C'est ce que me cria un Talibé : "Je veux une famille"
Je m'arrêtais pour le regardé. Famille ? Ai-je cru entendre. Et pourtant c'est ce que j'entendis. C'est le cri de son âme en délire. Cœur affligé, cœur torturé cet enfant en avait marre de souffrir.
L'absence des parents, la solitude la solution n'étais que dans le mot"Famille"
Ses paroles me transpercèrent l'âme. Que pouvais-je faire ? Je ne pouvais même pas lui offrir un toit. Et pourtant il était là devant moi.
Vociférant à tue-tête. Je veux une famille.
Y'en a marre de vivre comme un chien de rue. D'être ridiculisé par tous. Y'en a marreêtre une proie. Y'en a marre d'être appelé orphelin. Y'en a marre. Je veux une famille. Juste une famille. N'en pouvant plus j'éclatais en sanglots. Je l'entourais de mes bras fébriles.
Ses bras que je ne sentais plus et qui ne voulais plus rien savoir.
Avec son cœur d'enfant, il me comprit. Me serrant contre son cœur... Tous bas
Il me dit à l'aube de mon oreille : "Tu est ma famille".
Cette famille que j'ai toujours rêvé avoir. Ne me laisse pas tomber. Prend moi encore dans tes bras. Serre-moi très fort sur ton cœur. Serre-moi comme si tu voulais m'étrangler. Serre-moi jusqu'à ce que je ne sente plus mon pool. Serre moi jusqu'à ce qu'un frisson se saisisse de mon corps. Serre-moi encore et encore jusqu'à ce que le trépas m'emporte loin des hommes.
Serre-moi juste une dernière fois car de l'autre côté je ne pourrais plus sentir ce que je ressens maintenant. (Il pouffa en sanglot) puis s'écria : J'aurais aimé avoir une famille. Mais comme le destin en a décidé autrement, je m'en irais sur la pointe des pieds.
Quelque chose me dit que dans l'au delà une famille m'attend. Et si jamais je me suis trompé, comme un ange je reviendrais pour toi.
A chaque fois que tu auras besoin d'une famille, je te prendrais à mon tour dans mes bras.
Tu comprendras alors un jour ce que c'est que ce sentiment de n'avoir pas connu une famille.
Un mois plus tard ce jeune talibé fut retrouvé mort. Les raisons de sa mort n'ont jamais été elucidé. Son corps n'a jamais été revendiqué par une quelconque famille. Mis au courant du décès je pu arriver tôt sur les lieux. L'auteur de "je veux une famille" étais là couché. Je le pris dans mes bras et le serrais très fort contre moi. Je ne faisais que pleurer ce petit qui comme beaucoup d'autre ici au Sénégal et partout dans le monde entier, meure dans la solitude et dans des conditions extrêmement difficile.
Je vous raconte cette histoire car je l'ai vécu. Je n'ai jamais connu ma mère. Elle est décédée à ma naissance. Je n'ai connu mon père qu'à l'âge de 19 ans puis plouf : plus de père. Je n'ai pas eu le temps de lui dire bonjour que la mort l'emportait.
Ma prière serait de construire une Abris pour ses jeunes là. Au nom de ce jeune et de tout les autres, j'aurais besoin de votre soutien pour qu'un jour ce projet aboutisse. Ensemble donnons nous la main afin qu'ils vivent.
Je m'arrêtais pour le regardé. Famille ? Ai-je cru entendre. Et pourtant c'est ce que j'entendis. C'est le cri de son âme en délire. Cœur affligé, cœur torturé cet enfant en avait marre de souffrir.
L'absence des parents, la solitude la solution n'étais que dans le mot"Famille"
Ses paroles me transpercèrent l'âme. Que pouvais-je faire ? Je ne pouvais même pas lui offrir un toit. Et pourtant il était là devant moi.
Vociférant à tue-tête. Je veux une famille.
Y'en a marre de vivre comme un chien de rue. D'être ridiculisé par tous. Y'en a marreêtre une proie. Y'en a marre d'être appelé orphelin. Y'en a marre. Je veux une famille. Juste une famille. N'en pouvant plus j'éclatais en sanglots. Je l'entourais de mes bras fébriles.
Ses bras que je ne sentais plus et qui ne voulais plus rien savoir.
Avec son cœur d'enfant, il me comprit. Me serrant contre son cœur... Tous bas
Il me dit à l'aube de mon oreille : "Tu est ma famille".
Cette famille que j'ai toujours rêvé avoir. Ne me laisse pas tomber. Prend moi encore dans tes bras. Serre-moi très fort sur ton cœur. Serre-moi comme si tu voulais m'étrangler. Serre-moi jusqu'à ce que je ne sente plus mon pool. Serre moi jusqu'à ce qu'un frisson se saisisse de mon corps. Serre-moi encore et encore jusqu'à ce que le trépas m'emporte loin des hommes.
Serre-moi juste une dernière fois car de l'autre côté je ne pourrais plus sentir ce que je ressens maintenant. (Il pouffa en sanglot) puis s'écria : J'aurais aimé avoir une famille. Mais comme le destin en a décidé autrement, je m'en irais sur la pointe des pieds.
Quelque chose me dit que dans l'au delà une famille m'attend. Et si jamais je me suis trompé, comme un ange je reviendrais pour toi.
A chaque fois que tu auras besoin d'une famille, je te prendrais à mon tour dans mes bras.
Tu comprendras alors un jour ce que c'est que ce sentiment de n'avoir pas connu une famille.
Un mois plus tard ce jeune talibé fut retrouvé mort. Les raisons de sa mort n'ont jamais été elucidé. Son corps n'a jamais été revendiqué par une quelconque famille. Mis au courant du décès je pu arriver tôt sur les lieux. L'auteur de "je veux une famille" étais là couché. Je le pris dans mes bras et le serrais très fort contre moi. Je ne faisais que pleurer ce petit qui comme beaucoup d'autre ici au Sénégal et partout dans le monde entier, meure dans la solitude et dans des conditions extrêmement difficile.
Je vous raconte cette histoire car je l'ai vécu. Je n'ai jamais connu ma mère. Elle est décédée à ma naissance. Je n'ai connu mon père qu'à l'âge de 19 ans puis plouf : plus de père. Je n'ai pas eu le temps de lui dire bonjour que la mort l'emportait.
Ma prière serait de construire une Abris pour ses jeunes là. Au nom de ce jeune et de tout les autres, j'aurais besoin de votre soutien pour qu'un jour ce projet aboutisse. Ensemble donnons nous la main afin qu'ils vivent.