Paulo Bandini avait une annonce de taille à faire. Ce journaliste sportif a annoncé au monde entier que désormais, il s'appelait "Nicky Bandini". Car ce Britannique est transgenre. Vendredi 16 août, Nicky Bandini a rédigé une tribune dans les pages du journal "The Guardian", dont elle est rédatrice depuis 2006.
"Je suis transgenre", écrit la spécialiste de la Série A italienne, le Championnat d'Italie de football. "Je sais que ces mots peuvent en choquer certains. Après avoir lutté contre une dysphorie de genre (ndlr : détresse ressentie en raison de l'inéquation avec le sexe assigné) pendant presque toute ma vie, il m'a fallu près de trois décennies et demi pour être capable de le dire haut et fort."
Un témoignage à coeur ouvert
Nicky Bandini a d'ores et déjà modifié sa page sur "The Guardian", éditant son prénom et sa photo. "J'ai écrit mon dernier article sous le nom de Paolo Bandini. Dès à présent, ça sera Nicky. " Et, est consciente que son geste est rempli de bravoure, dans le milieu très masculin et codifié qu'est le journalisme sportif. "Le journalisme sportif n'est pas toujours un endroit accueillant pour les hommes qui ne sont pas hétérosexuels, explique-t-elle. Et c'est aussi le cas des sports qui ont les plus grosses audiences et l'attention des médias."
Une référence à l'homophobie qui règne notamment sur les terrains de football et de basketball. Un témoignage à coeur ouvert qui a mis la larme à l'oeil à plusieurs internautes.
"Je suis transgenre", écrit la spécialiste de la Série A italienne, le Championnat d'Italie de football. "Je sais que ces mots peuvent en choquer certains. Après avoir lutté contre une dysphorie de genre (ndlr : détresse ressentie en raison de l'inéquation avec le sexe assigné) pendant presque toute ma vie, il m'a fallu près de trois décennies et demi pour être capable de le dire haut et fort."
Un témoignage à coeur ouvert
Nicky Bandini a d'ores et déjà modifié sa page sur "The Guardian", éditant son prénom et sa photo. "J'ai écrit mon dernier article sous le nom de Paolo Bandini. Dès à présent, ça sera Nicky. " Et, est consciente que son geste est rempli de bravoure, dans le milieu très masculin et codifié qu'est le journalisme sportif. "Le journalisme sportif n'est pas toujours un endroit accueillant pour les hommes qui ne sont pas hétérosexuels, explique-t-elle. Et c'est aussi le cas des sports qui ont les plus grosses audiences et l'attention des médias."
Une référence à l'homophobie qui règne notamment sur les terrains de football et de basketball. Un témoignage à coeur ouvert qui a mis la larme à l'oeil à plusieurs internautes.