Voitures de luxe, villas et appartements en France, Falcon 50 à sa disposition, travaux, et comptes et mécomptes de l’Anoci, tout y est vraisemblablement passé, lors d’une nuit harassante et d’un interrogatoire long de 17 heures. Une véritable torture pour un garçon à la réputation plutôt douillette. Il avait pris soin de se vêtir d’une Djellaba et d’un attirail vestimentaire de dignitaire religieux à faire pâlir un mokhadam soufi, insoupçonnable de telles infamies.
La presse s’est déportée sur les lieux, les foules aussi, y passant la nuit pour soutenir celui qui symbolise la chasse aux sorcières et la chasse aux avoirs mal acquis. Les confrères nous ont dévoilé à la minute près, le défilé des amis de Karim Wade et nous ont décrit les peurs et les déballages des uns et des autres, les séances de « je ne plonge pas seul », les cris d’orfraies de ceux qui ne se gênaient pas hier d’utiliser les méthodes qu’ils décrient aujourd’hui, pour humilier Idrissa Seck , ou Macky Sall, voire Abdoul Aziz Tall ou autres lampistes socialistes non « transhumables » à l’époque de Idy Roi et Jardinier des rêves de Wade. Nous allons rentrer en pleine guerre médiatique, guerre d’influence et de tactique de manipulation en prime. Que nous prépare-t-on ?
Des scénarios qui nous démontreraient que les voleurs indiqués ne sont pas les seuls et que seuls diffèrent entre eux les volumes des montants dérobés à notre trésor public ? Nous verrons bien. Nous frôlons la nausée et l’écœurement face au spectacle que nous offre cette classe politique qui nous a éloignés du développement si ce n’est celui des affaires déguisées en boules puantes, qu’ils se balancent à la figure comme dans une cour de récréation peuplée de sales garnements.
Comment faire prendre conscience aux populations des ruptures et changements fondamentaux que nous devons opérer si nos guides sont tellement insouciants et si peu arcboutés sur nos principes fondamentaux ? Où a-ton vu quelqu’un balayer efficacement un escalier en commençant par le bas ? Ce sont là des questions que l’on peut légitimement se poser si l’on veut garder quelque espoir de justice et de développement.
En tous cas le feuilleton Karim Wade, sous-titré « Ali Baba et les 40 voleurs » ne va pas nous amuser durant 5 ans. Le défilé des caciques du régime de Wade à Colobane ne peuvent faire office de programme de développement de notre pays. On nous a vendu « Yonnu Yokkuté » et non « Yonnu Colobane » comme programme, et la chronique quotidienne des convoqués bruyamment médiatisée, ne pourra pas faire longtemps office de cache-misère, lorsqu’on constate le marasme qui s’est emparé de notre pays, comme tétanisé par cette inquisition quotidienne aux biens mal acquis, qui nous semble sans fin et surtout sans issue autre que catastrophique pour toute notre classe politique totalement décrédibilisée si la bonne justice n’est pas appliquée.
On va vers un grand déballage indigne de notre historique démocratie, qui en fait n’aurait été qu’un leurre, car nos gouvernants ne s’en seraient servis que pour mieux nous spolier. Navrant et criminel procédé. Alors brandir la tête de Karim Wade comme étendard de la justice populaire, ne suffira pas à faire oublier que ses turpitudes si elles sont avérées, n’ont pu être commises qu’en complicité avec les tenants de notre hypocrite culture qui veut qu’on donne toujours une primes de l’honneur à celui qui possède des biens et se trouve en position de renforcer nos propres positions.
Combien parmi ceux qui l’accablent aujourd’hui et le clouent au pilori, étaient prêts à se prosterner à ses pieds le temps de sa toute-puissance de ministre du ciel et de la terre ? Juste pour quelques postes d’où ils auraient pu eux-aussi avoir accès au festin ? Combien d’entre eux méritaient leurs positions qui de toute façon n’étaient pas dues à leurs capacités intellectuelles mais à la souplesse de leurs colonnes vertébrales.
Certains s’étranglent aujourd’hui pour dire qu’interroger Karim Wade durant 15 heures, est un véritable supplice. Se sont-ils émus lorsque ce denier fit traverser une horreur de vie aux travailleurs de Jean Lefèvre juste pour avoir la peau de leur patron Bara Tall qui ne voulait pas goûter à la saveur rance de ses mocassins ?
Dans tout ce déballage, il y a une question que personne n’ose poser et qui serait intéressante, quoiqu’on va convoquer le sieur Jaber, qui a un embryon de réponse à celle-ci : A qui appartient le Falcon 50 dans lequel volaient Karim Wade et d’autres pontes du régime de son père ? Au nom de quelle société, est-il immatriculé au Luxembourg sous le matricule Guaj 50 ? Qui en sont les actionnaires qui se partagent les bénéfices liés aux paiements du Sénégal qui règle rubis sur l’ongle les factures liées à sa location ? Et si on interrogeait Abdoulaye Wade à ce propos ? Zut !!! Alioune Ndao nous a dit que notre culture ne nous le permettait pas. Quel dommage.
