Le 27 avril dernier, Mme Marcia S. Bernicat, Ambassadeur des États-Unis au Sénégal, signait une contribution pour exiger plus de « résultats positifs dans la lutte contre la corruption». Le lendemain, lors d'une audience au Palais, elle se faisait vertement tancer par le président Wade. Mais pour Jay Smith, le Chargé d'affaires de l'Ambassade des États-Unis, « c'était un dialogue, on a échangé des idées». Hier, en marge de la clôture de la Revue annuelle conjointe du portefeuille entre le gouvernement du Sénégal et l'Agence américaine pour le développement international (Usaid), le diplomate a indiqué que « l'Ambassadeur est là pour ces discours». Poursuivant, il ajoute : « C'est une discussion entre amis. C'est bien quand les amis se disent la vérité, ça fait partie de notre travail ».
D'ailleurs, ce ne sont pas ces cris d’orfraie qui les empêcheront de dire ce qu'ils pensent de la gouvernance en général et de la lutte contre la corruption en particulier. Et pour cause, ils entendent rester « vigilants» eu égard au montant de l'aide qu'ils accorderont aux populations sénégalaises pour les cinq prochaines années.
En effet, M. Smith a annoncé un milliard de dollars (500 milliards de francs Cfa) en faveur du Sénégal. «Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement des États-Unis a prévu, à travers l'Usaid et le Mcc, de fournir au Sénégal plus d'un milliard de dollars», a dit M. Smith qui indique : «C'est beaucoup d'argent du contribuable américain ».
Un investissement qui s'accompagne, à en croire l'officiel américain, de conditionnalités auxquelles le Sénégal devra se conformer. « En échange de ces fonds, le gouvernement des États-Unis et les citoyens américains vont bien entendu exiger de la transparence et de la responsabilité dans leur utilisation. afin de s'assurer que les bénéficiaires ciblés, c'est-à-dire les populations sénégalaises, accèdent à ces fonds», a fait savoir M. Smith. «Réaliser tous ces programmes, c'est aussi être très très exigeant pour la transparence, pour la sûreté de notre argent, de notre investissement». C'est pourquoi, ajoute-t-il, « on est constamment en train d'examiner l'environnement afin de nous assurer que l'argent est utilisé pour les raisons pour lesquelles il a été donné par les Populations des États-Unis qui payent les impôts. Et elles exigent que le Congrès utilisent l'argent de façon transparente. C’est pourquoi on est obligé d'être vigilant et ça continue ».
Une attitude qui, à en croire le Chargé d'affaires de l’Ambassade des Etats-Unis, « n’est pas spécialement pour le Sénégal, on fait la même chose dans tous les pays où on a des activités. On est vigilant pour sauvegarder l’investissement. C’est tout et c’est normal. Ce n’est pas quelque chose de très spécial pour ce pays ».
Bahir Fofana
Source Le Populaire
D'ailleurs, ce ne sont pas ces cris d’orfraie qui les empêcheront de dire ce qu'ils pensent de la gouvernance en général et de la lutte contre la corruption en particulier. Et pour cause, ils entendent rester « vigilants» eu égard au montant de l'aide qu'ils accorderont aux populations sénégalaises pour les cinq prochaines années.
En effet, M. Smith a annoncé un milliard de dollars (500 milliards de francs Cfa) en faveur du Sénégal. «Au cours des cinq prochaines années, le gouvernement des États-Unis a prévu, à travers l'Usaid et le Mcc, de fournir au Sénégal plus d'un milliard de dollars», a dit M. Smith qui indique : «C'est beaucoup d'argent du contribuable américain ».
Un investissement qui s'accompagne, à en croire l'officiel américain, de conditionnalités auxquelles le Sénégal devra se conformer. « En échange de ces fonds, le gouvernement des États-Unis et les citoyens américains vont bien entendu exiger de la transparence et de la responsabilité dans leur utilisation. afin de s'assurer que les bénéficiaires ciblés, c'est-à-dire les populations sénégalaises, accèdent à ces fonds», a fait savoir M. Smith. «Réaliser tous ces programmes, c'est aussi être très très exigeant pour la transparence, pour la sûreté de notre argent, de notre investissement». C'est pourquoi, ajoute-t-il, « on est constamment en train d'examiner l'environnement afin de nous assurer que l'argent est utilisé pour les raisons pour lesquelles il a été donné par les Populations des États-Unis qui payent les impôts. Et elles exigent que le Congrès utilisent l'argent de façon transparente. C’est pourquoi on est obligé d'être vigilant et ça continue ».
Une attitude qui, à en croire le Chargé d'affaires de l’Ambassade des Etats-Unis, « n’est pas spécialement pour le Sénégal, on fait la même chose dans tous les pays où on a des activités. On est vigilant pour sauvegarder l’investissement. C’est tout et c’est normal. Ce n’est pas quelque chose de très spécial pour ce pays ».
Bahir Fofana
Source Le Populaire