Alors, Issiar, encore une victoire face à Lorient, lors de la prochaine journée de championnat de France, et Nancy aura quasiment assuré son maintien en Ligue 1...
Oui, encore une victoire. Je dirais qu’on est pratiquement sûrs de nous maintenir. Et puis voilà !
Nancy reste sur trois victoires et un nul à Saint-Etienne. Comment expliquez-vous ces bons résultats après plusieurs semaines très difficiles ?
On a eu une prise de conscience : il fallait vraiment se bouger les uns, les autres. Maintenant, on l’a compris et, depuis trois-quatre journées, on fait de bons matches et de bonnes prestations.
Est-ce que la menace de démission de votre entraîneur Pablo Correa, en mars dernier, est à l’origine de cette prise de conscience ?
Non, pas du tout. On savait déjà ce qu’on avait à faire. Le coach a parlé sur un coup de colère, à chaud. Moi, je ne sais pas ce qui s’est passé, je n’étais pas là. Donc je ne peux pas trop m’avancer sur le sujet.
Est-ce que vous vous attendiez à une saison aussi compliquée, alors que Nancy a fini quatrième de Ligue 1 en 2008 ?
Aussi compliquée ? Non, je ne pense pas. On sortait d’une bonne saison, on savait que tout le monde allait nous attendre au tournant. Tout le monde connaissait nos points forts et nos points faibles. Personnellement, je ne m’attendais pas à un début aussi compliqué et difficile pour nous avec toute l’équipe.
Nancy aurait donc connu plus de difficultés cette année, parce que vous étiez plus attendus sur tous les terrains de Ligue 1 ?
Oui, je dirais plus attendus. Les adversaires étudiaient beaucoup notre jeu. L’année dernière, on savait qu’on avait fait une très bonne saison, que tout le monde allait regarder nos prestations, parce que tout le monde pensait que c’était un feu de paille. Et puis, on a tenu tout au long de la saison cette quatrième place.
Comment est-ce que vous jugez alors votre saison à titre personnel ?
A titre personnel, disons qu’au début de saison, ça allait. J’avais bien commencé. Et puis, ensuite, le coach m’a écarté. Je n’ai pas très bien compris pourquoi. Puis il y a eu cette blessure. Ensuite, je pense que je suis bien revenu.
Justement, si l’on vous dit que le retour en forme de Nancy correspond à votre retour sur le terrain, y voyez-vous un signe ?
Un signe, non. Ce serait prétentieux de dire que c’est grâce à moi ! Non, c’est un collectif. Comme je l’ai dit, on a eu une prise de conscience et puis chacun a mis le petit plus qu’il fallait sur le terrain. Maintenant, ça donne de très bons résultats pour nous et pour l’équipe.
Mais pour vous, les choses n’ont pas été faciles entre vos blessures et votre transfert avorté à Marseille, au Mercato. Est-ce que vous regrettez de ne pas avoir signé à l’OM ?
Franchement, non. Je vais vous dire : j’étais bien à Nancy. C’est vrai qu’à la période où il y a eu quelques contacts, je jouais moins. Mais je ne regrette pas du tout mon choix. Je suis bien à Nancy. Maintenant, il y a la fin de saison qui approche et on fera un débriefing à la fin. On verra alors où j’irai l’année prochaine.
Donc, vous ne savez pas encore si vous serez à Nancy, la saison prochaine ?
Je ne sais pas encore si je resterai à Nancy, ni ce que je vais faire. J’attends et puis on verra en fin de saison quand tout sera à plat, quand tout sera bien détendu (sic).
Et si Marseille revenait à la charge ?
Mais tout le monde me parle de Marseille ! Il n’y a pas que Marseille. Marseille, Marseille, Marseille, oui, c’est bien mais il n’y a pas que Marseille ! Donc je ne m’attaque pas qu’à Marseille. Marseille, ce n’est pas ma priorité. Je sais qu’il y a l’étranger aussi. L’étranger qui me plait beaucoup... Il y a aussi le PSG, pour vous, qui êtes un Francilien de naissance ?
Oui, le PSG, c’est un club que j’aime bien. Je peux dire aussi que j’aime bien le Real Madrid. Mais le Real Madrid ne s’intéresse pas à moi. Il y a plein de clubs qu’on aime bien, mais ça ne veut rien dire du tout !
Est-ce qu’il y a un championnat qui vous attire particulièrement ?
Oui, je dirais l’Angleterre, c’est un championnat que j’aime bien.
