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Investissement dans le secteur de l’eau : La Banque mondiale veut plus de données

Le président de la Banque mondiale a confié hier, le besoin de son institution d’accéder aux données liées à l’eau, pour mieux les gérer et mieux investir dans ce secteur. Pour regrouper les données sur l’eau et le climat, la banque a lancé un portail de l’eau qui regroupe les données relatives à l’eau. "Le Quotidien"


Rédigé par leral.net le Mercredi 23 Mars 2022 à 08:30 | | 0 commentaire(s)|

« Une fois ces données collectées, il nous faudra travailler sur les tarifs de l’eau, mettre en place les mesures politiques et augmenter les investissements publics et privés avec la participation citoyenne», explique David Malpass à la cérémonie d’ouverture du 9e Forum mondial de l’Eau.

Le patron de l’institution de Bretton Woods exhorte en outre, à un courage politique pour mieux gérer l’eau et mieux la fournir, mais aussi impulser les réformes pour changer les mentalités, afin de mieux gérer les ressources en eau et assurer une meilleure distribution. Il s’agit également de réduire les pertes en eau, pour absorber les chocs hydriques et une meilleure planification des villes pour un meilleur approvisionnement.

«L’économie circulaire peut amener des bénéfices pour la réutilisation des eaux usagées et en aménagent les zones humides, afin d’atténuer les orages», explique le président de la Banque mondiale. Pour lui, la coopération transfrontalière est importante en Afrique où 90% des ressources en eau sont des ressources transfrontalières.

«Partager les données sur l’eau est important pour gérer les impacts du changement climatique sur le cycle hydrologique. Obtenir des données fiables partagées, étant donné qu’une bonne gestion des ressources transfrontalières est utile», insiste-t-il.

Afin de mettre à disposition de l’eau potable et des services d’assainissement, M. Malpass affirme qu’il faudra 150 milliards FCfa et l’Afrique en aura besoin de 20 milliards de dollars...

Selon l’Unesco, les réserves des eaux souterraines sont immenses en Afrique, où elles sont 20 fois plus importantes que celles des lacs.

«Pour mieux gérer cette ressource unique, nous devons d’abord mieux la connaître. Pour cela, agréger et partager des données fiables en mobilisant tous les acteurs de l’eau y compris le secteur privé», défend la directrice de l’Unesco, Audrey Azoulay. Ce partage de données est au cœur de la recommandation sur la science ouverte que les 193 Etats membres de l’Unesco, ont adoptée en novembre dernier.






Le Quotidien