Sur les couacs notés dans les débuts d'application de la réforme de la politique de décentralisation, Pr Ismaila Madior Fall estime qu'il n'y a rien de plus normal. "Premièrement, il s'agit d'une grande réforme de l'Etat, d'une nouvelle vision de la gouvernance des affaires politiques au Sénégal, d'une nouvelle vision des rapports entre l'Etat et le citoyen. Elle ne peut pas être opératoire sans couacs liés à la nouveauté, aux incompréhensions et à l'inévitable politisation de problèmes qui sont techniques.
Deuxièmement, il ne faut pas oublier qu'on est juste à la phase 1 qui devait nous permettre d'instaurer le dispositif institutionnel pour aller aux élections. Cette première phase était la phase institutionnelle qui se met progressivement en place. Il reste maintenant la phase substantielle (la phase II) où les questions liées à la territorialisation des politiques publiques, à la configuration des pôles, aux ressources humaines et financières des collectivités locales, vont être traitées.
Troisièmement, une réforme, c'est de l'expérimentation de schémas qu'on pense meilleurs pour la gouvernance du pays, on les met en œuvre, on évalue leur pertinence, on corrige au besoin et consolide", a indiqué M. Fall.
Cependant, le président du Comité de pilotage de réforme de la politique de décentralisation (Acte III) note : "Au Sénégal, nous ne sommes pas de grands réformateurs, mais il faut comprendre qu'une réforme ne se fait pas en un seul instant, c'est un processus, une dynamique qu'il faut consensuellement ajuster aux contingences. C'est pourquoi, quand les gens disent qu'il faut que la loi revienne à l'Assemblée nationale, je dis : mais bien sûr. C'est ce qui est prévu dans l'agenda de la réforme. La loi va revenir à l'Assemblée dès l'ouverture de la session parce qu'elle va être complétée de la réflexion de la phase II. Au total, il y aura un nouveau Code général des collectivités locales, avec une partie législative et une partie réglementaire, qui va répondre à beaucoup de questions légitimes que les acteurs se posent.
Deuxièmement, il ne faut pas oublier qu'on est juste à la phase 1 qui devait nous permettre d'instaurer le dispositif institutionnel pour aller aux élections. Cette première phase était la phase institutionnelle qui se met progressivement en place. Il reste maintenant la phase substantielle (la phase II) où les questions liées à la territorialisation des politiques publiques, à la configuration des pôles, aux ressources humaines et financières des collectivités locales, vont être traitées.
Troisièmement, une réforme, c'est de l'expérimentation de schémas qu'on pense meilleurs pour la gouvernance du pays, on les met en œuvre, on évalue leur pertinence, on corrige au besoin et consolide", a indiqué M. Fall.
Cependant, le président du Comité de pilotage de réforme de la politique de décentralisation (Acte III) note : "Au Sénégal, nous ne sommes pas de grands réformateurs, mais il faut comprendre qu'une réforme ne se fait pas en un seul instant, c'est un processus, une dynamique qu'il faut consensuellement ajuster aux contingences. C'est pourquoi, quand les gens disent qu'il faut que la loi revienne à l'Assemblée nationale, je dis : mais bien sûr. C'est ce qui est prévu dans l'agenda de la réforme. La loi va revenir à l'Assemblée dès l'ouverture de la session parce qu'elle va être complétée de la réflexion de la phase II. Au total, il y aura un nouveau Code général des collectivités locales, avec une partie législative et une partie réglementaire, qui va répondre à beaucoup de questions légitimes que les acteurs se posent.