On vous reproche de ne pas assez marquer pour un joueur évoluant milieu offensif, voir attaquant. Est-ce que c’est quelque chose que vous voulez travailler ?
Oui, c’est quelque chose que je bosse depuis quelques temps. Cela fait un bon petit moment, mais il n’y a pas le feu. Quand je suis à l’entraînement, je reste un peu pour travailler ce que je ne sais pas faire. Je sais que cela viendra petit à petit, il ne faut pas que je me précipite. Il faut juste de la patience et travailler.
Parlons du Sénégal. En juin 2008, vous avez choisi la sélection sénégalaise, alors que vous aviez joué avec les Espoirs français ? Est-ce que vous êtes heureux de ce choix ?
Oui, parce que je ne regrette pas du tout. Même si on ne s’est pas qualifiés (pour la CAN 2010), même s’il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites autour de mon histoire. Moi je suis très, très, heureux. Et si c’était à recommencer, eh bien je le referais !
Issiar, est-ce que vous vous attendiez à une saison aussi compliquée avec votre club, alors que Nancy a fini quatrième du championnat de France en 2008 ?
Aussi compliquée ? Non, je ne pense pas. On sortait d’une bonne saison, on savait que tout le monde allait nous attendre au tournant. Tout le monde connaissait nos points forts et nos points faibles. Personnellement, je ne m’attendais pas à un début aussi compliqué et difficile pour nous avec toute l’équipe.
Comment est-ce que vous jugez alors votre saison à titre personnel ? A titre personnel, disons qu’au début de saison, ça allait. J’avais bien commencé. Et puis, ensuite, le coach m’a écarté. Je n’ai pas très bien compris pourquoi. Puis il y a eu cette blessure. Ensuite, je pense que je suis bien revenu.
Mais pour vous, les choses n’ont pas été faciles entre vos blessures et votre transfert avorté à Marseille, au Mercato. Est-ce que vous regrettez de ne pas avoir signé à l’OM ?
Franchement, non. Je vais vous dire : j’étais bien à Nancy. C’est vrai qu’à la période où il y a eu quelques contacts, je jouais moins. Mais je ne regrette pas du tout mon choix. Je suis bien à Nancy. Maintenant, il y a la fin de saison qui approche et on fera un débriefing à la fin. On verra alors où j’irai l’année prochaine.
Et si Marseille revenait à la charge ?
Mais tout le monde me parle de Marseille ! Il n’y a pas que Marseille. Marseille, Marseille, Marseille, c’est bien, mais il n’y a pas que Marseille ! Donc je ne m’attaque pas qu’à Marseille. Marseille, ce n’est pas ma priorité. Je sais qu’il y a l’étranger aussi. L’étranger qui me plait beaucoup...
On va parler un petit peu du Sénégal, maintenant. En juin 2008, vous avez choisi la sélection sénégalaise, alors que vous aviez joué avec les Espoirs français ? Est-ce que vous êtes heureux de ce choix ?
Oui, parce que je ne regrette pas du tout. Même si on ne s’est pas qualifiés (pour la CAN 2010), même s’il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites autour de mon histoire. Moi je suis très, très, heureux. Et si c’était à recommencer, eh bien je le referais !
Quelles sont ces histoires que l’on a racontées sur vous ?
Que je ne voulais pas jouer pour la sélection. Non, non, tout le monde, moi le premier, voulait que je joue pour la sélection ! Il y a eu des « on dit », des histoires inventées. Donc, voilà, c’est le football et tout le monde sait comment cela se passe.
Et qu’est-ce qui vous a poussé à choisir les Lions de la Téranga, finalement ?
Ce qui m’a poussé, c’est que j’ai toujours voulu jouer pour le Sénégal. Même si j’étais en équipe de France Espoirs, j’ai mes racines qui sont là-bas, j’ai ma famille qui est là-bas. Pour moi, c’est une grande fierté de représenter mon pays, mon peuple. Aujourd’hui, je suis très, très heureux d’en faire partie. Et j’espère marquer l’histoire du Sénégal.
En Algérie, le 5 septembre dernier, vous a marqué votre premier but pour le Sénégal. Malgré la défaite, cela a quand même dû être une sacrée fierté ?
Oui, c’est une fierté. Mais comme j’ai dit après, si c’est pour marquer un but, et qu’à la fin, il n’y pas le résultat au bout... Pour moi, la fête a été un peu gâchée par rapport à ça. Mais non, franchement, mon premier but, ça m’a fait hyper plaisir ! Et puis, j’espère que je vais encore en marquer plein, plein, plein d’autres.
