C’est à cela que semble s’employer le leader du BCG, depuis que l’on parle de la restructuration du Pds, et de la candidature de Wade en 2012.
Sur les ondes de WalFadjri, comme sur celles d’autres radios de la place, le père de Barth le terrible ne nous épargne plus ses terribles révélations, depuis deux mois. Seulement la goutte d’eau qui fera sûrement déborder le vase, ce sera cette propension à défendre l’indéfendable Moussa Dadis Camara. Pour cela, il n’hésite pas à s’en prendre à l’opinion publique et à la presse sénégalaise.
Pour le patron du BCG, en effet, il s’agit, de se dresser sans ambages contre les menaces proférées en direction des sénégalais qui vivent en République de Guinée, au lieu de se contenter de donner dans le sensationnel et de servir d’amplificateur à des invectives. D’autant que lui, Jean Paul Diaz, reste, non seulement convaincu que le Président Wade soutient la candidature du Président guinéen, malgré les démentis, mais qu’il faut par ailleurs f…la paix à Dadis dans sa quête du trône. A travers ce pathétique plaidoyer :
«L’on dit que le Président Wade soutiendrait la candidature du capitaine Moussa Dadis Ca¬mara pour l’élection présidentielle à venir. Et alors ? Le chef de l’Etat sénégalais a le droit et la liberté de le faire. Il s’est dédit, mais nous avons la conviction que c’est son point de vue. En quoi cela engage-t-il les citoyens sénégalais? La Présidente du Liberia aussi participe au soutien à Dadis. Pourquoi ne menace-t-on pas les libériens qui vivent en Guinée ?
Ce «terrorisme» contre les sé¬né¬galais est condamnable et inadmissible. Il doit cesser immédiatement et ne saurait nous faire rire (….). A la mort du Président Lassana Conté, le Pou-voir était en situation de vacuité. Fallait-il laisser l’intérim être assuré par l’Assemblée Nationale et son président alors que le mandat de l’institution parlementaire avait expiré depuis 2 ans ? Assurément non ! L’Armée nationale prit le Pouvoir, pas le Capitaine Moussa Dadis Camara tout seul. Ses compagnons d’armes lui accordèrent leur confiance pour la direction du pays, le préférant aux officiers supérieurs et généraux. C’est vrai qu’il déclara ne pas souhaiter être candidat aux futures élections. Mais, c’est aussi effectif qu’avec son gouvernement, il a grandement lutté contre les narcotrafiquants qui avaient mis le pays sous leur joug. Il commença à mener une lutte acharnée contre la corruption qui depuis l’ère Conté gangrenait la Guinée ; a entrepris de renégocier les accords d’exploitation des richesses minières du pays au meilleur profit de la Ré¬publique etc… Il a remis l’Etat sur pied, a restauré l’autorité de l’Etat(….)
En définitive, la candidature de Da¬dis semble prendre corps. Moment choisi par certains opposants pour se manifester. C’est la démocratie et le droit du camp anti-Dadis de réagir mais par pa¬rallélisme démocratique, il con¬vient de reconnaître au capitaine la possibilité de se porter candidat (…). On agite son niveau intellectuel qui ne serait pas élevé. C’est malhonnête et spécieux, à moins de considérer les diplômes guinéens sans valeur. Le chef de l’Etat guinéen est titulaire d’une maîtrise en Sciences économiques et en Finances de l’Université de Cona¬kry. Certes, durant ses années d’études, Dadis n’avait pas recherché l’agrégation, le doctorat ou le diplôme de l’Ecole Nationale d’Administration. Il opta pour le métier des armes et sur ce plan, il est aussi bien formé. Il parle couramment l’Allemand con¬trairement à Sékou Touré et au Général Conté qui ne parlaient aucune langue étrangère. C’est insulter l’Armée de Guinée qui en a fait un officier que d’avancer ce type de prétexte sans compter que la direction d’un Etat n’a rien à voir avec des diplômes.
En fait, plusieurs indices dé¬montrent que ce tir de barrage est sous-tendu par des déviances et non-dits ethniques, voire religieux irrecevables en démocratie.
Une fois de plus, l’actuel chef de l’Etat Guinéen ne demande pas la garantie de son élection mais seulement la possibilité de se porter candidat.
