N’avez-vous pas eu le trac en jouant dans ce téléfilm ?
Non pas du tout, car j’ai eu à faire un passage au théâtre. J’ai vraiment grandi dans ce milieu. Il est vrai que c’est par le biais de l’animation que j’ai été révélé au grand public. Cependant rien qu’à me voir évoluer avec mon style, on se rend compte que je peux bien incarner plusieurs personnages. En me regardant à la télé, on est obligé d’admettre que je ne me contente pas de mettre de l’ambiance, j’interprète également des personnages.
Comment avez vous vécu le casting ?
Il est vrai que cela n’a pas été facile. Les producteurs avaient contacté beaucoup de personnes qui ressemblent à Youssou Ndour. Cela vous paraitra bizarre, mais lorsqu’Omar m’a contacté je n’étais vraiment pas emballé. Devant son insistance, j’ai du accepter. Mais même le jour du casting, je ne me sentais toujours pas dedans. Apres, on m’a demandé de marcher un peu comme Youssou Ndour et surtout d’utiliser le langage du Roi du Mbalakh. Comme je l’ai beaucoup observé, j’ai remarqué qu’il avait l’habitude d’utiliser un terme en wolof en terminant sa phrase par « affaire bo khamene té ni que »..J’ai improvisé sur cela et cela a marché. Il faut aussi reconnaitre que c’est aussi une certaine ressemblance physique avec Youssou Ndour qui a sûrement penché en ma faveur. Pour moi c’est cela, aussi, qui fait le charme de notre téléfilm. Il ne s’agit pas d’incarner absolument un personnage, mais nous aimerions que le spectateur qui suit le film sache identifier facilement la personnalité que nous essayons d’incarner. Je pense que le résultat que nous avons obtenu est très satisfaisant. Thiamas n’a pas utilisé le nom de Youssou Ndour dans ce film.
Comment avez-vous été engagé dans ce téléfilm
Il faut dire qu’en participant à cette œuvre, j’ai voulu accomplir une noble mission en ma qualité de sénégalais. Au moment où nous avons tous senti que la situation peut dégénérer dans notre pays, nous avons accepté de jouer un rôle pour faire baisser la tension. Il s’agit plutôt de faire réfléchir ces leaders avec cette histoire de mouton qui représente le Sénégal pour qu’ils ne sacrifient pas ce pays. Tout l’intérêt du film se trouve dans ce symbolisme. Nous avons usé de l’arme de l’humour pour rappeler à tous les candidats que les hommes passent, mais les institutions demeurent. Au Sénégal, nous avons toujours su préserver cette unité qui fait notre force. Il ne faudrait pas tout brûler à cause d’élections. Il faut se retrouver autour de l’essentiel et éviter de croire qu’un seul homme peut régler tous nos problèmes. Personne seul ne peut arriver à tout régler. C’est ainsi qu’on m’a explique les choses et à mon arrivée j’ai incarné mon personnage avec une grande facilité.
Comment êtes-vous entré dans la peau de votre personnage ?
J’étais conscient du challenge, mais je me suis engagé, car il y avait un défi à relever. J’étais sûr qu’il fallait donner du relief à ce personnage. Je me suis engagé sans hésiter, car je suis pour la promotion d’un théâtre de qualité. Il est vrai qu’il n’est pas aisé d’interpréter des personnages de cette dimension. Il n’est pas banal d’entrer dans la peau d’Abdoulaye Wade par exemple. Il ne s’agit pas d’interpréter le rôle d’un sénégalais lambda, mais plutôt d’entrer dans la peau d’un sénégalais entièrement à part. Ceci est aussi valable pour Youssou Ndour. Je ne me suis pas laissé écraser par la personnalité du musicien, mais j’ai su rapidement faire le distinguo et comprendre qu’il fallait tout simplement lui donner une âme dans le, film et
s’en arrêter là.
Lesenegalais.net
Non pas du tout, car j’ai eu à faire un passage au théâtre. J’ai vraiment grandi dans ce milieu. Il est vrai que c’est par le biais de l’animation que j’ai été révélé au grand public. Cependant rien qu’à me voir évoluer avec mon style, on se rend compte que je peux bien incarner plusieurs personnages. En me regardant à la télé, on est obligé d’admettre que je ne me contente pas de mettre de l’ambiance, j’interprète également des personnages.
Comment avez vous vécu le casting ?
Il est vrai que cela n’a pas été facile. Les producteurs avaient contacté beaucoup de personnes qui ressemblent à Youssou Ndour. Cela vous paraitra bizarre, mais lorsqu’Omar m’a contacté je n’étais vraiment pas emballé. Devant son insistance, j’ai du accepter. Mais même le jour du casting, je ne me sentais toujours pas dedans. Apres, on m’a demandé de marcher un peu comme Youssou Ndour et surtout d’utiliser le langage du Roi du Mbalakh. Comme je l’ai beaucoup observé, j’ai remarqué qu’il avait l’habitude d’utiliser un terme en wolof en terminant sa phrase par « affaire bo khamene té ni que »..J’ai improvisé sur cela et cela a marché. Il faut aussi reconnaitre que c’est aussi une certaine ressemblance physique avec Youssou Ndour qui a sûrement penché en ma faveur. Pour moi c’est cela, aussi, qui fait le charme de notre téléfilm. Il ne s’agit pas d’incarner absolument un personnage, mais nous aimerions que le spectateur qui suit le film sache identifier facilement la personnalité que nous essayons d’incarner. Je pense que le résultat que nous avons obtenu est très satisfaisant. Thiamas n’a pas utilisé le nom de Youssou Ndour dans ce film.
Comment avez-vous été engagé dans ce téléfilm
Il faut dire qu’en participant à cette œuvre, j’ai voulu accomplir une noble mission en ma qualité de sénégalais. Au moment où nous avons tous senti que la situation peut dégénérer dans notre pays, nous avons accepté de jouer un rôle pour faire baisser la tension. Il s’agit plutôt de faire réfléchir ces leaders avec cette histoire de mouton qui représente le Sénégal pour qu’ils ne sacrifient pas ce pays. Tout l’intérêt du film se trouve dans ce symbolisme. Nous avons usé de l’arme de l’humour pour rappeler à tous les candidats que les hommes passent, mais les institutions demeurent. Au Sénégal, nous avons toujours su préserver cette unité qui fait notre force. Il ne faudrait pas tout brûler à cause d’élections. Il faut se retrouver autour de l’essentiel et éviter de croire qu’un seul homme peut régler tous nos problèmes. Personne seul ne peut arriver à tout régler. C’est ainsi qu’on m’a explique les choses et à mon arrivée j’ai incarné mon personnage avec une grande facilité.
Comment êtes-vous entré dans la peau de votre personnage ?
J’étais conscient du challenge, mais je me suis engagé, car il y avait un défi à relever. J’étais sûr qu’il fallait donner du relief à ce personnage. Je me suis engagé sans hésiter, car je suis pour la promotion d’un théâtre de qualité. Il est vrai qu’il n’est pas aisé d’interpréter des personnages de cette dimension. Il n’est pas banal d’entrer dans la peau d’Abdoulaye Wade par exemple. Il ne s’agit pas d’interpréter le rôle d’un sénégalais lambda, mais plutôt d’entrer dans la peau d’un sénégalais entièrement à part. Ceci est aussi valable pour Youssou Ndour. Je ne me suis pas laissé écraser par la personnalité du musicien, mais j’ai su rapidement faire le distinguo et comprendre qu’il fallait tout simplement lui donner une âme dans le, film et
s’en arrêter là.
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