Finies les civilités, la campagne pour la présidentielle est lancée. D’habitude courtois, Cheikh Bamba Dièye, le candidat du Front pour le socialisme et la démocratie (Fsd/Bj) à la prochaine élection présidentielle, n’a pas mis de gants pour dire ce qu’il pense du président Wade et surtout des deux principaux leaders de ce qui reste de la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Selon lui, les Sénégalais sont ‘absolument malades’ de leurs dirigeants passés et présents. Cette cohorte de politiciens qui n’a rien apporté au pays après cinquante ans de pouvoir, dit-il. ’Qu’est-ce que les Sénégalais retiennent de l’action du Président de la République ? La corruption, la violation constante de la constitution, le bradage de nos ressources, au point de confondre son bien personnel avec celui de la collectivité. Mais, il y a également le fait de faire en sorte que les personnes de son entourage immédiat s’enrichissent illicitement’, déclare Cheikh Bamba Dièye. Le candidat à la présidentielle de février 2012 d’assener: ‘S’il faut être le plus diplômé du monde pour agir de la sorte, il aurait fallu pour notre pays que ce monsieur là ne soit jamais allé à l’école’.
Le candidat du Fsd/Bj s’en est aussi pris à Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, qui se targuent de leur expérience gouvernementale dans le choix du candidat de Bennoo. ‘On m’a reproché de manquer d’expérience. Mais, ceux qui nous ont précédés n’ont rien fait pour le Sénégal. Comment pouvez-vous voter pour des gens qui se prévalent d’une expérience dans la gestion des affaires publiques, alors que leur expérience n’a pas été bénéfique pour le pays pendant qu’ils étaient au pouvoir’, fulmine-t-il, reprochant à ces derniers de l’avoir écarté de la course à la candidature de Bennoo à cause de sa jeunesse. ‘Il n’est pas question de laisser ce pays entre les mains de gens qui n’ont rien apporté à notre pays’, dit-t-il. ‘Dans le groupe, ils se sont rendus compte que le plus jeune était le plus rapide quand le signal a été donné, alors, ils se sont dits que ce dernier ne sera pas de la course. Pourquoi des hommes refusent à un jeune homme qui vient de fêter ses quarante-six (46) ans d’être candidat à l’élection présidentielle ? Ce n’est pas possible. Il y a trente ans, les Sénégalais élisaient un homme de quarante-cinq ans. Pourquoi donc, ils n’éliraient pas en 2012 un homme de quarante-sept ans’, poursuit le maire de Saint-Louis, convaincu que l’avenir du Sénégal se fera forcément avec son parti, qui a participé à toutes les élections depuis sa création en 1996.
Le leader de Fsd/Bj invite le maire de Thiès, qui se targue d’avoir un budget de campagne estimé à sept milliards, à plus de ‘simplicité et de d’humilité’. L’élection n’est pas le lieu d’étaler sa richesse ‘douteuse’ et de colporter des nouvelles identités, dit-il, expliquant que le scrutin c’est la possibilité pour un peuple, à travers des programmes des partis, de choisir le destin de son pays. ‘Après cinquante ans d’errance, nous avons besoin de citoyens simples qui auront le courage de nous tenir un langage de vérité qui n’est pas celui de l’argent du peuple. Des gens capables de prendre en charge nos besoins. Nous avons besoin d’hommes qui ont la volonté de travailler pour notre pays’, conclut-il.
Le candidat du Fsd/Bj s’en est aussi pris à Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, qui se targuent de leur expérience gouvernementale dans le choix du candidat de Bennoo. ‘On m’a reproché de manquer d’expérience. Mais, ceux qui nous ont précédés n’ont rien fait pour le Sénégal. Comment pouvez-vous voter pour des gens qui se prévalent d’une expérience dans la gestion des affaires publiques, alors que leur expérience n’a pas été bénéfique pour le pays pendant qu’ils étaient au pouvoir’, fulmine-t-il, reprochant à ces derniers de l’avoir écarté de la course à la candidature de Bennoo à cause de sa jeunesse. ‘Il n’est pas question de laisser ce pays entre les mains de gens qui n’ont rien apporté à notre pays’, dit-t-il. ‘Dans le groupe, ils se sont rendus compte que le plus jeune était le plus rapide quand le signal a été donné, alors, ils se sont dits que ce dernier ne sera pas de la course. Pourquoi des hommes refusent à un jeune homme qui vient de fêter ses quarante-six (46) ans d’être candidat à l’élection présidentielle ? Ce n’est pas possible. Il y a trente ans, les Sénégalais élisaient un homme de quarante-cinq ans. Pourquoi donc, ils n’éliraient pas en 2012 un homme de quarante-sept ans’, poursuit le maire de Saint-Louis, convaincu que l’avenir du Sénégal se fera forcément avec son parti, qui a participé à toutes les élections depuis sa création en 1996.
Le leader de Fsd/Bj invite le maire de Thiès, qui se targue d’avoir un budget de campagne estimé à sept milliards, à plus de ‘simplicité et de d’humilité’. L’élection n’est pas le lieu d’étaler sa richesse ‘douteuse’ et de colporter des nouvelles identités, dit-il, expliquant que le scrutin c’est la possibilité pour un peuple, à travers des programmes des partis, de choisir le destin de son pays. ‘Après cinquante ans d’errance, nous avons besoin de citoyens simples qui auront le courage de nous tenir un langage de vérité qui n’est pas celui de l’argent du peuple. Des gens capables de prendre en charge nos besoins. Nous avons besoin d’hommes qui ont la volonté de travailler pour notre pays’, conclut-il.