Seydou Kane est dans de sales draps. Et si le juge Roger Le Loire du tribunal de Nanterre avait suivi le réquisitoire du procureur, l’homme d’affaires sénégalo-malien serait en ce moment en prison. En effet, à la fin de sa garde-à-vue, le parquet avait demandé à ce qu’il soit placé en détention provisoire en raison des indices graves et concordants collectés par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclcliff). Heureusement pour Seydou Kane, le magistrat instructeur n’a pas suivi le réquisitoire du ministère public. N’empêche, renseigne Libération, l’homme d’affaires a été inculpé pour corruption d’agent public étranger, blanchiment en bande organisée, recel, abus de biens sociaux et faux et usage de faux. De plus, précise le journal, ses passeports ont été confisqués puisqu’il a été placé sous contrôle judiciaire et il ne pourra quitter le territoire français qu’en cautionnant la somme de 2 millions d’euros (1,3 milliard F Cfa).
Pour rappel, Seydou Kane avait été cueilli à son arrivée à l’aéroport Charles De Gaulle, mercredi dernier, avant d’être acheminé à Nanterre où il est interrogé sous le régime de la garde-à-vue. Au moment de son arrestation, l’homme avait brandi trois passeports diplomatiques sénégalais, malien et gabonais. Malgré ses explications et son « immunité diplomatique », M. Kane a été embarqué dans un véhicule avant d’être placé en garde-à-vue à l’Oclcliff. C’est un contrat de 7 millions d’euros (4,6 milliards F Cfa) passé entre le ministère de l’Intérieur gabonais et la société française Mark qui intéresse les enquêteurs de l’Oclcliff.
Pour rappel, Seydou Kane avait été cueilli à son arrivée à l’aéroport Charles De Gaulle, mercredi dernier, avant d’être acheminé à Nanterre où il est interrogé sous le régime de la garde-à-vue. Au moment de son arrestation, l’homme avait brandi trois passeports diplomatiques sénégalais, malien et gabonais. Malgré ses explications et son « immunité diplomatique », M. Kane a été embarqué dans un véhicule avant d’être placé en garde-à-vue à l’Oclcliff. C’est un contrat de 7 millions d’euros (4,6 milliards F Cfa) passé entre le ministère de l’Intérieur gabonais et la société française Mark qui intéresse les enquêteurs de l’Oclcliff.