Après le renvoi du 16 février dernier, hier au Bloc des madeleines, la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar a confirmé la peine de trois ans de prison ferme infligée au directeur de publication du quotidien 24 Heures Chrono, El Malick Seck, qui n’était pas présent lors de l’énoncé du verdict. Une lourde peine pour le directeur de publication de 24 Heures Chrono, qui est ainsi une victime de l’article 80. Désolant et triste selon certains conseils du prévenu, qui vont se concerter avec ce dernier, à propos d’un pourvoi en cassation. «Pour nous militants des droits de l’Homme, le combat va continuer. Et dans aucun pays qui respecte des droits de l’Homme, vous ne verrez un journaliste condamné à trois ans de prison, pour le simple fait de ses écrits», lance un des avocats de la défense, Me Assane Dioma Ndiaye. Ce dernier renseigne d’ailleurs : «Récemment à Genève, on a évoqué l’affaire d’un journaliste sénégalais (jugé au Canada). Mais, ce qu’on a omis de dire, c’est qu’on l’a simplement condamné à une peine pécuniaire. Le juge canadien n’a jamais condamné à une peine ferme. Et, c’est la raison pour laquelle nous allons certainement nous pourvoir en cassation, mais pour le principe, nous battre pour que la liberté d’expression soit sauvegardée au Sénégal.»
Pour rappel, l’article en question qui vaut à El Malick Seck son déferrement au Parquet avant d’être condamné, fait référence à des faits qui se seraient passés en 2004. Une affaire, qui avait été soulevée par la presse à l’époque et qui, comme souligné dans l’article, concernait l’attaque des agences de la Bceao dans les villes de Bouaké et Korogho.
source le quotidien
Pour rappel, l’article en question qui vaut à El Malick Seck son déferrement au Parquet avant d’être condamné, fait référence à des faits qui se seraient passés en 2004. Une affaire, qui avait été soulevée par la presse à l’époque et qui, comme souligné dans l’article, concernait l’attaque des agences de la Bceao dans les villes de Bouaké et Korogho.
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