leral.net | S'informer en temps réel

Intégration à l’Enoa des évadés de Koulikoro : Macky Sall demande des explications au Cemga - Le Général Fall exige de ses hommes un rapport détaillé

Le chef d’Etat-major général des Armées a activé ses services pour fournir au président de la République des informations détaillées sur l’intégration à l’Enoa des deux élèves officiers sénégalais, impliqués dans la mort de leur camarade Ndèye Fatou Gningue à Kolikoro lors d’exercices militaires. Macky Sall veut comprendre comment ces deux suspects ont été intégrés à l’Enoa de Thiès.


Rédigé par leral.net le Vendredi 20 Juillet 2012 à 18:26 | | 2 commentaire(s)|

Intégration à l’Enoa des évadés de Koulikoro : Macky Sall demande des explications au Cemga - Le Général Fall exige de ses hommes un rapport détaillé
Le président de la République, Ma­cky Sall, semble prêter une oreil­le alerte aux bruits qui se­couent la Gran­de muette. Des sources bien in­formées renseignent que le chef de l’Etat veut disposer de plus amples informations par rapport au transfert des élèves officiers nommés Ndao et Bakhoum, initialement admis à l’E­cole militaire inter-armées du Mali et intégrés à l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa) de Thiès. D’a­près les mêmes sources, Macky Sall serait très remonté contre la démarche des autorités militaires. En effet, le chef suprême des Armées estime gravissimes les conditions d’intégration de deux élèves officiers à l’Enoa (voir Le Quotidien du 17 juillet 2012). En ce sens que ces derniers se­raient impliqués dans la mort de leur sœur d’armes et non moins Sénégalaise, Ndèye Fatou Gnin­gue, lors de man­œu­vres dites de bizutage à Koulikoro. Ainsi, le Président Sall demande à être édifié dans les plus brefs délais.
Pour satisfaire la demande du président de la République, le chef d’Etat-major des armées sénégalaises, le général de Corps d’armées Abdoulaye Fall aurait ins­truit ses services de lui préparer un rapport détaillé dans l’immédiat. Cela pour éclairer la lanterne du chef de l’Etat.
Du fait de l’imbroglio politico-militaire qui sévit au Mali, les autorités de l’Armée sénégalaise ont estimé opportun de transférer les deux jeunes élèves officiers à l’Enoa. Mais il se trouve que leur degré d’implication dans la mort de Ndèye Fatou Gnin­gue ainsi que de quatre autres élèves-officiers maliens n’est pas encore élucidé. Leur intégration à Thiès a posé ainsi un problème d’éthique au sein des Diambars. Des officiers assimilent la mesure de la Hiérar­chie à un «non-respect de la mé­moire de Ndèye Fatou Gningue». Or, les mis en cause avaient été jugés coupables et em­prisonnées au Mali pour sévices corporels ayant entraîné la mort de leurs collègues. Mais ils auraient réussi à s’évader de prison, au Mali.

A LA DIRPA, ON N’EN EST PAS INFORME
Joint au téléphone hier par Le Quotidien, le Directeur de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le colonel Ab­dou­rahim Kébé, dit ne pas être au courant de cette sollicitation du chef de l’Etat. Il nous a demandé d’entrer en contact avec son ad­joint, le colonel Adama Diop. Contacté par téléphone, ce dernier confirme la saisine du Cemga par le chef de l’Etat. Le colonel Diop annonce que «la Dirpa va sortir un communiqué, ce matin, pour montrer (à l’opinion) que l’Armée fera tout pour clarifier l’intégration des deux élèves officiers» à l’Enoa.



Source:lequotidien.sn



1.Posté par Bounkhatab le 20/07/2012 20:17 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

QUELLE REPUBLIQUE BANANIERE! QUELS JOURNALISTES IRRESPONSABLES! IL NY A PLUS DE DOSSIERS SECRETS OU CONFIDENTIELS.CHACUN SE PRECIPITE POUR METTRE AU GRAND JOUR LES SECRETS D'ETAT OU MILITAIRE.PAUVRE PAYS.

2.Posté par DOUL le 20/07/2012 21:48 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Bounkhatab doul way, où est le secret d'Etat dans cette affaire? Des officiers criminels coupables d'avoir vraisemblablement tué leur consoeur, au lieu d'intégrer l'ENOA, ils devait être mis à la disposition de la police militaire (la gendarmerie). On souhaite avoir des hommes propres sous les drapeaux, pas de laches criminels. Ils auraient du démissionner. Alors cessez de nous emmerder avec le terme secret d'etat à chaque fois que l'armée est concernée. C'est une institution comme les autre, et les journalistes ont le droit, comme leurs homologues dans les pays développés de dénoncer ces dérives. C'est grâce à la presse que ces militaires américains qui torturaient des prisonniers irakiens ont été appréhendés. Ayant commis des infractions au code d'honneur du soldat, ils ont été condamnés par une cour martiale et croupissent en prison. La justice pour tous, on ne demande rien que ça.

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site