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Insécurité alimentaire: Bambey dans la zone rouge


Rédigé par leral.net le Lundi 2 Octobre 2017 à 17:20 | | 0 commentaire(s)|

Lors d’un atelier consacré au ciblage des ménages bénéficiaire du plan d’urgence pour la sécurité alimentaire (Pusa), le secrétaire national à la sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor, a révélé que le département de Bambey vit une situation d’insécurité alimentaire. Et que 8464 familles sont déclarées bénéficiaires du Plan d’urgence sécurité alimentaire (Pusa) 2017.

La rareté des pluies dans les départements comme Bambey, de Kanel, Matam, Tambacounda, entre autres, est à l'origine des mauvaises récoltes de l’année 2016/2017 qui n’avaient pas répondu aux attentes des populations qui sont majoritairement, constituées de ruraux.

Ce qui s’est répercuté sur l’alimentation des personnes qui ont du mal à assurer les trois repas quotidiens. Selon Jean Pierre Senghor, Bambey a été choisi sur la base de critères définis par la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et le Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (Cilss).

Le secrétaire exécutif du Conseil national à la sécurité alimentaire affirme ainsi que « le département de Bambey est apparu comme ayant effectivement atteint un seuil ou l’Etat devrait, dans son rôle de régulation, intervenir pour éviter que les populations ne tombent dans des situations difficiles ».

S’exprimant sur la notion de l’insécurité alimentaire dans une famille, Jean-Pierre Senghor confie: "Le Pusa considère qu’une famille est dans l’insécurité alimentaire lorsqu’elle n’arrive pas à assurer les trois repas de manière régulière. Lorsque dans un village, 20% n’assurent pas ses repas, on considère que c’est une famille vulnérable. Le plan d’urgence est une riposte pour que les populations puissent elles-mêmes, se prendre en charge".

Ces appuis alimentaires, il s’agit selon le secrétaire exécutif, « d’une distribution de vivres. Et elle ne dépasse pas 20 kilos par personne. Ce sont donc 20 à 200 kilos par ménage. » Afin de ne pas connaitre ces situations, Jean-Pierre Senghor théorise les nouveaux terroirs qui vont constituer leur propre sécurité alimentaire.


Fanta Kagny, avec Le Quotidien