En attendant, il peut dire à son fils : « Je dirai à ta maman que tu as bien résisté ».
Nettali
La presse s’est déportée sur les lieux, les foules aussi, y passant la nuit pour soutenir celui qui symbolise la chasse aux sorcières et la chasse aux avoirs mal acquis. Les confrères nous ont dévoilé à la minute près, le défilé des amis de Karim Wade et nous ont décrit les peurs et les déballages des uns et des autres, les séances de « je ne plonge pas seul », les cris d’orfraies de ceux qui ne se gênaient pas hier d’utiliser les méthodes qu’ils décrient aujourd’hui, pour humilier Idrissa Seck , ou Macky Sall, voire Abdoul Aziz Tall ou autres lampistes socialistes non « transhumables » à l’époque de Idy Roi et Jardinier des rêves de Wade. Nous allons rentrer en pleine guerre médiatique, guerre d’influence et de tactique de manipulation en prime. Que nous prépare-t-on ?
Des scénarios qui nous démontreraient que les voleurs indiqués ne sont pas les seuls et que seuls diffèrent entre eux les volumes des montants dérobés à notre trésor public ? Nous verrons bien. Nous frôlons la nausée et l’écœurement face au spectacle que nous offre cette classe politique qui nous a éloignés du développement si ce n’est celui des affaires déguisées en boules puantes, qu’ils se balancent à la figure comme dans une cour de récréation peuplée de sales garnements.
Comment faire prendre conscience aux populations des ruptures et changements fondamentaux que nous devons opérer si nos guides sont tellement insouciants et si peu arcboutés sur nos principes fondamentaux ? Où a-ton vu quelqu’un balayer efficacement un escalier en commençant par le bas ? Ce sont là des questions que l’on peut légitimement se poser si l’on veut garder quelque espoir de justice et de développement.
En tous cas le feuilleton Karim Wade, sous-titré « Ali Baba et les 40 voleurs » ne va pas nous amuser durant 5 ans. Le défilé des caciques du régime de Wade à Colobane ne peuvent faire office de programme de développement de notre pays. On nous a vendu « Yonnu Yokkuté » et non « Yonnu Colobane » comme programme, et la chronique quotidienne des convoqués bruyamment médiatisée, ne pourra pas faire longtemps office de cache-misère, lorsqu’on constate le marasme qui s’est emparé de notre pays, comme tétanisé par cette inquisition quotidienne aux biens mal acquis, qui nous semble sans fin et surtout sans issue autre que catastrophique pour toute notre classe politique totalement décrédibilisée si la bonne justice n’est pas appliquée.
On va vers un grand déballage indigne de notre historique démocratie, qui en fait n’aurait été qu’un leurre, car nos gouvernants ne s’en seraient servis que pour mieux nous spolier. Navrant et criminel procédé. Alors brandir la tête de Karim Wade comme étendard de la justice populaire, ne suffira pas à faire oublier que ses turpitudes si elles sont avérées, n’ont pu être commises qu’en complicité avec les tenants de notre hypocrite culture qui veut qu’on donne toujours une primes de l’honneur à celui qui possède des biens et se trouve en position de renforcer nos propres positions.
Combien parmi ceux qui l’accablent aujourd’hui et le clouent au pilori, étaient prêts à se prosterner à ses pieds le temps de sa toute-puissance de ministre du ciel et de la terre ? Juste pour quelques postes d’où ils auraient pu eux-aussi avoir accès au festin ? Combien d’entre eux méritaient leurs positions qui de toute façon n’étaient pas dues à leurs capacités intellectuelles mais à la souplesse de leurs colonnes vertébrales.
Certains s’étranglent aujourd’hui pour dire qu’interroger Karim Wade durant 15 heures, est un véritable supplice. Se sont-ils émus lorsque ce denier fit traverser une horreur de vie aux travailleurs de Jean Lefèvre juste pour avoir la peau de leur patron Bara Tall qui ne voulait pas goûter à la saveur rance de ses mocassins ?
Dans tout ce déballage, il y a une question que personne n’ose poser et qui serait intéressante, quoiqu’on va convoquer le sieur Jaber, qui a un embryon de réponse à celle-ci : A qui appartient le Falcon 50 dans lequel volaient Karim Wade et d’autres pontes du régime de son père ? Au nom de quelle société, est-il immatriculé au Luxembourg sous le matricule Guaj 50 ? Qui en sont les actionnaires qui se partagent les bénéfices liés aux paiements du Sénégal qui règle rubis sur l’ongle les factures liées à sa location ? Et si on interrogeait Abdoulaye Wade à ce propos ? Zut !!! Alioune Ndao nous a dit que notre culture ne nous le permettait pas. Quel dommage.
En attendant, il peut dire à son fils : « Je dirai à ta maman que tu as bien résisté ».
Nettali