L’As : A Colobane-Fass-Gueule Tapée, comment se présente la vente des cartes en direction du futur Pds-L ?
Modibo Diop : Nous avons tenu une assemblée générale sous le regard du superviseur Youba Sambou, et en présence de tous les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) de la commune de Colobane-Fass-Gueule Tapée. Il s’agit de Pape Diop, Seynabou Wade, Léna Fall Diagne, Khady Guèye, entre autres. Il y a 19.000 cartes qui ont été acheminées dans notre collectivité locale et les ventes ont démarré dans la plus grande transparence. Avec à la clé la présence physique de chaque chef de secteur qui, muni de sa pièce d’identité, s’est payé un lot de 100 cartes et ce, devant non seulement les représentants de la Commission de vente des cartes, mais aussi sous les yeux de tous les responsables libéraux que j’ai cités nommément. C’est ainsi que nous avons procédé à quatre journées de ventes de cartes dans les règles les plus démocratiques.
Certains vous prêtent l’ambition de vouloir déboulonner Pape Diop. Quel commentaire en faites-vous ?
Qu’on le veuille ou non, j’incarne aujourd’hui l’espoir des jeunes et des femmes de notre commune. Ils adhèrent à ma vision, qui est également celle du secrétaire général national Me Abdoulaye Wade, notamment dans les questions de développement. Pape Diop est notre grand frère, mais si nous regardons l’évolution du placement des cartes, je suis actuellement plus représentatif que lui dans cette partie de la capitale. Modestie mise à part, je dis, à haute et intelligible voix que je suis le responsable naturel des militants et des militantes de Colobane. Maintenant, puisque nous allons vers des renouvellements, tout ce que je demande à mes détracteurs, c’est d’attendre le moment venu, pour se convaincre à jamais que le choix des chefs de secteurs va déterminer le responsable de la Section.
On vous accuse également de procéder à l’achat de consciences et de promettre des emplois aux jeunes, pour les rallier à votre cause. Que répondez-vous ?
Ces accusations sont insensées, parce que je ne peux pas être plus populaire que les autres responsables libéraux de Colobane et en même temps m’offrir le luxe d’acheter des consciences. Mon intime conviction est que les auteurs de telles allégations sont en mal d’arguments et d’armes conventionnelles pour expliquer leur prochaine défaite, quand sonnera l’heure du choix du leader du Pds/L. Mais il faudra que mes frères et sœurs de Parti acceptent demain de reconnaître le choix démocratique des populations. Lesquelles populations, à n’en pas douter, vont se définir par la légitimité historique. Je persiste et signe que je ne promets rien à personne. Les jeunes et les femmes sont avec moi, parce qu’ils adhèrent à ma vision sociale. Actuellement (Ndlr : hier, vers 20 heures), je suis dans les préparatifs d’un week-end culturel Joola. Dans cette compétition, il faut que mes adversaires évitent de faire preuve de fuite en avant, en formulant des accusations gratuites, parce que je ne boxe pas dans la même catégorie qu’eux.
Comment entrevoyez-vous la reconquête de Dakar par les libéraux, après leur cinglant revers lors des élections locales de 2009 ?
La reconquête dont vous parlez est une lancinante équation que nous, libéraux, devons prendre avec tout le sérieux que cela requiert. Il est grand temps qu’on réfléchisse d’ores et déjà sur l’homme à même de permettre au futur Pds/L de reprendre la capitale. Car rien n’est plus aberrant et à la limite inadmissible, qu’un Parti au pouvoir perde la capitale à l’occasion d’élections locales. En tout cas, ce dont je suis certain, c’est que, moi Modibo Diop, je peux relever le défi de la reconquête politique de Dakar. Maintenant, il revient au Parti de choisir celui qu’il considère comme l’homme de la situation. Surtout après ce qui s’est passé le 22 Mars dernier.
Propos recueillis par Daouda THIAM l'asquotidien
Modibo Diop : Nous avons tenu une assemblée générale sous le regard du superviseur Youba Sambou, et en présence de tous les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) de la commune de Colobane-Fass-Gueule Tapée. Il s’agit de Pape Diop, Seynabou Wade, Léna Fall Diagne, Khady Guèye, entre autres. Il y a 19.000 cartes qui ont été acheminées dans notre collectivité locale et les ventes ont démarré dans la plus grande transparence. Avec à la clé la présence physique de chaque chef de secteur qui, muni de sa pièce d’identité, s’est payé un lot de 100 cartes et ce, devant non seulement les représentants de la Commission de vente des cartes, mais aussi sous les yeux de tous les responsables libéraux que j’ai cités nommément. C’est ainsi que nous avons procédé à quatre journées de ventes de cartes dans les règles les plus démocratiques.
Certains vous prêtent l’ambition de vouloir déboulonner Pape Diop. Quel commentaire en faites-vous ?
Qu’on le veuille ou non, j’incarne aujourd’hui l’espoir des jeunes et des femmes de notre commune. Ils adhèrent à ma vision, qui est également celle du secrétaire général national Me Abdoulaye Wade, notamment dans les questions de développement. Pape Diop est notre grand frère, mais si nous regardons l’évolution du placement des cartes, je suis actuellement plus représentatif que lui dans cette partie de la capitale. Modestie mise à part, je dis, à haute et intelligible voix que je suis le responsable naturel des militants et des militantes de Colobane. Maintenant, puisque nous allons vers des renouvellements, tout ce que je demande à mes détracteurs, c’est d’attendre le moment venu, pour se convaincre à jamais que le choix des chefs de secteurs va déterminer le responsable de la Section.
On vous accuse également de procéder à l’achat de consciences et de promettre des emplois aux jeunes, pour les rallier à votre cause. Que répondez-vous ?
Ces accusations sont insensées, parce que je ne peux pas être plus populaire que les autres responsables libéraux de Colobane et en même temps m’offrir le luxe d’acheter des consciences. Mon intime conviction est que les auteurs de telles allégations sont en mal d’arguments et d’armes conventionnelles pour expliquer leur prochaine défaite, quand sonnera l’heure du choix du leader du Pds/L. Mais il faudra que mes frères et sœurs de Parti acceptent demain de reconnaître le choix démocratique des populations. Lesquelles populations, à n’en pas douter, vont se définir par la légitimité historique. Je persiste et signe que je ne promets rien à personne. Les jeunes et les femmes sont avec moi, parce qu’ils adhèrent à ma vision sociale. Actuellement (Ndlr : hier, vers 20 heures), je suis dans les préparatifs d’un week-end culturel Joola. Dans cette compétition, il faut que mes adversaires évitent de faire preuve de fuite en avant, en formulant des accusations gratuites, parce que je ne boxe pas dans la même catégorie qu’eux.
Comment entrevoyez-vous la reconquête de Dakar par les libéraux, après leur cinglant revers lors des élections locales de 2009 ?
La reconquête dont vous parlez est une lancinante équation que nous, libéraux, devons prendre avec tout le sérieux que cela requiert. Il est grand temps qu’on réfléchisse d’ores et déjà sur l’homme à même de permettre au futur Pds/L de reprendre la capitale. Car rien n’est plus aberrant et à la limite inadmissible, qu’un Parti au pouvoir perde la capitale à l’occasion d’élections locales. En tout cas, ce dont je suis certain, c’est que, moi Modibo Diop, je peux relever le défi de la reconquête politique de Dakar. Maintenant, il revient au Parti de choisir celui qu’il considère comme l’homme de la situation. Surtout après ce qui s’est passé le 22 Mars dernier.
Propos recueillis par Daouda THIAM l'asquotidien