"Si de tels principes moraux devaient présider à l'Etat français, ce serait scandaleux", après sa "trahison" à son égard, déclare l'eurodéputé dans une interview diffusée intégralement mardi par Europe 1.
Souhaite-t-il sa victoire en 2017? "Pour l'instant, non".
Celui qui a été suspendu du parti qu'il a fondé juge sa fille "un peu pire" que l'UMP et le PS, "parce que l'adversaire vous combat de face, là il vous combat de dos".
La répudie-t-il? "Tout à fait", a tranché Jean-Marie Le Pen. "Je ne reconnais pas de liens avec quelqu'un qui me trahit de manière aussi scandaleuse".
Les ponts sont-ils définitivement coupés? "On ne sait jamais. Définitivement? c'est la mort qui coupe les ponts", note le patriarche frontiste de 86 ans.
Relancé sur la procédure lancée par sa fille pour lui retirer sa présidence d'honneur, il a ironisé: "On va faire une assemblée générale par correspondance? C'est un gag, ça!"
"Je suis suspendu comme adhérent, mais je suis toujours président d'honneur", a noté celui qui assure n'être nullement retraité: "Je n'ai pas du tout l'intention de prendre ma retraite. Plutôt que de penser à la retraite, je pense à l'attaque, moi", pour "rétablir la justice et la dignité dans un parti qui jusque là en faisait une règle".
Il va étudier la contre-attaque avec ses "conseils et avec un certain nombre de gens fidèles à l'esprit du FN".
Il pense d'ailleurs que "beaucoup d'adhérents vont faire savoir à Marine Le Pen ou ex-Le Pen ce qu'ils en pensent".
"Je me battrai par tous les moyens pour faire rétablir la justice", a-t-il insisté en pointant "un complot" contre lui.
Celui qui a dirigé près de 40 ans le Front national assure par ailleurs que sa petite-fille Marion Maréchal Le Pen "a retiré sa candidature mais je ne sais pas si ce sera durable".
Marion Maréchal-Le Pen est "toujours candidate" aux régionales de décembre en Paca, a affirmé un proche à l'AFP, mais "elle veut se donner le temps de la réflexion" pour "éviter de se prendre un coup" dans l'affrontement entre Marine et Jean-Marie Le Pen.
Dans une autre interview diffusée par RMC, Jean-Marie Le Pen se déchaîne contre le bureau exécutif qui l'a suspendu par sept voix contre une, y voyant "une assemblée de stipendiés, de courtisans, un peloton d'exécution, avec les sept mercenaires".
"Je suis dur, encore plus dur que ça, ça ne fait que commencer, pour eux", a-t-il prévenu. "Je ne menace pas, je frappe".
"Faudra dire les vrais chiffres d'adhérents, ce n'est plus pareil, là, je parlerai au congrès", a glissé Jean-Marie Le Pen.
Afp
Souhaite-t-il sa victoire en 2017? "Pour l'instant, non".
Celui qui a été suspendu du parti qu'il a fondé juge sa fille "un peu pire" que l'UMP et le PS, "parce que l'adversaire vous combat de face, là il vous combat de dos".
La répudie-t-il? "Tout à fait", a tranché Jean-Marie Le Pen. "Je ne reconnais pas de liens avec quelqu'un qui me trahit de manière aussi scandaleuse".
Les ponts sont-ils définitivement coupés? "On ne sait jamais. Définitivement? c'est la mort qui coupe les ponts", note le patriarche frontiste de 86 ans.
Relancé sur la procédure lancée par sa fille pour lui retirer sa présidence d'honneur, il a ironisé: "On va faire une assemblée générale par correspondance? C'est un gag, ça!"
"Je suis suspendu comme adhérent, mais je suis toujours président d'honneur", a noté celui qui assure n'être nullement retraité: "Je n'ai pas du tout l'intention de prendre ma retraite. Plutôt que de penser à la retraite, je pense à l'attaque, moi", pour "rétablir la justice et la dignité dans un parti qui jusque là en faisait une règle".
Il va étudier la contre-attaque avec ses "conseils et avec un certain nombre de gens fidèles à l'esprit du FN".
Il pense d'ailleurs que "beaucoup d'adhérents vont faire savoir à Marine Le Pen ou ex-Le Pen ce qu'ils en pensent".
"Je me battrai par tous les moyens pour faire rétablir la justice", a-t-il insisté en pointant "un complot" contre lui.
Celui qui a dirigé près de 40 ans le Front national assure par ailleurs que sa petite-fille Marion Maréchal Le Pen "a retiré sa candidature mais je ne sais pas si ce sera durable".
Marion Maréchal-Le Pen est "toujours candidate" aux régionales de décembre en Paca, a affirmé un proche à l'AFP, mais "elle veut se donner le temps de la réflexion" pour "éviter de se prendre un coup" dans l'affrontement entre Marine et Jean-Marie Le Pen.
Dans une autre interview diffusée par RMC, Jean-Marie Le Pen se déchaîne contre le bureau exécutif qui l'a suspendu par sept voix contre une, y voyant "une assemblée de stipendiés, de courtisans, un peloton d'exécution, avec les sept mercenaires".
"Je suis dur, encore plus dur que ça, ça ne fait que commencer, pour eux", a-t-il prévenu. "Je ne menace pas, je frappe".
"Faudra dire les vrais chiffres d'adhérents, ce n'est plus pareil, là, je parlerai au congrès", a glissé Jean-Marie Le Pen.
Afp