Abdou Lahat Diop, fervent talibé mouride, la trentaine, arrivé dans le pays il y a 5 ans, vivait pleinement sa vie de Baye Fall comme au Sénégal, dans la paix et la spiritualité. Avec sa talle élancée, ses rasta et son habillement « Ndiakhass » impressionnants, il ne passait jamais inaperçu. Le jour des faits, pointé à l’angle d’une rue, Lahat faisait un zikr mouride à haute voix. Dans un état d’spiritualité élevé, il est entré en transe « haal » et cogne sa main contre le mur. Ce qui lui occasionne une blessure et le sa g de gicler.
Appelés, les policiers sont vite arrivés sur les lieux pour lui proposer une assistance médicale. Mais le Baye Fall décline l’offre et continue la récitation de ses « xassides ». Une attitude qui a étonné les policiers italiens surtout que le « modou-modou » refusait de décliner son identité et opposait une farouche résistance face aux policiers qui voulaient lui faire quitter les lieux. La situation dégénère. Mais, les forces de l’ordre finissent par l’arrêter et l’embarquer au poste de police, menace de violence et refuse de montrer son identité.
Lors de son procès au tribunal, Abdou Lahat Diop aurait publiquement traité le juge d’être à la solde de Satan avant de lui lancer : « tu ne peux pas me juger, c’est Dieu seul qui peut me juger ». Des propos qui ont irrité le juge et les deux avocats du « modou modou » qui ont par la suite refusé de plaider son dossier, raconte notre source.
C’est l’occasion rêvée pour le juge de décider de son enfermement dans un asile destiné au fous et aux psychopathes dangereux de province.
Appelés, les policiers sont vite arrivés sur les lieux pour lui proposer une assistance médicale. Mais le Baye Fall décline l’offre et continue la récitation de ses « xassides ». Une attitude qui a étonné les policiers italiens surtout que le « modou-modou » refusait de décliner son identité et opposait une farouche résistance face aux policiers qui voulaient lui faire quitter les lieux. La situation dégénère. Mais, les forces de l’ordre finissent par l’arrêter et l’embarquer au poste de police, menace de violence et refuse de montrer son identité.
Lors de son procès au tribunal, Abdou Lahat Diop aurait publiquement traité le juge d’être à la solde de Satan avant de lui lancer : « tu ne peux pas me juger, c’est Dieu seul qui peut me juger ». Des propos qui ont irrité le juge et les deux avocats du « modou modou » qui ont par la suite refusé de plaider son dossier, raconte notre source.
C’est l’occasion rêvée pour le juge de décider de son enfermement dans un asile destiné au fous et aux psychopathes dangereux de province.