Le président de l’Alliance pour la Paix et le Développement (APD) se veut clair et formel. Le pays ne doit pas être laissé entre les mains du président de la République, Macky Sall, et de son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, par ailleurs, secrétaire général du Parti démocratique sénégalais.
L’ex ministre du Tourisme, Thierno Lô, croit dur comme fer que la situation actuelle du pays doit interpeller tout un chacun. D’emblée, il a tenu à déplorer l’attitude pour le moins versatile de certains acteurs de la classe politique (pouvoir comme opposition). Aussi, les interpelle-t-il afin qu'ils évitent de se comporter comme des girouettes.
« Ils doivent rester fidèles à leur position. Mais, nous avons constaté qu’il y a des hommes politiques qui sont prêts à se renier. Ils ont tendance à changer de discours et cela, une fois qu’ils se retrouvent de l’autre côté de la scène politique. C’est-à-dire, combattre ce qu’ils défendaient », a déclaré, hier, le président de l’APD qui ajoute que « personne n’a le droit d’interdire les marches ».
« Notre parti est contre l’interdiction de la tenue des manifestations. On est une société ouverte. Toutefois, les initiateurs des marches doivent à leur tour prendre leurs responsabilités et jouer à fond la carte de la citoyenneté », a-t-il dit. Mais, pour M. Lô, « ce sont les forces de l’ordre qui perturbent l’ordre public. Il est plus facile d’encadrer une marche que de la réprimer », a-t-il fait remarquer.
M. Lô soutient avoir compris les sorties au vitriol de l’ex chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, contre les tenants du pouvoir dans l’optique de faire libérer son fils Karim Wade. « Me Wade a le droit de défendre son fils en prison. Si j’étais à sa place, j’allais faire exactement la même chose. Quiconque emprisonne mon fils me verra devant lui. C’est la fibre paternelle ! Cependant, il ne revient pas à Me Wade d’indiquer la voix à la justice, à appeler au coup d’Etat ou à la marche sur le Palais. S’il le tente, il nous trouvera sur son chemin », a dit l’ex ministre du Tourisme qui demande au Président Macky d’écouter les chefs religieux et de se méfier des faucons et autres va-ten-guerre de son entourage.
Même si Thierno Lô fustige la Crei qu'il assimile à « une justice revancharde », le président de l’APD a également déploré les déguerpissements tous azimuts des commerçants tabliers et des marchands ambulants. Aussi, il sollicite des sites de recasement pour ces acteurs du secteur informel, histoire d’éviter d’éventuelles tensions sociales ou des cas d’agressions physiques suivies de vol.
Il appelle également à l’appropriation du Plan Sénégal Emergent (PSE) et à éviter d’en faire un slogan. Aussi, interpelle-t-il le directeur général de la Radio télévision sénégalaise (RTS), Racine Talla, en vue de continuer son travail de service public.
Grand Place
L’ex ministre du Tourisme, Thierno Lô, croit dur comme fer que la situation actuelle du pays doit interpeller tout un chacun. D’emblée, il a tenu à déplorer l’attitude pour le moins versatile de certains acteurs de la classe politique (pouvoir comme opposition). Aussi, les interpelle-t-il afin qu'ils évitent de se comporter comme des girouettes.
« Ils doivent rester fidèles à leur position. Mais, nous avons constaté qu’il y a des hommes politiques qui sont prêts à se renier. Ils ont tendance à changer de discours et cela, une fois qu’ils se retrouvent de l’autre côté de la scène politique. C’est-à-dire, combattre ce qu’ils défendaient », a déclaré, hier, le président de l’APD qui ajoute que « personne n’a le droit d’interdire les marches ».
« Notre parti est contre l’interdiction de la tenue des manifestations. On est une société ouverte. Toutefois, les initiateurs des marches doivent à leur tour prendre leurs responsabilités et jouer à fond la carte de la citoyenneté », a-t-il dit. Mais, pour M. Lô, « ce sont les forces de l’ordre qui perturbent l’ordre public. Il est plus facile d’encadrer une marche que de la réprimer », a-t-il fait remarquer.
M. Lô soutient avoir compris les sorties au vitriol de l’ex chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, contre les tenants du pouvoir dans l’optique de faire libérer son fils Karim Wade. « Me Wade a le droit de défendre son fils en prison. Si j’étais à sa place, j’allais faire exactement la même chose. Quiconque emprisonne mon fils me verra devant lui. C’est la fibre paternelle ! Cependant, il ne revient pas à Me Wade d’indiquer la voix à la justice, à appeler au coup d’Etat ou à la marche sur le Palais. S’il le tente, il nous trouvera sur son chemin », a dit l’ex ministre du Tourisme qui demande au Président Macky d’écouter les chefs religieux et de se méfier des faucons et autres va-ten-guerre de son entourage.
Même si Thierno Lô fustige la Crei qu'il assimile à « une justice revancharde », le président de l’APD a également déploré les déguerpissements tous azimuts des commerçants tabliers et des marchands ambulants. Aussi, il sollicite des sites de recasement pour ces acteurs du secteur informel, histoire d’éviter d’éventuelles tensions sociales ou des cas d’agressions physiques suivies de vol.
Il appelle également à l’appropriation du Plan Sénégal Emergent (PSE) et à éviter d’en faire un slogan. Aussi, interpelle-t-il le directeur général de la Radio télévision sénégalaise (RTS), Racine Talla, en vue de continuer son travail de service public.
Grand Place