichier électoral à hauteur de 30 milliards sur budget propre. Cette refonte du fichier électoral qui avait eu lieu à la veille de la présidentielle de 2007 a permis au pays de se doter d’un fichier électoral numérisé qui compte plus de 5millions d’électeurs. Les inscriptions qui ont permis d’aboutir à ce résultat, étaient contrairement à aujourd’hui, exceptionnellement gratuites comme à la veille de la présidentielle de 2000.
Il est cependant normal pour un pays de tenir à sa souveraineté mais aussi il est obligatoire que l’expression du suffrage universel soit garantie par les gouvernants. La coutume était à la veille d’un rendez-vous électoral aussi important que l’obtention de la carte d’identité nationale soit gracieuse pour permettre aux plus jeunes qui peuvent ne pas avoir les moyens de pouvoir s’inscrire par la suite sur les listes électorales.
Le ministre parle de 80 000 cartes à retirer sur les 1,3 millions susceptibles d’être votants en 2012. C’est vrai qu’une période de révision exceptionnelle est ouverte mais les jeunes ne s’inscrivent pas. Il s’agit moins d’un problème de sensibilisation qu’un problème de moyens car avec la cherté de la vie les parents de ces jeunes s’occupent plus de la maison que de carte d’identité. Si le gouvernement est pour la participation de tout le monde il doit rendre gratuite encore l’obtention de la carte d’identité. Mais avec le refus de voir la solution qui n’est pas un problème technique ni un problème politique mais un problème de moyens que ces 3 milliards rejetés pouvaient régler, le gouvernement semble ne pas souhaiter une augmentation du fichier électoral.
A. A. Mbodji