«Je pense que si toutes les familles Diam sont touchées par ces désastres, c’est une pure coïncidence. Car il y a d’autres familles qui sont touchées comme nous», confie d’emblée Marie-Thérèse Sané, fille d’Elisabeth Diam, qui habite la première maison ravagée des Diam que nous avons visitée, dimanche à Joal-Fadiouth. Une demeure dont la toiture s’est envolée, les murs se sont écroulés, les cocotiers, les dattiers et les eucalyptus arrachés par la bourrasque qui a accompagné la tornade.
Aussi, pendant que les ouvriers s’attelaient à refaire la toiture disparue de la maison, les arbres couchés par terre, parés de jolies fleurs hélas si prometteuses, sont découpés par un charpentier qui, scie à la main, tente de dégager la cour pour redonner de l’allure à cette concession dévastée. Et le spectacle est le même dans toutes les familles Diam de Joal. Car la zone la plus touchée de cette petite ville côtière est habitée par les Diam.
Dans une autre maison, un arbre qui a vécu 200 ans, selon les anciens, déraciné par la bourrasque, a fini de s’affaler dans toute son immensité. Les débris de briques montraient d’ailleurs la force avec laquelle l’arbre s’est écrasé sur le bâtiment.
«Nous avons dormi à la belle étoile. Ma mère qui heureusement est solide a reçu toute la pluie sur elle. Le lendemain, elle a dormi chez notre voisin dont la maison a été épargnée et que nous remercions beaucoup pour toute l’aide qu’il nous a apportée», ajoute Marie-Thérèse Sané.
La situation chez Ngoné Diam n’est guère meilleure. «Avant d’arriver ici, la tempête a dévasté un dancing où elle a fait des dégâts moins importants. Par contre, elle a sérieusement touché l’école privée catholique qui a vu la moitié de son mur s’affaisser sous l’effet du vent violent. «Mais c’est quand même bizarre que ce soit toutes les maisons de la famille Diam de Joal-Fadiouth qui ont été presque détruites par cette tornade. Si on se référait à nos traditions, on ferait sûrement appel aux esprits pour qu’ils nous édifient par rapport à cette situation. Parce que cela ne peut pas être le fruit du hasard», confie Mamadou Ndiaye, un quinquagénaire, membre de la famille Diam.
Recours toujours à la métaphysique pour justifier ce qui s’est passé lors de cette nuit qui a vu plusieurs habitations de Joal céder sous l’effet du vent violent et de la pluie, le vieil homme ne manque pas de confier que c’est sans doute parce que les anciens avaient consenti des sacrifices de moutons, au mois de mai, comme offrande des quatre «penc» de la ville, que les dégâts ont été limités. Il se dit convaincu qu’il y a du mystique derrière cette tempête et estime que s’il n’y a pas eu plus de dégâts, c’est à cause des offrandes. Aussi, il exhorte les populations à accorder plus d’attention à la chose mystique à Joal.
source Le Populaire
Aussi, pendant que les ouvriers s’attelaient à refaire la toiture disparue de la maison, les arbres couchés par terre, parés de jolies fleurs hélas si prometteuses, sont découpés par un charpentier qui, scie à la main, tente de dégager la cour pour redonner de l’allure à cette concession dévastée. Et le spectacle est le même dans toutes les familles Diam de Joal. Car la zone la plus touchée de cette petite ville côtière est habitée par les Diam.
Dans une autre maison, un arbre qui a vécu 200 ans, selon les anciens, déraciné par la bourrasque, a fini de s’affaler dans toute son immensité. Les débris de briques montraient d’ailleurs la force avec laquelle l’arbre s’est écrasé sur le bâtiment.
«Nous avons dormi à la belle étoile. Ma mère qui heureusement est solide a reçu toute la pluie sur elle. Le lendemain, elle a dormi chez notre voisin dont la maison a été épargnée et que nous remercions beaucoup pour toute l’aide qu’il nous a apportée», ajoute Marie-Thérèse Sané.
La situation chez Ngoné Diam n’est guère meilleure. «Avant d’arriver ici, la tempête a dévasté un dancing où elle a fait des dégâts moins importants. Par contre, elle a sérieusement touché l’école privée catholique qui a vu la moitié de son mur s’affaisser sous l’effet du vent violent. «Mais c’est quand même bizarre que ce soit toutes les maisons de la famille Diam de Joal-Fadiouth qui ont été presque détruites par cette tornade. Si on se référait à nos traditions, on ferait sûrement appel aux esprits pour qu’ils nous édifient par rapport à cette situation. Parce que cela ne peut pas être le fruit du hasard», confie Mamadou Ndiaye, un quinquagénaire, membre de la famille Diam.
Recours toujours à la métaphysique pour justifier ce qui s’est passé lors de cette nuit qui a vu plusieurs habitations de Joal céder sous l’effet du vent violent et de la pluie, le vieil homme ne manque pas de confier que c’est sans doute parce que les anciens avaient consenti des sacrifices de moutons, au mois de mai, comme offrande des quatre «penc» de la ville, que les dégâts ont été limités. Il se dit convaincu qu’il y a du mystique derrière cette tempête et estime que s’il n’y a pas eu plus de dégâts, c’est à cause des offrandes. Aussi, il exhorte les populations à accorder plus d’attention à la chose mystique à Joal.
source Le Populaire