Vous êtes passe par le repêchage pour obtenir une qualification en demi-finale ?
C’était une course difficile parce que je n’avais pas récupéré comme il le fallait après ma course du lundi. Mais Dieu merci j’y ai mis du cœur, j’ai pris la deuxième place de ma série, j’ai fait l’un des deux meilleurs temps qui donne droit à la qualification. Je suis satisfait parce que j’ai égalé mon record personnel (45’’03 secondes). Mais à vrai dire, mon objectif c’est de battre le record du Sénégal détenu par Amadou Gakou (45’’01) et qui date de longtemps (1968). J’espère pouvoir le faire lors des demi-finales de demain (ce mardi).
Vous êtes passé de 45’’59, votre performance de dimanche, à 45’’03 lundi. Qu’est-ce qui n’a pas marché lors de votre première course ?
J’avoue que j’étais plus confiant lors de la première course. Dimanche matin, quand je me suis réveillé je me sentais vraiment bien, mes jambes étaient vraiment légères, j’avais la confiance. Après dans la course j’ai connu des difficultés. D’abord, j’étais dans le couloir 1, qui est un peu difficile parce que tu es obligé de te battre pour éviter d’être largué parce le peloton devant. C’est l’effort que j’ai fourni pour être dans la vague qui m’a joué un mauvais tour car après le virage j’étais déjà fatigué. J’ai vu dans les commentaires les gens dire que j’ai abandonné à un moment, ce n’est pas ça, c’était la fatigue. Le 400 mètres est une course difficile, il faut savoir gérer. C’est pourquoi aujourd’hui (hier) lors du tour repêchage j’ai eu la bonne stratégie. J’ai bien géré la couse en sachant quand est-ce qu’il faut accélérer pour éviter d’être fatigué.
Après la course de dimanche on vous a vous aller à l’infirmerie et on s’est dit que tu n’allais pas pouvoir revenir en forme lundi pour le repêchage. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
J’étais fatigué et en même temps j’ai eu mal au dos, du coup je suis allé voir les médecins. C’était une bonne idée puisqu’ils m’ont remis d’aplomb pour me permettre de faire ma course aujourd’hui (hier). Franchement les médecins ont fait un bon boulot.
En demi-finale vous allez avoir le même couloir (1), est-ce que ça vous inquiète ?
(Rires). Si, si. J’étais dans le même couloir, mais cette fois-ci je saurai gérer ma course. La course du repêchage m’a permis de savoir que c’est à partir du deuxième virage que je dois accélérer. Je ne ferai pas les mêmes erreurs.
Avez-vous des chances en demi-finale alors que vos adversaires sont en dessous de 455 secondes ?
Je sais que ça va être difficile de décrocher la qualification pour la finale, mais je vais me battre. Ceux qui ont fait la course sous la barre des 45 secondes peuvent venir demain et perdre en vitesse. Parfois c’est aléatoire. Parfois tu fais 44 en série et une fois en demies ou en finale tu fais 45 secondes. Je suis confiant, je vais me battre jusqu’au bout.
Les perspectives ?
On va dire que je n’ai rien fait encore parce que je suis à ma 6e année de pratique de l’athlétisme. J’ai commencé la pratique en 2018, donc j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais là on est en compétition. L’objectif reste certes battre le record du Sénégal, mais je ne courrai pas que pour ça. Peut-être que je vais battre ce record demain (aujourd’hui). Je vais essayer de chercher et la qualification en finale des Jeux et la qualification au championnat du monde de 2025. Il faut faire un chrono de 44’’95 pour décrocher la qualification pour les mondiaux. Du coup, c’est un autre challenge que je me donne.
Pourquoi à votre avis les athlètes sénégalais peinent à battre le record du 400mètres ?
Je ne sais pas trop, mais à mon humble avis c’est parce que cette épreuve est très difficile et on a n’a beaucoup d’athlètes que se spécialisent dans ce domaine. Je suis là pour essayer de battre ce record. Le seul problème c’est que je n’ai pas commencé l’athlétisme très tôt. En plus je n’ai pas le soutien qu’il faut pour faire vraiment du haut niveau. Je n’ai pas de bourse pour aller me préparer dans les meilleurs endroits. Je suis un étudiant à l’Inseps (Institut National Supérieur de l’Education Populaire et du Sport) de Dakar. Pour préparer ces JO, il m’arrivait de venir en France pour deux mois et retourner au Sénégal pour faire mes cours, mes examens. Tout ça a été compliqué et ça n’aide pas dans la progression d’un athlète. Si je m’étais concentré que sur ma carrière d’athlète peut-être que je ferai mieux actuellement.
En 6 ans de pratique et vous voilà en demi-finale des Jeux Olympiques ?
Les gens croient difficilement que je n’ai fait que 6 ans de pratique. J’ai commencé l’athlétisme d’une bien particulière manière. C’était quand je passais le concours d’entrée à l’Inseps que le coach Pape Serigne Diène m’a détecté. Quand on faisait les 400 mètres, je portais des chaussures claquettes fermés et malgré tout j’ai claqué un chrono de 52 secondes.
Les gens se demandaient si j’étais un athlète confirmé ou pas. Pape Serigne Diène m’a ainsi demandé si je voulais devenir athlète. J’ai commencé la pratique. Un mois après, j’ai arrêté. Je me disais que je n’ai pas d’avenir avec l’athlétisme. Je suis resté pratiquement toute l’année sans m’entraîner.
C’est en juin que je suis revenu pour participer aux Jeux Universitaire africains de 2018. J’ai été sélectionné pour ces Jeux. J’ai pris quatrième à la finale de ces Jeux. C’est là que j’ai commencé à croire que je peux réellement faire carrière dans l’athlétisme. Je suis du village de Touly dans la commune de Keur Moussa, région de Thiès.
