A président "normal", Premier ministre normal. François Hollande a révélé, ce mardi 15 mai, quelques heures après son investiture au palais de l’Élysée, qu’il confiait à Jean-Marc Ayrault la tâche de diriger le futur gouvernement.
L’arrivée à Matignon de cet homme pondéré et connu pour son pragmatisme semble faire l’unanimité auprès des socialistes et de leurs alliés. Sa nomination n’est pas une surprise : depuis des semaines, son nom revenait avec insistance dans les conversations au QG du candidat Hollande et à Solférino, le siège du Parti socialiste (PS). Jean-Marc Ayrault faisait, en effet, figure de favori depuis que François Hollande avait annoncé qu’il souhaitait s’associer à "une personnalité socialiste connaissant bien le Parlement et ayant de bonnes relations" avec lui.
“Une vraie proximité avec François”
Maire de la ville de Nantes (ouest) depuis 1989 et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale depuis 1997, il a longtemps siégé dans l'hémicycle aux côtés de François Hollande, quand celui-ci était premier secrétaire du PS. Les deux hommes faisaient alors parti des chefs de file de la majorité plurielle de Lionel Jospin, qui regroupait les élus écologistes, communistes et radicaux.
Né en 1950, dans le Maine-et-Loire (ouest), d'un père ouvrier, Jean-Marc Ayrault appartient au cercle des fidèles du président. Dès l'automne 2011, lors de la primaire socialiste, il n’a pas hésité à prendre parti pour François Hollande. "J'ai une vraie proximité avec François, qui est un réformiste de gauche", avait-il alors expliqué.
Autre atout qui a sans doute compté dans sa nomination à Matignon : il est germanophone et connaît personnellement plusieurs responsables politiques d'Outre-Rhin. Un avantage non négligeable pour cet ancien professeur d'allemand qui, s’il n’est pas diplômé d’une prestigieuse école comme le sont la plupart de ses prédécesseurs à Matignon, pourrait, de ce fait, servir d’intermédiaire privilégié au sein du nouveau couple Hollande-Merkel.
source : France24
L’arrivée à Matignon de cet homme pondéré et connu pour son pragmatisme semble faire l’unanimité auprès des socialistes et de leurs alliés. Sa nomination n’est pas une surprise : depuis des semaines, son nom revenait avec insistance dans les conversations au QG du candidat Hollande et à Solférino, le siège du Parti socialiste (PS). Jean-Marc Ayrault faisait, en effet, figure de favori depuis que François Hollande avait annoncé qu’il souhaitait s’associer à "une personnalité socialiste connaissant bien le Parlement et ayant de bonnes relations" avec lui.
“Une vraie proximité avec François”
Maire de la ville de Nantes (ouest) depuis 1989 et président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale depuis 1997, il a longtemps siégé dans l'hémicycle aux côtés de François Hollande, quand celui-ci était premier secrétaire du PS. Les deux hommes faisaient alors parti des chefs de file de la majorité plurielle de Lionel Jospin, qui regroupait les élus écologistes, communistes et radicaux.
Né en 1950, dans le Maine-et-Loire (ouest), d'un père ouvrier, Jean-Marc Ayrault appartient au cercle des fidèles du président. Dès l'automne 2011, lors de la primaire socialiste, il n’a pas hésité à prendre parti pour François Hollande. "J'ai une vraie proximité avec François, qui est un réformiste de gauche", avait-il alors expliqué.
Autre atout qui a sans doute compté dans sa nomination à Matignon : il est germanophone et connaît personnellement plusieurs responsables politiques d'Outre-Rhin. Un avantage non négligeable pour cet ancien professeur d'allemand qui, s’il n’est pas diplômé d’une prestigieuse école comme le sont la plupart de ses prédécesseurs à Matignon, pourrait, de ce fait, servir d’intermédiaire privilégié au sein du nouveau couple Hollande-Merkel.
source : France24