Vous avez aussi connu cette terrible désillusion le 11 octobre dernier, avec le match nul face à la Gambie (1-1). Est-ce que vous vous êtes remis de cette non-qualification pour la CAN et le Mondial 2010 ? Et des violences qui ont suivi à Dakar ?
Oui, je m’en suis remis. Cela fait déjà un bon bout de temps. Moi, je ne suis pas quelqu’un qui s’attarde sur le passé. On a perdu, on ne peut pas revenir en arrière. Maintenant, je suis triste pour tout le Sénégal. Pour toutes les personnes qui nous attendaient en Coupe d’Afrique, même en Coupe du monde. Voilà, on est super déçus. On espère ne pas récidiver et faire une bonne nouvelle génération pour bien préparer les prochaines échéances.
C’est dommage, parce que vous avez justement manqué le premier rassemblement de la nouvelle « Tanière » pour des matches amicaux contre Oman et l’Iran. Vous étiez blessé. Comment est-ce que vous envisagez l’avenir de cette jeune équipe du Sénégal ?
Il y a de très bons joueurs. Il ne faut pas se précipiter. Maintenant, il faut former une nouvelle équipe avec des nouveaux joueurs. Il y a des supers joueurs et on va faire le nécessaire pour faire une équipe compétitive et pour gagner des titres avec la sélection.
Des titres, vous en gagnerez peut-être, mais ce ne sera pas avant la CAN 2012. Est-ce que cela va être difficile à gérer pour la motivation, le fait de ne pas jouer de compétition ?
Non, parce qu’ensuite, il y aura plein de matches amicaux. On aura le temps de se retrouver tous ensemble pour bien préparer ces matches et surtout pour bien apprendre à connaître les nouveaux joueurs qui vont arriver. Je ne me fais pas de soucis là-dessus.
Comment est-ce que vous expliquez le fait que le Sénégal n’arrive pas à atteindre le sommet du football africain ?
Parce qu’on s’est pris une grande gifle et puis, maintenant, on est attendus. Tout le monde sait que le Sénégal, ce n’est pas une petite nation. Tout le monde sait que le Sénégal, c’est l’une des plus grosses nations en Afrique. Tout le monde nous attendait. Tout le monde sait que quand on joue contre le Sénégal, on joue contre une grosse équipe africaine et on se donne à 4 000%.
(rfi.fr)
Oui, encore une victoire. Je dirais qu’on est pratiquement sûrs de nous maintenir. Et puis voilà !
Nancy reste sur trois victoires et un nul à Saint-Etienne. Comment expliquez-vous ces bons résultats après plusieurs semaines très difficiles ?
On a eu une prise de conscience : il fallait vraiment se bouger les uns, les autres. Maintenant, on l’a compris et, depuis trois-quatre journées, on fait de bons matches et de bonnes prestations.
Est-ce que la menace de démission de votre entraîneur Pablo Correa, en mars dernier, est à l’origine de cette prise de conscience ?
Non, pas du tout. On savait déjà ce qu’on avait à faire. Le coach a parlé sur un coup de colère, à chaud. Moi, je ne sais pas ce qui s’est passé, je n’étais pas là. Donc je ne peux pas trop m’avancer sur le sujet.
Est-ce que vous vous attendiez à une saison aussi compliquée, alors que Nancy a fini quatrième de Ligue 1 en 2008 ?
Aussi compliquée ? Non, je ne pense pas. On sortait d’une bonne saison, on savait que tout le monde allait nous attendre au tournant. Tout le monde connaissait nos points forts et nos points faibles. Personnellement, je ne m’attendais pas à un début aussi compliqué et difficile pour nous avec toute l’équipe.
Nancy aurait donc connu plus de difficultés cette année, parce que vous étiez plus attendus sur tous les terrains de Ligue 1 ?
Oui, je dirais plus attendus. Les adversaires étudiaient beaucoup notre jeu. L’année dernière, on savait qu’on avait fait une très bonne saison, que tout le monde allait regarder nos prestations, parce que tout le monde pensait que c’était un feu de paille. Et puis, on a tenu tout au long de la saison cette quatrième place.
Comment est-ce que vous jugez alors votre saison à titre personnel ?
A titre personnel, disons qu’au début de saison, ça allait. J’avais bien commencé. Et puis, ensuite, le coach m’a écarté. Je n’ai pas très bien compris pourquoi. Puis il y a eu cette blessure. Ensuite, je pense que je suis bien revenu.
Justement, si l’on vous dit que le retour en forme de Nancy correspond à votre retour sur le terrain, y voyez-vous un signe ?
