Le Sahel, région stratégique située entre le désert du Sahara et les savanes africaines, est aujourd’hui l’épicentre de multiples crises sécuritaires. Terrorisme, trafics illicites, conflits intercommunautaires et instabilité politique y sont devenus monnaie courante. Dans son livre, Mouth Bane décortique ces problématiques avec une précision chirurgicale, tout en mettant en lumière leurs impacts sur le développement économique et social des pays concernés.
« Ce livre est ma contribution pour tenter de résoudre ces crises qui secouent le Sahel et l’Afrique en général. J’y propose des solutions concrètes pour lutter efficacement contre l’insécurité, car elle impacte négativement toutes les politiques de développement mises en place », a déclaré l’auteur lors de la présentation de son ouvrage.
Contrairement aux approches traditionnelles qui privilégient les interventions militaires, Mouth Bane plaide pour des solutions endogènes, c’est-à-dire des réponses locales et adaptées aux réalités du terrain. Selon lui, les armes ne suffisent pas à éradiquer la menace terroriste, même pour des puissances mondiales comme la France, les États-Unis ou la Belgique.
« Ma conviction a toujours été qu’on ne peut pas éradiquer le terrorisme par les armes. Des États extrêmement puissants, dotés même de l’arme nucléaire, n’ont pas réussi à éradiquer le terrorisme. Le premier pas à poser pour éradiquer la menace, c’est de mettre en place des politiques de développement sectoriel, encourager les jeunes à tourner le dos aux groupes criminels et résoudre la crise de l’emploi qui touche les jeunes Africains », a-t-il expliqué.
L’auteur insiste sur l’importance de l’éducation et de la création d’emplois pour les jeunes, qui constituent une cible privilégiée des groupes armés. En offrant des perspectives d’avenir, les États sahéliens pourraient réduire l’attrait de ces groupes criminels et ainsi renforcer la sécurité de la région.
Dans son analyse, Mouth Bane met en avant le modèle marocain, qu’il considère comme exemplaire dans la lutte contre l’extrémisme. Le Maroc a en effet mis en place des réformes juridiques et économiques visant à neutraliser les groupes criminels et à promouvoir un islam modéré.
« La doctrine marocaine dans la lutte contre l’insécurité est exemplaire. Le Roi du Maroc a mis en place des réformes au plan juridique et économique pour neutraliser les groupes criminels. La stratégie marocaine consiste à faire de l’islam une religion d’État modérée, ce qui limite la propagation de l’extrémisme », a-t-il souligné.
Cette approche holistique, combinant réformes politiques, économiques et religieuses, pourrait servir de modèle pour les pays du Sahel, estime l’auteur. Elle démontre que la lutte contre l’insécurité ne se limite pas à des opérations militaires, mais nécessite une transformation profonde des structures sociales et économiques.
Mouth Bane n’a pas manqué d’interpeller les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui ont récemment pris leurs distances avec la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Il met en garde contre l’ingérence des puissances étrangères, qui influencent souvent les stratégies sécuritaires de ces États au détriment de leurs intérêts nationaux.
« Les pays de l’AES doivent éviter de tomber dans le piège de l’ingérence étrangère. Leur stratégie sécuritaire doit être guidée par leurs propres réalités et non par des agendas externes », a-t-il affirmé.
« Insécurité au Sahel : Sortir de la crise ! » s’impose comme un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux sécuritaires de la région et envisager des solutions durables. Mouth Bane y propose une vision claire et pragmatique, fondée sur des politiques de développement inclusives et des réformes structurelles.
À travers ce livre, l’auteur espère contribuer à un changement de paradigme dans la lutte contre l’insécurité au Sahel. « Ceux qui vont découvrir cet ouvrage auront un aperçu des solutions que j’ai proposées pour essayer effectivement d’éradiquer l’insécurité qui affecte de manière très négative toutes les politiques de développement mises en place par nos États », a-t-il conclu.
