Jean Marie François Biagui, secrétaire général du Mfdc dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, souligne que ses « camarades » et lui-même ont appris dans la livraison du 17 novembre d’un quotidien de la place que le Mfdc serait soupçonné de tentative d’attentats à Dakar et qu’il serait même rendu coupable de menaces de mort contre des ministres. S’inscrivant totalement en faux contre de telles allégations sans fondement autrement qu’un souci de brouiller les cartes et de créer la confusion, il affirme que le maquis n’est mêlé ni de prés ni de loin aux menaces qui seraient proférées à l’encontre de certains membres du gouvernement comme le soutiendraient les journaux qui en ont fait cas. Aussi déclare-t-il, « s’il était question du Mfdc dont je suis le Secrétaire général, alors je m’inscrirais en faux contre ces allégations, autant que je les condamnerais avec la plus grande fermeté, au nom du mouvement et à mon nom propre » et de se demander « de quel Mfdc s’agirait-il ? »
Jean-Marie se prononce sur les Assises nationales
Le communiqué a aussi évoqué le problème des consultations citoyennes dont des membres du Mfdc ont pris part à Ziguinchor lors de l’installation du bureau départemental le 31 octobre dernier. Pour Jean Marie Biagui, « le groupe de contact du Mfdc est un groupe ad hoc interne au mouvement, ayant pour mission unique au sein du Mfdc : la facilitation dans le processus de réconciliation entre les différentes composantes du mouvement. Le groupe de contact n’est, donc, ni un organe exécutif, encore moins une structure décisionnelle, ni un porte-parole du Mfdc »
Sur la question des Assises nationales Jean Marie François Biagui affirme, qu’en 1995, dans une correspondance adressée au président de la République, Abdou Diouf et à l’Abbé Diamacoune Senghor, alors Secrétaire général du Mfdc, l’ancien président du Conseil, Mamadou Dia suggérait : « la tenue d’assises nationales comprenant, outre le Mfdc dans toutes ses composantes, le gouvernement, les partis politiques et les organisations et personnalités de la société civile. L’objectif de ses assises serait, en plus d’un cessez le feu contrôlé par les pays africains voisins et la démilitarisation de la Casamance, la définition d’un statut spécifique, s’inspirant de l’histoire et des réalités d’aujourd’hui. » L’acuité de la question nationale trouve dans les propos de Mamadou Dia, « une résonance aussi symbolique et politique. Tout autant qu’il n’est urgent, comme le suggérait déjà l’ancien président du Conseil, de résoudre définitivement et avec réalisme la crise casamançaise, en s’inspirant, de l’histoire et des réalités d’aujourd’hui », observe et fait observer Jean Marie Biagui avant de constater que « malheureusement, il ne s’est trouvé aucun Républicain , au Sénégal, pour saisir au vol ce ballon d’oxygène lancé Mamadou Dia. Tout au plus, assiste-t-on aujourd’hui treize ans après cette sortie de M. Dia à la tenue d’Assises dites nationales, à l’initiative de partis de l’opposition ».
Selon lui, l’objectif de ces « consisterait plutôt, pour leurs promoteurs, à bouter hors du pouvoir le président de la République et son régime ». « Comment comprendre que ni avant, ni pendant le déroulement de ces assises dites nationales, le secrétaire général du Mfdc que je suis n’ait été approché ès qualité ni de près ni de loin par aucune autorité se réclamant des organisateurs de ces dernières, quand on sait par ailleurs que le seul problème qui vaille fondamentalement la peine d’être traité, en tant qu’objet unique d’assises nationales est précisément le problème casamançais », s’interroge-t-il.
source sud quotidien
Jean-Marie se prononce sur les Assises nationales
Le communiqué a aussi évoqué le problème des consultations citoyennes dont des membres du Mfdc ont pris part à Ziguinchor lors de l’installation du bureau départemental le 31 octobre dernier. Pour Jean Marie Biagui, « le groupe de contact du Mfdc est un groupe ad hoc interne au mouvement, ayant pour mission unique au sein du Mfdc : la facilitation dans le processus de réconciliation entre les différentes composantes du mouvement. Le groupe de contact n’est, donc, ni un organe exécutif, encore moins une structure décisionnelle, ni un porte-parole du Mfdc »
Sur la question des Assises nationales Jean Marie François Biagui affirme, qu’en 1995, dans une correspondance adressée au président de la République, Abdou Diouf et à l’Abbé Diamacoune Senghor, alors Secrétaire général du Mfdc, l’ancien président du Conseil, Mamadou Dia suggérait : « la tenue d’assises nationales comprenant, outre le Mfdc dans toutes ses composantes, le gouvernement, les partis politiques et les organisations et personnalités de la société civile. L’objectif de ses assises serait, en plus d’un cessez le feu contrôlé par les pays africains voisins et la démilitarisation de la Casamance, la définition d’un statut spécifique, s’inspirant de l’histoire et des réalités d’aujourd’hui. » L’acuité de la question nationale trouve dans les propos de Mamadou Dia, « une résonance aussi symbolique et politique. Tout autant qu’il n’est urgent, comme le suggérait déjà l’ancien président du Conseil, de résoudre définitivement et avec réalisme la crise casamançaise, en s’inspirant, de l’histoire et des réalités d’aujourd’hui », observe et fait observer Jean Marie Biagui avant de constater que « malheureusement, il ne s’est trouvé aucun Républicain , au Sénégal, pour saisir au vol ce ballon d’oxygène lancé Mamadou Dia. Tout au plus, assiste-t-on aujourd’hui treize ans après cette sortie de M. Dia à la tenue d’Assises dites nationales, à l’initiative de partis de l’opposition ».
Selon lui, l’objectif de ces « consisterait plutôt, pour leurs promoteurs, à bouter hors du pouvoir le président de la République et son régime ». « Comment comprendre que ni avant, ni pendant le déroulement de ces assises dites nationales, le secrétaire général du Mfdc que je suis n’ait été approché ès qualité ni de près ni de loin par aucune autorité se réclamant des organisateurs de ces dernières, quand on sait par ailleurs que le seul problème qui vaille fondamentalement la peine d’être traité, en tant qu’objet unique d’assises nationales est précisément le problème casamançais », s’interroge-t-il.
source sud quotidien