Un signe, non. Ce serait prétentieux de dire que c’est grâce à moi ! Non, c’est un collectif. Comme je l’ai dit, on a eu une prise de conscience et puis chacun a mis le petit plus qu’il fallait sur le terrain. Maintenant, ça donne de très bons résultats pour nous et pour l’équipe.
Mais pour vous, les choses n’ont pas été faciles entre vos blessures et votre transfert avorté à Marseille, au Mercato. Est-ce que vous regrettez de ne pas avoir signé à l’OM ?
Franchement, non. Je vais vous dire : j’étais bien à Nancy. C’est vrai qu’à la période où il y a eu quelques contacts, je jouais moins. Mais je ne regrette pas du tout mon choix. Je suis bien à Nancy. Maintenant, il y a la fin de saison qui approche et on fera un débriefing à la fin. On verra alors où j’irai l’année prochaine.
Donc, vous ne savez pas encore si vous serez à Nancy, la saison prochaine ?
Je ne sais pas encore si je resterai à Nancy, ni ce que je vais faire. J’attends et puis on verra en fin de saison quand tout sera à plat, quand tout sera bien détendu (sic).
Et si Marseille revenait à la charge ?
Mais tout le monde me parle de Marseille ! Il n’y a pas que Marseille. Marseille, Marseille, Marseille, oui, c’est bien mais il n’y a pas que Marseille ! Donc je ne m’attaque pas qu’à Marseille. Marseille, ce n’est pas ma priorité. Je sais qu’il y a l’étranger aussi. L’étranger qui me plait beaucoup... Il y a aussi le PSG, pour vous, qui êtes un Francilien de naissance ?
Oui, le PSG, c’est un club que j’aime bien. Je peux dire aussi que j’aime bien le Real Madrid. Mais le Real Madrid ne s’intéresse pas à moi. Il y a plein de clubs qu’on aime bien, mais ça ne veut rien dire du tout !
Est-ce qu’il y a un championnat qui vous attire particulièrement ?
Oui, je dirais l’Angleterre, c’est un championnat que j’aime bien.
On vous reproche de ne pas assez marquer pour un joueur évoluant milieu offensif, voir attaquant. Est-ce que c’est quelque chose que vous voulez travailler ?
Oui, c’est quelque chose que je bosse depuis quelques temps. Cela fait un bon petit moment, mais il n’y a pas le feu. Quand je suis à l’entraînement, je reste un peu pour travailler ce que je ne sais pas faire. Je sais que cela viendra petit à petit, il ne faut pas que je me précipite. Il faut juste de la patience et travailler.
Parlons du Sénégal. En juin 2008, vous avez choisi la sélection sénégalaise, alors que vous aviez joué avec les Espoirs français ? Est-ce que vous êtes heureux de ce choix ?
Oui, parce que je ne regrette pas du tout. Même si on ne s’est pas qualifiés (pour la CAN 2010), même s’il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites autour de mon histoire. Moi je suis très, très, heureux. Et si c’était à recommencer, eh bien je le referais !
Issiar, est-ce que vous vous attendiez à une saison aussi compliquée avec votre club, alors que Nancy a fini quatrième du championnat de France en 2008 ?
Aussi compliquée ? Non, je ne pense pas. On sortait d’une bonne saison, on savait que tout le monde allait nous attendre au tournant. Tout le monde connaissait nos points forts et nos points faibles. Personnellement, je ne m’attendais pas à un début aussi compliqué et difficile pour nous avec toute l’équipe.
Comment est-ce que vous jugez alors votre saison à titre personnel ? A titre personnel, disons qu’au début de saison, ça allait. J’avais bien commencé. Et puis, ensuite, le coach m’a écarté. Je n’ai pas très bien compris pourquoi. Puis il y a eu cette blessure. Ensuite, je pense que je suis bien revenu.
Mais pour vous, les choses n’ont pas été faciles entre vos blessures et votre transfert avorté à Marseille, au Mercato. Est-ce que vous regrettez de ne pas avoir signé à l’OM ?
Franchement, non. Je vais vous dire : j’étais bien à Nancy. C’est vrai qu’à la période où il y a eu quelques contacts, je jouais moins. Mais je ne regrette pas du tout mon choix. Je suis bien à Nancy. Maintenant, il y a la fin de saison qui approche et on fera un débriefing à la fin. On verra alors où j’irai l’année prochaine.
Et si Marseille revenait à la charge ?