Dans un contexte où les crises sécuritaires semblent s’enliser, les propositions de Mouth Bane offrent une lueur d’espoir. Son appel à des solutions endogènes et à une coopération régionale renforcée pourrait bien être la clé pour sortir le Sahel de l’impasse et ouvrir la voie à un avenir plus stable et prospère.
Birame Khary Ndaw
« Ce livre est ma contribution pour tenter de résoudre ces crises qui secouent le Sahel et l’Afrique en général. J’y propose des solutions concrètes pour lutter efficacement contre l’insécurité, car elle impacte négativement toutes les politiques de développement mises en place », a déclaré l’auteur lors de la présentation de son ouvrage.
Contrairement aux approches traditionnelles qui privilégient les interventions militaires, Mouth Bane plaide pour des solutions endogènes, c’est-à-dire des réponses locales et adaptées aux réalités du terrain. Selon lui, les armes ne suffisent pas à éradiquer la menace terroriste, même pour des puissances mondiales comme la France, les États-Unis ou la Belgique.
« Ma conviction a toujours été qu’on ne peut pas éradiquer le terrorisme par les armes. Des États extrêmement puissants, dotés même de l’arme nucléaire, n’ont pas réussi à éradiquer le terrorisme. Le premier pas à poser pour éradiquer la menace, c’est de mettre en place des politiques de développement sectoriel, encourager les jeunes à tourner le dos aux groupes criminels et résoudre la crise de l’emploi qui touche les jeunes Africains », a-t-il expliqué.
L’auteur insiste sur l’importance de l’éducation et de la création d’emplois pour les jeunes, qui constituent une cible privilégiée des groupes armés. En offrant des perspectives d’avenir, les États sahéliens pourraient réduire l’attrait de ces groupes criminels et ainsi renforcer la sécurité de la région.
Dans son analyse, Mouth Bane met en avant le modèle marocain, qu’il considère comme exemplaire dans la lutte contre l’extrémisme. Le Maroc a en effet mis en place des réformes juridiques et économiques visant à neutraliser les groupes criminels et à promouvoir un islam modéré.
« La doctrine marocaine dans la lutte contre l’insécurité est exemplaire. Le Roi du Maroc a mis en place des réformes au plan juridique et économique pour neutraliser les groupes criminels. La stratégie marocaine consiste à faire de l’islam une religion d’État modérée, ce qui limite la propagation de l’extrémisme », a-t-il souligné.
Cette approche holistique, combinant réformes politiques, économiques et religieuses, pourrait servir de modèle pour les pays du Sahel, estime l’auteur. Elle démontre que la lutte contre l’insécurité ne se limite pas à des opérations militaires, mais nécessite une transformation profonde des structures sociales et économiques.
Mouth Bane n’a pas manqué d’interpeller les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui ont récemment pris leurs distances avec la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Il met en garde contre l’ingérence des puissances étrangères, qui influencent souvent les stratégies sécuritaires de ces États au détriment de leurs intérêts nationaux.
« Les pays de l’AES doivent éviter de tomber dans le piège de l’ingérence étrangère. Leur stratégie sécuritaire doit être guidée par leurs propres réalités et non par des agendas externes », a-t-il affirmé.
« Insécurité au Sahel : Sortir de la crise ! » s’impose comme un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux sécuritaires de la région et envisager des solutions durables. Mouth Bane y propose une vision claire et pragmatique, fondée sur des politiques de développement inclusives et des réformes structurelles.
À travers ce livre, l’auteur espère contribuer à un changement de paradigme dans la lutte contre l’insécurité au Sahel. « Ceux qui vont découvrir cet ouvrage auront un aperçu des solutions que j’ai proposées pour essayer effectivement d’éradiquer l’insécurité qui affecte de manière très négative toutes les politiques de développement mises en place par nos États », a-t-il conclu.
Dans un contexte où les crises sécuritaires semblent s’enliser, les propositions de Mouth Bane offrent une lueur d’espoir. Son appel à des solutions endogènes et à une coopération régionale renforcée pourrait bien être la clé pour sortir le Sahel de l’impasse et ouvrir la voie à un avenir plus stable et prospère.
Birame Khary Ndaw