Brandissant des brassards rouges, des habitants de Keur Issa et de Médina Fall ont alerté les pouvoirs publics sur les dangers environnementaux liés à l’installation d’une fonderie dans la localité. Ils ont décidé de lutter pour leur survie. Bouba Diarra, porte-parole, confie ; « nous avons été mis devant le fait accompli. Mais nous sommes contre cette fonderie qui a des impacts nocifs sur l’environnement ».
Pour Lamine Diallo, maire de la commune de Thiès-Nord, « depuis plus de 10 ans, les populations manifestent contre l’érection de cette usine. Au début, le promoteur avait parlé de la création d’une usine de ferraille. Ses explications n’étaient pas convaincantes. De dépôt de ferraille, il est passé à la création d’une fonderie. C’est la cheminée qui a alerté les populations sur la création de cette fonderie d’aluminium. Je ne pense pas qu’il y a un ministre de l’industrie ou de l’environnement ou un préfet sérieux et patriote, qui saurait émettre un avis favorable pour l’installation d’une fonderie d’aluminium à 50 m des zones d’habitation ».
Le maire informe que la mairie de Thiès-nord n’est pas impliquée dans l’installation de cette fonderie. « C’est un génocide, une mort collective programmée qui est en train de s’opérer dans la zone. Avant de parler de l’économie, de santé des populations. Quelles assurance avons-nous pour que la fumée de la cheminée ne contamine pas l’air que nous respirons et la nappe d’eau que nous buvons, surtout que les populations s’alimentent à l’eau de puits ? », s’interroge-t-il.
Les manifestants soulignent que ce sit-in est une première étape de sensibilisation. El hadji Mamadou Pène, initiateur du projet, dit avoir suivi toute la procédure pour la création de cette fonderie d’un cout de 980 millions de FCFA et qui va générer 100 emplois.
L’Observateur
Pour Lamine Diallo, maire de la commune de Thiès-Nord, « depuis plus de 10 ans, les populations manifestent contre l’érection de cette usine. Au début, le promoteur avait parlé de la création d’une usine de ferraille. Ses explications n’étaient pas convaincantes. De dépôt de ferraille, il est passé à la création d’une fonderie. C’est la cheminée qui a alerté les populations sur la création de cette fonderie d’aluminium. Je ne pense pas qu’il y a un ministre de l’industrie ou de l’environnement ou un préfet sérieux et patriote, qui saurait émettre un avis favorable pour l’installation d’une fonderie d’aluminium à 50 m des zones d’habitation ».
Le maire informe que la mairie de Thiès-nord n’est pas impliquée dans l’installation de cette fonderie. « C’est un génocide, une mort collective programmée qui est en train de s’opérer dans la zone. Avant de parler de l’économie, de santé des populations. Quelles assurance avons-nous pour que la fumée de la cheminée ne contamine pas l’air que nous respirons et la nappe d’eau que nous buvons, surtout que les populations s’alimentent à l’eau de puits ? », s’interroge-t-il.
Les manifestants soulignent que ce sit-in est une première étape de sensibilisation. El hadji Mamadou Pène, initiateur du projet, dit avoir suivi toute la procédure pour la création de cette fonderie d’un cout de 980 millions de FCFA et qui va générer 100 emplois.
L’Observateur