Les difficultés de la presse a été au cœur des préoccupations des parlementaires lors du passage du Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé. Ces derniers, déplorent la situation dramatique des reporters qui ne bénéficient point d’une prise en charge médicale, encore moins de congés.
Avec insistance, les parlementaires ont demandé au Ministre de revoir le mode de distribution et d’utilisation de l’aide à la presse. Le Ministre dans sa réplique, reconnaît que la situation de précarité, est le véritable problème de financement des organes de presse. « C’est vrai que le constat est général. Les journalistes et techniciens souffrent profondément. Le Code de la presse est promulgué. Mais, après son adoption, les départements travaillent sur l’élaboration des décrets d’application nécessaire pour l’entrée en vigueur du texte », a-t-il relevé.
Ainsi, pour régler la précarité dans le secteur de la presse, le Ministre a projeté la négociation d’une nouvelle Convention collective, devant relever de manière sensible le niveau de rémunération des journalistes. Mais également, le remplacement de l’aide à la presse par le fonds d’aide à la presse, qui va servir de crédit de garantie pour permettre aux groupes de pouvoir se financer par l’endettement.
Sous ce registre, il soutient que niveau de rémunération des journalistes est plutôt faible aussi bien dans le secteur privé que dans celui du public. « L’aide à la presse est un appui de l’Etat au secteur. Il s’agit d’une aide financière aux organes de presse, radios communautaires, la presse en ligne et la formation des journalistes », a-t-il précisé.
Le Ministre a reconnu que cette aide ne remplit pas son rôle. Parce que, soutient-il, cette aide aurait pu financer le secteur de façon beaucoup plus responsable, pour renforcer les entreprises de presse, favoriser la création d’emplois décents et surtout, favoriser des contenus de qualité.
Abdoulaye Bibi Baldé a aussi, relevé qu’aucun critère n’est respecté dans la distribution de cette aide, faite sur la base d’un consensus avec les associations de presse. « Il n’y a pas d’autres critères rigoureux. Peut-être que,si on l’appliquait; beaucoup ne pouvait pas en bénéficier. Le fait d’injecter de la liquidité au niveau des organes; est la source de tous les problèmes », a regretté le Ministre.
O WADE Leral
Avec insistance, les parlementaires ont demandé au Ministre de revoir le mode de distribution et d’utilisation de l’aide à la presse. Le Ministre dans sa réplique, reconnaît que la situation de précarité, est le véritable problème de financement des organes de presse. « C’est vrai que le constat est général. Les journalistes et techniciens souffrent profondément. Le Code de la presse est promulgué. Mais, après son adoption, les départements travaillent sur l’élaboration des décrets d’application nécessaire pour l’entrée en vigueur du texte », a-t-il relevé.
Ainsi, pour régler la précarité dans le secteur de la presse, le Ministre a projeté la négociation d’une nouvelle Convention collective, devant relever de manière sensible le niveau de rémunération des journalistes. Mais également, le remplacement de l’aide à la presse par le fonds d’aide à la presse, qui va servir de crédit de garantie pour permettre aux groupes de pouvoir se financer par l’endettement.
Sous ce registre, il soutient que niveau de rémunération des journalistes est plutôt faible aussi bien dans le secteur privé que dans celui du public. « L’aide à la presse est un appui de l’Etat au secteur. Il s’agit d’une aide financière aux organes de presse, radios communautaires, la presse en ligne et la formation des journalistes », a-t-il précisé.
Le Ministre a reconnu que cette aide ne remplit pas son rôle. Parce que, soutient-il, cette aide aurait pu financer le secteur de façon beaucoup plus responsable, pour renforcer les entreprises de presse, favoriser la création d’emplois décents et surtout, favoriser des contenus de qualité.
Abdoulaye Bibi Baldé a aussi, relevé qu’aucun critère n’est respecté dans la distribution de cette aide, faite sur la base d’un consensus avec les associations de presse. « Il n’y a pas d’autres critères rigoureux. Peut-être que,si on l’appliquait; beaucoup ne pouvait pas en bénéficier. Le fait d’injecter de la liquidité au niveau des organes; est la source de tous les problèmes », a regretté le Ministre.
O WADE Leral