C’était une course difficile parce que je n’avais pas récupéré comme il le fallait après ma course du lundi. Mais Dieu merci j’y ai mis du cœur, j’ai pris la deuxième place de ma série, j’ai fait l’un des deux meilleurs temps qui donne droit à la qualification. Je suis satisfait parce que j’ai égalé mon record personnel (45’’03 secondes). Mais à vrai dire, mon objectif c’est de battre le record du Sénégal détenu par Amadou Gakou (45’’01) et qui date de longtemps (1968). J’espère pouvoir le faire lors des demi-finales de demain (ce mardi).
Vous êtes passé de 45’’59, votre performance de dimanche, à 45’’03 lundi. Qu’est-ce qui n’a pas marché lors de votre première course ?
J’avoue que j’étais plus confiant lors de la première course. Dimanche matin, quand je me suis réveillé je me sentais vraiment bien, mes jambes étaient vraiment légères, j’avais la confiance. Après dans la course j’ai connu des difficultés. D’abord, j’étais dans le couloir 1, qui est un peu difficile parce que tu es obligé de te battre pour éviter d’être largué parce le peloton devant. C’est l’effort que j’ai fourni pour être dans la vague qui m’a joué un mauvais tour car après le virage j’étais déjà fatigué. J’ai vu dans les commentaires les gens dire que j’ai abandonné à un moment, ce n’est pas ça, c’était la fatigue. Le 400 mètres est une course difficile, il faut savoir gérer. C’est pourquoi aujourd’hui (hier) lors du tour repêchage j’ai eu la bonne stratégie. J’ai bien géré la couse en sachant quand est-ce qu’il faut accélérer pour éviter d’être fatigué.
Après la course de dimanche on vous a vous aller à l’infirmerie et on s’est dit que tu n’allais pas pouvoir revenir en forme lundi pour le repêchage. Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
J’étais fatigué et en même temps j’ai eu mal au dos, du coup je suis allé voir les médecins. C’était une bonne idée puisqu’ils m’ont remis d’aplomb pour me permettre de faire ma course aujourd’hui (hier). Franchement les médecins ont fait un bon boulot.
En demi-finale vous allez avoir le même couloir (1), est-ce que ça vous inquiète ?
(Rires). Si, si. J’étais dans le même couloir, mais cette fois-ci je saurai gérer ma course. La course du repêchage m’a permis de savoir que c’est à partir du deuxième virage que je dois accélérer. Je ne ferai pas les mêmes erreurs.
Avez-vous des chances en demi-finale alors que vos adversaires sont en dessous de 455 secondes ?
Je sais que ça va être difficile de décrocher la qualification pour la finale, mais je vais me battre. Ceux qui ont fait la course sous la barre des 45 secondes peuvent venir demain et perdre en vitesse. Parfois c’est aléatoire. Parfois tu fais 44 en série et une fois en demies ou en finale tu fais 45 secondes. Je suis confiant, je vais me battre jusqu’au bout.
Les perspectives ?
On va dire que je n’ai rien fait encore parce que je suis à ma 6e année de pratique de l’athlétisme. J’ai commencé la pratique en 2018, donc j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais là on est en compétition. L’objectif reste certes battre le record du Sénégal, mais je ne courrai pas que pour ça. Peut-être que je vais battre ce record demain (aujourd’hui). Je vais essayer de chercher et la qualification en finale des Jeux et la qualification au championnat du monde de 2025. Il faut faire un chrono de 44’’95 pour décrocher la qualification pour les mondiaux. Du coup, c’est un autre challenge que je me donne.
Pourquoi à votre avis les athlètes sénégalais peinent à battre le record du 400mètres ?
Je ne sais pas trop, mais à mon humble avis c’est parce que cette épreuve est très difficile et on a n’a beaucoup d’athlètes que se spécialisent dans ce domaine. Je suis là pour essayer de battre ce record. Le seul problème c’est que je n’ai pas commencé l’athlétisme très tôt. En plus je n’ai pas le soutien qu’il faut pour faire vraiment du haut niveau. Je n’ai pas de bourse pour aller me préparer dans les meilleurs endroits. Je suis un étudiant à l’Inseps (Institut National Supérieur de l’Education Populaire et du Sport) de Dakar. Pour préparer ces JO, il m’arrivait de venir en France pour deux mois et retourner au Sénégal pour faire mes cours, mes examens. Tout ça a été compliqué et ça n’aide pas dans la progression d’un athlète. Si je m’étais concentré que sur ma carrière d’athlète peut-être que je ferai mieux actuellement.
En 6 ans de pratique et vous voilà en demi-finale des Jeux Olympiques ?
Les gens croient difficilement que je n’ai fait que 6 ans de pratique. J’ai commencé l’athlétisme d’une bien particulière manière. C’était quand je passais le concours d’entrée à l’Inseps que le coach Pape Serigne Diène m’a détecté. Quand on faisait les 400 mètres, je portais des chaussures claquettes fermés et malgré tout j’ai claqué un chrono de 52 secondes.
Les gens se demandaient si j’étais un athlète confirmé ou pas. Pape Serigne Diène m’a ainsi demandé si je voulais devenir athlète. J’ai commencé la pratique. Un mois après, j’ai arrêté. Je me disais que je n’ai pas d’avenir avec l’athlétisme. Je suis resté pratiquement toute l’année sans m’entraîner.
C’est en juin que je suis revenu pour participer aux Jeux Universitaire africains de 2018. J’ai été sélectionné pour ces Jeux. J’ai pris quatrième à la finale de ces Jeux. C’est là que j’ai commencé à croire que je peux réellement faire carrière dans l’athlétisme. Je suis du village de Touly dans la commune de Keur Moussa, région de Thiès.