Ainsi parle le nouvel avocat de l’homme fort de Conakry dont les troupes ont abattu froidement avant-hier, plus de 100 guinéens désarmés, dans un stade où ils avaient été piégés.
rewmi
Sur les ondes de WalFadjri, comme sur celles d’autres radios de la place, le père de Barth le terrible ne nous épargne plus ses terribles révélations, depuis deux mois. Seulement la goutte d’eau qui fera sûrement déborder le vase, ce sera cette propension à défendre l’indéfendable Moussa Dadis Camara. Pour cela, il n’hésite pas à s’en prendre à l’opinion publique et à la presse sénégalaise.
Pour le patron du BCG, en effet, il s’agit, de se dresser sans ambages contre les menaces proférées en direction des sénégalais qui vivent en République de Guinée, au lieu de se contenter de donner dans le sensationnel et de servir d’amplificateur à des invectives. D’autant que lui, Jean Paul Diaz, reste, non seulement convaincu que le Président Wade soutient la candidature du Président guinéen, malgré les démentis, mais qu’il faut par ailleurs f…la paix à Dadis dans sa quête du trône. A travers ce pathétique plaidoyer :
«L’on dit que le Président Wade soutiendrait la candidature du capitaine Moussa Dadis Ca¬mara pour l’élection présidentielle à venir. Et alors ? Le chef de l’Etat sénégalais a le droit et la liberté de le faire. Il s’est dédit, mais nous avons la conviction que c’est son point de vue. En quoi cela engage-t-il les citoyens sénégalais? La Présidente du Liberia aussi participe au soutien à Dadis. Pourquoi ne menace-t-on pas les libériens qui vivent en Guinée ?
Ce «terrorisme» contre les sé¬né¬galais est condamnable et inadmissible. Il doit cesser immédiatement et ne saurait nous faire rire (….). A la mort du Président Lassana Conté, le Pou-voir était en situation de vacuité. Fallait-il laisser l’intérim être assuré par l’Assemblée Nationale et son président alors que le mandat de l’institution parlementaire avait expiré depuis 2 ans ? Assurément non ! L’Armée nationale prit le Pouvoir, pas le Capitaine Moussa Dadis Camara tout seul. Ses compagnons d’armes lui accordèrent leur confiance pour la direction du pays, le préférant aux officiers supérieurs et généraux. C’est vrai qu’il déclara ne pas souhaiter être candidat aux futures élections. Mais, c’est aussi effectif qu’avec son gouvernement, il a grandement lutté contre les narcotrafiquants qui avaient mis le pays sous leur joug. Il commença à mener une lutte acharnée contre la corruption qui depuis l’ère Conté gangrenait la Guinée ; a entrepris de renégocier les accords d’exploitation des richesses minières du pays au meilleur profit de la Ré¬publique etc… Il a remis l’Etat sur pied, a restauré l’autorité de l’Etat(….)
En définitive, la candidature de Da¬dis semble prendre corps. Moment choisi par certains opposants pour se manifester. C’est la démocratie et le droit du camp anti-Dadis de réagir mais par pa¬rallélisme démocratique, il con¬vient de reconnaître au capitaine la possibilité de se porter candidat (…). On agite son niveau intellectuel qui ne serait pas élevé. C’est malhonnête et spécieux, à moins de considérer les diplômes guinéens sans valeur. Le chef de l’Etat guinéen est titulaire d’une maîtrise en Sciences économiques et en Finances de l’Université de Cona¬kry. Certes, durant ses années d’études, Dadis n’avait pas recherché l’agrégation, le doctorat ou le diplôme de l’Ecole Nationale d’Administration. Il opta pour le métier des armes et sur ce plan, il est aussi bien formé. Il parle couramment l’Allemand con¬trairement à Sékou Touré et au Général Conté qui ne parlaient aucune langue étrangère. C’est insulter l’Armée de Guinée qui en a fait un officier que d’avancer ce type de prétexte sans compter que la direction d’un Etat n’a rien à voir avec des diplômes.
En fait, plusieurs indices dé¬montrent que ce tir de barrage est sous-tendu par des déviances et non-dits ethniques, voire religieux irrecevables en démocratie.
Une fois de plus, l’actuel chef de l’Etat Guinéen ne demande pas la garantie de son élection mais seulement la possibilité de se porter candidat.
Ainsi parle le nouvel avocat de l’homme fort de Conakry dont les troupes ont abattu froidement avant-hier, plus de 100 guinéens désarmés, dans un stade où ils avaient été piégés.
rewmi
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