Les ennuis de la Jean Lefebvre Sénégal (JLS) ont commencé en 2005 avec l’affaire des chantiers de Thiès, l’entreprise a été citée dans une affaire de surfacturation des travaux routiers. Bara Tall, le patron de cette société avait refusé de faire couler Idrissa Seck qui était l’objet de cabale politique de la part du PDS (au pouvoir). Bara Tall sera même arrêté et emprisonné avant d’être blanchi.
JLS sera encore en conflit avec l’Etat bien plus tard avec la construction de la route Kaolack – Fatick. L’Etat du Sénégal a considéré que la route a été mal faite et a décidé de ne pas payer, JLS traduit son client en Justice et obtient gain de cause.
Depuis la décision de la justice ordonnant à l’Etat de payer à JLS, il traine les pieds, comme pour celle condamnant l’Etat du Sénégal à payer à JLS, plus de 03 milliards pour les chantiers de Thiès, on pouvait comprendre que sous le régime de Abdoulaye Wade qu’il y ait des blocages dans le paiement, mais aujourd’hui avec Macky Sall, on comprend mal que le paiement soit retardé d’autant plus que l’entreprise connaît des difficultés de trésorerie depuis longtemps. Les travailleurs, toujours fideles à leur entreprise, sont restés pendant plusieurs mois sans activité, donc sans salaire.
Bara Tall a joué un grand rôle dans l’élection de Macky Sall avec son mouvement « Yamalé », depuis, il n’a voulu aucun poste et aucune récompense, tout ce qu’il souhaite, c’est qu’il soit rétabli dans ses droits et cela passe le paiement de la dette de l’Etat, des indemnisations et que l’entreprise puisse participer aux appels d’offre comme auparavant. Pendant que certaines entreprises qui font la même activité font des centaines de milliards de chiffre d’affaire, JLS est, toujours, à zéro.
JLS avait 3000 travailleurs, si on sait qu’un salarié nourrit 10 personnes, on comprend aisément, le manque à gagner que constitue l’arrêt des activités de cette entreprise. Ces travailleurs n’ont plus reçu de salaire depuis 18 mois et attendent que l’Etat rétablisse JLS dans ses droits. En cette veille de fête de korité, on imagine bien le calvaire qu’ils sont entrain de vivre.
Le syndicat autonome des travailleurs du BTP (SAT/BTP), affilié à la CSA, par la voix de son Secrétaire Général, Mamadou Ngom met les autorités de ce pays devant leurs responsabilités et avertit que ceux qu’ils ont fait pour renverser l’ancien régime, ils peuvent encore le faire contre le régime de Macky Sall.
Doudou COULIBALY SIWEUL.COM
JLS sera encore en conflit avec l’Etat bien plus tard avec la construction de la route Kaolack – Fatick. L’Etat du Sénégal a considéré que la route a été mal faite et a décidé de ne pas payer, JLS traduit son client en Justice et obtient gain de cause.
Depuis la décision de la justice ordonnant à l’Etat de payer à JLS, il traine les pieds, comme pour celle condamnant l’Etat du Sénégal à payer à JLS, plus de 03 milliards pour les chantiers de Thiès, on pouvait comprendre que sous le régime de Abdoulaye Wade qu’il y ait des blocages dans le paiement, mais aujourd’hui avec Macky Sall, on comprend mal que le paiement soit retardé d’autant plus que l’entreprise connaît des difficultés de trésorerie depuis longtemps. Les travailleurs, toujours fideles à leur entreprise, sont restés pendant plusieurs mois sans activité, donc sans salaire.
Bara Tall a joué un grand rôle dans l’élection de Macky Sall avec son mouvement « Yamalé », depuis, il n’a voulu aucun poste et aucune récompense, tout ce qu’il souhaite, c’est qu’il soit rétabli dans ses droits et cela passe le paiement de la dette de l’Etat, des indemnisations et que l’entreprise puisse participer aux appels d’offre comme auparavant. Pendant que certaines entreprises qui font la même activité font des centaines de milliards de chiffre d’affaire, JLS est, toujours, à zéro.
JLS avait 3000 travailleurs, si on sait qu’un salarié nourrit 10 personnes, on comprend aisément, le manque à gagner que constitue l’arrêt des activités de cette entreprise. Ces travailleurs n’ont plus reçu de salaire depuis 18 mois et attendent que l’Etat rétablisse JLS dans ses droits. En cette veille de fête de korité, on imagine bien le calvaire qu’ils sont entrain de vivre.
Le syndicat autonome des travailleurs du BTP (SAT/BTP), affilié à la CSA, par la voix de son Secrétaire Général, Mamadou Ngom met les autorités de ce pays devant leurs responsabilités et avertit que ceux qu’ils ont fait pour renverser l’ancien régime, ils peuvent encore le faire contre le régime de Macky Sall.
Doudou COULIBALY SIWEUL.COM