Le comportement "corrupteur" de la société sénégalaise clouée au pilori. Le Dr Khadim Mbacké a fait allusion en montrant son regret de voir d'éminentes personnalités de l'État du Sénégal être citées dans des affaires de corruption.
Le chercheur de l'Institut Fondamental d'Afrique noire (Ifan) a évoqué l'affaire Ségura, du nom de l'ex-représentant résident du Fmi au Sénégal. L'affaire occupe toujours l'actualité, le président est désigné comme étant l'unique responsable.
"Comme c'est le premier des Sénégalais qui corrompt, cela veut dire que personne n'est épargnée", se désole Dr Mbacké. La corruption a touché toutes les couches, même les universitaires sont de plain-pied dans ce fléau.
Comme pour lui emboîter le pas, Mouhamadou Mbodj, du Forum civil, précise que dans ce pays, les gens s'approchent des marabouts pour avoir certains privilèges. Sur ce, il y a un corrupteur et un corrompu, a-t-il affirmé. Donc ce sont les marabouts qui sont les corrupteurs en de telles circonstances et les talibés, les corrompus. Toujours selon Dr Mbacké, la corruption est définie par l'Islam comme l'altération, la décomposition etc.
M. Diallo, représentant de l'Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), a laissé entendre que le chef de L'État a plusieurs fois tenter de les corrompre. "l'État corrupteur" est ainsi dénoncé. C'est de la "corruption institutionnelle", définissent les panélistes. Poursuivant le même sillage, il précise que son syndicat a toujours fustigé une telle démarche.
Les élus locaux présents ont aussi reconnu que la corruption est présente dans les collectivités locales. Ils expliquent cet état des choses par la demande qui est de loin supérieure à l'offre à cause des moyens limités des collectivités locales. Tous ces actes ont existé avant l'alternance mais aujourd'hui, la corruption continue et gagne du terrain.
En répondant aux questions des intervenants, les panélistes ont toutefois préconisé à l'État au premier plan au renforcement des mesures de préventions. Ils ont également appelé au changement de comportement car estiment-ils, les gens font la confusion entre "Téranga Sénégalaise" à la corruption.
A en croire M. Mbodj du Forum civil, les actes de corruption gagnent de plus en plus les cérémonies de tous genres dans ce pays. "Aujourd'hui, on voit dans les cérémonies des sommes faramineuses, ce qui révèle une fois la dépravation de nos mœurs ancestrales", dira-t-il avant d'inciter à privilégier la communication et la sensibilisation des citoyens Sénégalais. "Il faut sanctionner. Qu'elle soit positive ou négative, seule la sanction peut mettre fin à ces pratiques illicites qui gangrènent notre société", ont-ils argué.
Le chercheur de l'Institut Fondamental d'Afrique noire (Ifan) a évoqué l'affaire Ségura, du nom de l'ex-représentant résident du Fmi au Sénégal. L'affaire occupe toujours l'actualité, le président est désigné comme étant l'unique responsable.
"Comme c'est le premier des Sénégalais qui corrompt, cela veut dire que personne n'est épargnée", se désole Dr Mbacké. La corruption a touché toutes les couches, même les universitaires sont de plain-pied dans ce fléau.
Comme pour lui emboîter le pas, Mouhamadou Mbodj, du Forum civil, précise que dans ce pays, les gens s'approchent des marabouts pour avoir certains privilèges. Sur ce, il y a un corrupteur et un corrompu, a-t-il affirmé. Donc ce sont les marabouts qui sont les corrupteurs en de telles circonstances et les talibés, les corrompus. Toujours selon Dr Mbacké, la corruption est définie par l'Islam comme l'altération, la décomposition etc.
M. Diallo, représentant de l'Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), a laissé entendre que le chef de L'État a plusieurs fois tenter de les corrompre. "l'État corrupteur" est ainsi dénoncé. C'est de la "corruption institutionnelle", définissent les panélistes. Poursuivant le même sillage, il précise que son syndicat a toujours fustigé une telle démarche.
Les élus locaux présents ont aussi reconnu que la corruption est présente dans les collectivités locales. Ils expliquent cet état des choses par la demande qui est de loin supérieure à l'offre à cause des moyens limités des collectivités locales. Tous ces actes ont existé avant l'alternance mais aujourd'hui, la corruption continue et gagne du terrain.
En répondant aux questions des intervenants, les panélistes ont toutefois préconisé à l'État au premier plan au renforcement des mesures de préventions. Ils ont également appelé au changement de comportement car estiment-ils, les gens font la confusion entre "Téranga Sénégalaise" à la corruption.
A en croire M. Mbodj du Forum civil, les actes de corruption gagnent de plus en plus les cérémonies de tous genres dans ce pays. "Aujourd'hui, on voit dans les cérémonies des sommes faramineuses, ce qui révèle une fois la dépravation de nos mœurs ancestrales", dira-t-il avant d'inciter à privilégier la communication et la sensibilisation des citoyens Sénégalais. "Il faut sanctionner. Qu'elle soit positive ou négative, seule la sanction peut mettre fin à ces pratiques illicites qui gangrènent notre société", ont-ils argué.
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