Trois sniffs
Arrêté le 1er janvier près du parc de Saint-Jean (lire nos éditions du 6 janvier), D. était convoqué hier matin par la justice en vue de la prolongation de sa détention préventive. Durant l’audience, on apprend que le jour du drame, la victime a passé la soirée, notamment avec sa belle-sœur, à L’Usine. A la sortie de l’établissement, la future victime s’approche d’un dealer africain et lui demande un gramme de cocaïne. La transaction s’effectue et le Néerlandais consommera l’héroïne un peu plus tard. Il en sniffera trois fois, à quinze minutes d’intervalle. «Il s’est retrouvé dans un état de somnolence, explique une source proche du dossier. Puis, il s’est endormi et ne s’est plus jamais réveillé.»
Prolongé d’un mois
Un témoin, probablement la belle-sœur de la victime, désigne D. comme le probable dealer. «Ce n’est pas moi, répète l’intéressé. J’ai bel et bien parlé et sympathisé avec la victime mais je ne la connaissais pas avant ce soir-là. Je ne savais même pas où elle habitait. Je ne lui ai pas remis de stupéfiants, je n’en avais pas.» A l’issue de l’audience, la Chambre d’accusation a prolongé d’un mois la détention préventive de l’inculpé, soupçonné d’homicide par négligence, pour les besoins de l’enquête. Selon son avocat, cette accusation «ne tient pas la route puisque même la juge déclare que les dealers ne savent pas toujours ce qu’ils vendent».
La semaine dernière, la police avait déjà interpellé J., un trafiquant malien. On lui reproche d’avoir écoulé de la fausse cocaïne qui a provoqué des malaises graves chez plusieurs consommateurs. Agé de 22 ans, il a en effet vendu le 26 décembre deux boulettes de cocaïne à deux Genevois de 27 et 42 ans. W., un Ivoirien en voie d’expulsion, a également été arrêté, pour les mêmes motifs, le 31 décembre.
Au moins deux autres clients ont dû être hospitalisés. Ils ont été pris d’un malaise après avoir sniffé la drogue. L’un des deux était encore dans un état comateux en fin de semaine dernière. D’autres lots suspects pourraient encore circuler sur le marché.
source ; http://www.tdg.ch/ / leral.net
Arrêté le 1er janvier près du parc de Saint-Jean (lire nos éditions du 6 janvier), D. était convoqué hier matin par la justice en vue de la prolongation de sa détention préventive. Durant l’audience, on apprend que le jour du drame, la victime a passé la soirée, notamment avec sa belle-sœur, à L’Usine. A la sortie de l’établissement, la future victime s’approche d’un dealer africain et lui demande un gramme de cocaïne. La transaction s’effectue et le Néerlandais consommera l’héroïne un peu plus tard. Il en sniffera trois fois, à quinze minutes d’intervalle. «Il s’est retrouvé dans un état de somnolence, explique une source proche du dossier. Puis, il s’est endormi et ne s’est plus jamais réveillé.»
Prolongé d’un mois
Un témoin, probablement la belle-sœur de la victime, désigne D. comme le probable dealer. «Ce n’est pas moi, répète l’intéressé. J’ai bel et bien parlé et sympathisé avec la victime mais je ne la connaissais pas avant ce soir-là. Je ne savais même pas où elle habitait. Je ne lui ai pas remis de stupéfiants, je n’en avais pas.» A l’issue de l’audience, la Chambre d’accusation a prolongé d’un mois la détention préventive de l’inculpé, soupçonné d’homicide par négligence, pour les besoins de l’enquête. Selon son avocat, cette accusation «ne tient pas la route puisque même la juge déclare que les dealers ne savent pas toujours ce qu’ils vendent».
La semaine dernière, la police avait déjà interpellé J., un trafiquant malien. On lui reproche d’avoir écoulé de la fausse cocaïne qui a provoqué des malaises graves chez plusieurs consommateurs. Agé de 22 ans, il a en effet vendu le 26 décembre deux boulettes de cocaïne à deux Genevois de 27 et 42 ans. W., un Ivoirien en voie d’expulsion, a également été arrêté, pour les mêmes motifs, le 31 décembre.
Au moins deux autres clients ont dû être hospitalisés. Ils ont été pris d’un malaise après avoir sniffé la drogue. L’un des deux était encore dans un état comateux en fin de semaine dernière. D’autres lots suspects pourraient encore circuler sur le marché.
source ; http://www.tdg.ch/ / leral.net