Mais tout le monde me parle de Marseille ! Il n’y a pas que Marseille. Marseille, Marseille, Marseille, c’est bien, mais il n’y a pas que Marseille ! Donc je ne m’attaque pas qu’à Marseille. Marseille, ce n’est pas ma priorité. Je sais qu’il y a l’étranger aussi. L’étranger qui me plait beaucoup...
On va parler un petit peu du Sénégal, maintenant. En juin 2008, vous avez choisi la sélection sénégalaise, alors que vous aviez joué avec les Espoirs français ? Est-ce que vous êtes heureux de ce choix ?
Oui, parce que je ne regrette pas du tout. Même si on ne s’est pas qualifiés (pour la CAN 2010), même s’il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites autour de mon histoire. Moi je suis très, très, heureux. Et si c’était à recommencer, eh bien je le referais !
Quelles sont ces histoires que l’on a racontées sur vous ?
Que je ne voulais pas jouer pour la sélection. Non, non, tout le monde, moi le premier, voulait que je joue pour la sélection ! Il y a eu des « on dit », des histoires inventées. Donc, voilà, c’est le football et tout le monde sait comment cela se passe.
Et qu’est-ce qui vous a poussé à choisir les Lions de la Téranga, finalement ?
Ce qui m’a poussé, c’est que j’ai toujours voulu jouer pour le Sénégal. Même si j’étais en équipe de France Espoirs, j’ai mes racines qui sont là-bas, j’ai ma famille qui est là-bas. Pour moi, c’est une grande fierté de représenter mon pays, mon peuple. Aujourd’hui, je suis très, très heureux d’en faire partie. Et j’espère marquer l’histoire du Sénégal.
En Algérie, le 5 septembre dernier, vous a marqué votre premier but pour le Sénégal. Malgré la défaite, cela a quand même dû être une sacrée fierté ?
Oui, c’est une fierté. Mais comme j’ai dit après, si c’est pour marquer un but, et qu’à la fin, il n’y pas le résultat au bout... Pour moi, la fête a été un peu gâchée par rapport à ça. Mais non, franchement, mon premier but, ça m’a fait hyper plaisir ! Et puis, j’espère que je vais encore en marquer plein, plein, plein d’autres.
Vous avez aussi connu cette terrible désillusion le 11 octobre dernier, avec le match nul face à la Gambie (1-1). Est-ce que vous vous êtes remis de cette non-qualification pour la CAN et le Mondial 2010 ? Et des violences qui ont suivi à Dakar ?
Oui, je m’en suis remis. Cela fait déjà un bon bout de temps. Moi, je ne suis pas quelqu’un qui s’attarde sur le passé. On a perdu, on ne peut pas revenir en arrière. Maintenant, je suis triste pour tout le Sénégal. Pour toutes les personnes qui nous attendaient en Coupe d’Afrique, même en Coupe du monde. Voilà, on est super déçus. On espère ne pas récidiver et faire une bonne nouvelle génération pour bien préparer les prochaines échéances.
C’est dommage, parce que vous avez justement manqué le premier rassemblement de la nouvelle « Tanière » pour des matches amicaux contre Oman et l’Iran. Vous étiez blessé. Comment est-ce que vous envisagez l’avenir de cette jeune équipe du Sénégal ?
Il y a de très bons joueurs. Il ne faut pas se précipiter. Maintenant, il faut former une nouvelle équipe avec des nouveaux joueurs. Il y a des supers joueurs et on va faire le nécessaire pour faire une équipe compétitive et pour gagner des titres avec la sélection.
Des titres, vous en gagnerez peut-être, mais ce ne sera pas avant la CAN 2012. Est-ce que cela va être difficile à gérer pour la motivation, le fait de ne pas jouer de compétition ?
Non, parce qu’ensuite, il y aura plein de matches amicaux. On aura le temps de se retrouver tous ensemble pour bien préparer ces matches et surtout pour bien apprendre à connaître les nouveaux joueurs qui vont arriver. Je ne me fais pas de soucis là-dessus.
Comment est-ce que vous expliquez le fait que le Sénégal n’arrive pas à atteindre le sommet du football africain ?
Parce qu’on s’est pris une grande gifle et puis, maintenant, on est attendus. Tout le monde sait que le Sénégal, ce n’est pas une petite nation. Tout le monde sait que le Sénégal, c’est l’une des plus grosses nations en Afrique. Tout le monde nous attendait. Tout le monde sait que quand on joue contre le Sénégal, on joue contre une grosse équipe africaine et on se donne à 4 000%.
(rfi.fr)