Le 10 mai 2010, 110 personnes avaient péri lors de violences, la plupart dans l'explosion de voitures piégées sur le parking d'une usine textile à Bagdad.
Les attentats de ce lundi, troisième jour du ramadan, ont aussi bien touché Bagdad que des villes de la partie septentrionale du pays, à l'instar de Kirkouk, à la lisière de la région autonome du Kurdistan. Nombre de soldats et policiers figurent parmi les victimes de ces attaques qui n'ont, pour l'heure, pas été revendiquées.
L'attentat le plus sanglant s'est produit à Taji, une ville située à 25 km au nord de Bagdad. Une série d'explosions a fait au moins 42 morts et 40 blessés, selon deux sources médicales.
Plus au nord, près de la ville de Doulouiya (90 km au nord de Bagdad), à environ 5h00 (2h00 GMT), des hommes armés ont fait irruption dans une base militaire. Ils ont ouvert le feu sur les soldats, tuant 15 d'entre eux. Deux autres militaires ont été blessés, selon un lieutenant de l'arme et une source au ministère de l'Intérieur.
Les violences ont également touché les villes de Saadiyah, Khan Beni Saad, Kirkouk, Touz Khourmatou et Dibis, toutes situées au nord de Bagdad.
A Kirkouk, capitale de la province du même nom, Touz Khourmatou et Dibis, au moins sept personnes sont mortes et 29 autres ont été blessées dans une série d'explosions.
Des points de contrôle de l'armée et de la police, érigés dans la province de Diyala, nord-est de Bagdad, ont été pris pour cible par des hommes armés, et une série d'explosions à la bombe a retenti, tuant 11 personnes, dont des membres des forces de sécurité. Quarante personnes ont été blessées, selon les autorités et un médecin de la capitale provinciale Baqouba.
Aucune revendication
Bagdad n'a pas été épargnée. Deux personnes sont mortes lors de l'explosion d'une voiture piégée dans les quartiers de Husseiniyah et Yarmouk, selon des responsables des forces de sécurité et des médecins. Au moins trois personnes sont mortes, 21 personnes ont été blessées.
Dans le bastion chiite de Sadr City, en plein coeur de la capitale, 12 personnes ont été tuées et 22 blessées dans l'explosion d'une voiture piégée.
A Doujaïl, dans la province de Salaheddine (nord de Bagdad), une femme a été tuée dans un attentat utilisant le même procédé. Le véhicule était stationné à proximité d'une mosquée chiite. Quatre personnes ont été blessées.
La vague d'attentats de lundi matin n'a pas été revendiquée, mais Al-Qaïda en Irak vient d'annoncer son intention d'intensifier son combat.
Dans un message audio, le chef de l'Etat islamique d'Irak (ISI), branche d'Al-Qaïda, a fait part de l'intention du groupe extrémiste d'"éliminer les juges et les procureurs" et libérer ses militants emprisonnés.
Abou Bakr al-Bagdadi annonce "le lancement d'un nouveau projet, baptisé +Abattre les murs+. La priorité est de libérer les prisonniers musulmans où qu'ils se trouvent, puis de traquer et éliminer les juges, les procureurs et ceux qui les protègent", selon le message relayé par le site jihadiste Honein.
Les attentats de ce lundi, troisième jour du ramadan, ont aussi bien touché Bagdad que des villes de la partie septentrionale du pays, à l'instar de Kirkouk, à la lisière de la région autonome du Kurdistan. Nombre de soldats et policiers figurent parmi les victimes de ces attaques qui n'ont, pour l'heure, pas été revendiquées.
L'attentat le plus sanglant s'est produit à Taji, une ville située à 25 km au nord de Bagdad. Une série d'explosions a fait au moins 42 morts et 40 blessés, selon deux sources médicales.
Plus au nord, près de la ville de Doulouiya (90 km au nord de Bagdad), à environ 5h00 (2h00 GMT), des hommes armés ont fait irruption dans une base militaire. Ils ont ouvert le feu sur les soldats, tuant 15 d'entre eux. Deux autres militaires ont été blessés, selon un lieutenant de l'arme et une source au ministère de l'Intérieur.
Les violences ont également touché les villes de Saadiyah, Khan Beni Saad, Kirkouk, Touz Khourmatou et Dibis, toutes situées au nord de Bagdad.
A Kirkouk, capitale de la province du même nom, Touz Khourmatou et Dibis, au moins sept personnes sont mortes et 29 autres ont été blessées dans une série d'explosions.
Des points de contrôle de l'armée et de la police, érigés dans la province de Diyala, nord-est de Bagdad, ont été pris pour cible par des hommes armés, et une série d'explosions à la bombe a retenti, tuant 11 personnes, dont des membres des forces de sécurité. Quarante personnes ont été blessées, selon les autorités et un médecin de la capitale provinciale Baqouba.
Aucune revendication
Bagdad n'a pas été épargnée. Deux personnes sont mortes lors de l'explosion d'une voiture piégée dans les quartiers de Husseiniyah et Yarmouk, selon des responsables des forces de sécurité et des médecins. Au moins trois personnes sont mortes, 21 personnes ont été blessées.
Dans le bastion chiite de Sadr City, en plein coeur de la capitale, 12 personnes ont été tuées et 22 blessées dans l'explosion d'une voiture piégée.
A Doujaïl, dans la province de Salaheddine (nord de Bagdad), une femme a été tuée dans un attentat utilisant le même procédé. Le véhicule était stationné à proximité d'une mosquée chiite. Quatre personnes ont été blessées.
La vague d'attentats de lundi matin n'a pas été revendiquée, mais Al-Qaïda en Irak vient d'annoncer son intention d'intensifier son combat.
Dans un message audio, le chef de l'Etat islamique d'Irak (ISI), branche d'Al-Qaïda, a fait part de l'intention du groupe extrémiste d'"éliminer les juges et les procureurs" et libérer ses militants emprisonnés.
Abou Bakr al-Bagdadi annonce "le lancement d'un nouveau projet, baptisé +Abattre les murs+. La priorité est de libérer les prisonniers musulmans où qu'ils se trouvent, puis de traquer et éliminer les juges, les procureurs et ceux qui les protègent", selon le message relayé par le site jihadiste Honein.