"La baisse n’est que de 2000 F (sur le sac de farine). Nous estimons qu’elle est insuffisante", estime Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal. Qui ajoute que "si nous avions obtenu une réduction de 3000 F du prix du sac de farine, il serait possible de maintenir le prix de la baguette à son niveau actuel".
Revenant sur le contexte de cette baisse, Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, esquisse dans le même temps la position de son organisation. Pour dire que « c’est nous qui avions exprimé notre dépit par rapport aux difficultés que vivent les populations, aux difficultés que rencontrent les boulangers dont les outils de travail ferment les uns après les autres. C’est pour ne pas ajouter à ces difficultés que nous, boulangers, avions fait nos calculs pour dire que puisque le prix de la tonne de blé a baissé de quelque 120 euros, le prix du sac de farine doit pouvoir baisser de 5000 F Cfa, au minimum".
Cependant, à en croire le patron des boulangers, « la question de l’augmentation ou de la baisse du prix de la baguette de pain n’est donc pas encore à l’ordre du jour. Toutefois, 2000 F Cfa, c’est très peu par rapport à nos attentes, parce que nous savons que la baisse peut être plus importante et si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a anguille sous roche. Il y a peu, nous avions soumis une demande d’homologation des nouveaux prix, qu’ils ont rejetée, avec en sus des paroles très dures. Donc, notre conviction est qu’il y a des dessous et des non-dits dans cette affaire ».
Il faut dire qu’entre les boulangers, les meuniers et les autorités publiques, le dialogue semble être de sourds, puisque les premier ne cessent de réclamer une baisse du prix de la farine à la hauteur de celle constatée sur le blé au plan international, mais, les meuniers et l’Etat ne semblent pas très disposés à accéder à leur demande, du moins à toute leur demande, au grand dam des populations qui ploient sous le poids de la vie chère.
Revenant sur le contexte de cette baisse, Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, esquisse dans le même temps la position de son organisation. Pour dire que « c’est nous qui avions exprimé notre dépit par rapport aux difficultés que vivent les populations, aux difficultés que rencontrent les boulangers dont les outils de travail ferment les uns après les autres. C’est pour ne pas ajouter à ces difficultés que nous, boulangers, avions fait nos calculs pour dire que puisque le prix de la tonne de blé a baissé de quelque 120 euros, le prix du sac de farine doit pouvoir baisser de 5000 F Cfa, au minimum".
Cependant, à en croire le patron des boulangers, « la question de l’augmentation ou de la baisse du prix de la baguette de pain n’est donc pas encore à l’ordre du jour. Toutefois, 2000 F Cfa, c’est très peu par rapport à nos attentes, parce que nous savons que la baisse peut être plus importante et si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a anguille sous roche. Il y a peu, nous avions soumis une demande d’homologation des nouveaux prix, qu’ils ont rejetée, avec en sus des paroles très dures. Donc, notre conviction est qu’il y a des dessous et des non-dits dans cette affaire ».
Il faut dire qu’entre les boulangers, les meuniers et les autorités publiques, le dialogue semble être de sourds, puisque les premier ne cessent de réclamer une baisse du prix de la farine à la hauteur de celle constatée sur le blé au plan international, mais, les meuniers et l’Etat ne semblent pas très disposés à accéder à leur demande, du moins à toute leur demande, au grand dam des populations qui ploient sous le poids de la vie chère.