Ainsi, forts de ce sentiment, au moment où certains véhiculent que la jeunesse africaine ne pense qu’à envenimer l’image d’un continent déjà « maudit », d’un continent « mal parti », d’un continent que certains peignent comme sans avenir ; nous avons jugé nécessaire, voire indispensable, de rompre notre silence. Au nom de tout une génération, celle qui n’a connu ni colonisation ni assimilation ; celle qui est née africaine, qui a grandi africaine et, qui n’a et n’aura de comptes à rendre qu’aux Africains ; celle qui est convaincue que l’Afrique peut, doit et va s’en sortir grâce aux capacités et aux compétences des Africains ; celle qui a la vocation et la conviction de se donner jusqu’à son dernier souffle, pour l’intérêt général de l’Afrique et des Africains, le triomphe de la Renaissance Africaine.
C’est cette Renaissance Africaine, qui est la sève politique et géopolitique du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique), traduisant une volonté unanimement affirmée des dirigeants du continent de penser et d’agir africain.
La mémoire de l’Afrique, berceau de l’humanité et berceau de la civilisation, nous dit clairement que l’Egypte pharaonique, le Carthage ainsi que la ville de Tombouctou à l’apogée de l’Empire du Mali, n’avaient bâti leur grandeur qu’en puisant dans leur génie propre. Nos ancêtres ne comptaient que sur eux-mêmes et géraient l'Afrique, au temps de son rayonnement, à notre image et conformément à nos valeurs.
Cela illustre l’urgence de la Renaissance Africaine comme idéologie et justifie notre choix, parce que le salut de l'Afrique a toujours été de puiser dans son originalité. Et nous devons plus que de la lumière à nos peuples, en ce début de troisième millénaire.
Dès lors, la Renaissance Africaine, fondée sur notre souveraineté et notre désir de prendre notre destin en mains afin de changer nos pays et notre continent, est un retour en nous-mêmes, une interrogation de notre passé rayonnant, un rétablissement de notre conscience historique, dans le but d'offrir à nos peuples la solution la plus conforme à nos aspirations.
Elle se définit alors comme «, d’une part, le choix d’un peuple dispersé aux quatre coins de la terre, d’un peuple dont le continent est morcelé par l’histoire, d’un peuple dont on a, pendant des siècles, arraché la liberté et entaché la dignité, de renouer pour toujours avec ses racines, avec lui-même. Et, d’autre part, le choix de peuples unis par l’histoire, unis par l’espace et unis par le destin, de se forger une Afrique nouvelle : une Afrique démocratique, pacifique, unie, fraternelle et travailleuse pour son développement ».
Conformément aux exigences de nos sociétés et du monde dans lequel nous évoluons, elle repose sur quatre cercles que sont le Fraternalisme, le Continentalisme, la Bonne Gouvernance et le Travail.
Majoritaires dans la composition des populations, les jeunesses africaines sont attendues pour prendre une part active aux combats pour relever les défis du développement de l’Afrique et donc de la réalisation de la Renaissance Africaine.
A cet effet, la jeunesse cessera ainsi de se poser comme variable isolée du processus de mise en œuvre de notre émancipation, pour se révéler à la fois comme enjeu et acteur opposant le développement au sous-développement. L’effort de stimuler une telle expertise suggère aux dirigeants africains et à l’échelle continentale, la définition d’un cadre normatif des méthodes d’implication des populations juvéniles.
Cette structuration pour des conquêtes multisectorielles, tout en se posant avec acuité, doit servir de support à son implication effective pour le sursaut d’une Afrique renaissante.
Il s’agira d’une manière générale d’aiguiser son sens de la responsabilité, de capitaliser sa disponibilité et de guider ses capacités de mutation, vers une participation autonome et responsable à l’œuvre de construction continentale.
Ce nouvel élan qui fonde sa philosophie sur des procédés stratégiques de mobilisation de la jeunesse africaine autour des préalables de développement, a précisément pour vocation de combler une lacune devenue évidente.
A cet effet, l’adoption de la Charte africaine de la jeunesse est alors une justification éloquente de la prise en compte de plus en plus confirmée de la jeunesse par l’Union Africaine.
C’est aussi là tout le sens de l’appel de Son Excellence Monsieur le Président Abdoulaye WADE, à l’occasion de l’inauguration du Monument de la Renaissance Africaine, je le cite : « A toute la jeunesse africaine, terreau fertile des espérances surgies de l’Union africaine, j’ai voulu montrer qu’il existe en Afrique assez de ressources spirituelles, intellectuelles et morales pour sous-entendre notre volonté d’édifier une nation forte, démocratique et prospère ».
Abdoulaye SECK
Tél : 00221775414403
Ancien CT au Ministère de la jeunesse
Ancien CT à la Présidence de la République
Mail : laillesec@yahoo.fr
C’est cette Renaissance Africaine, qui est la sève politique et géopolitique du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique), traduisant une volonté unanimement affirmée des dirigeants du continent de penser et d’agir africain.
La mémoire de l’Afrique, berceau de l’humanité et berceau de la civilisation, nous dit clairement que l’Egypte pharaonique, le Carthage ainsi que la ville de Tombouctou à l’apogée de l’Empire du Mali, n’avaient bâti leur grandeur qu’en puisant dans leur génie propre. Nos ancêtres ne comptaient que sur eux-mêmes et géraient l'Afrique, au temps de son rayonnement, à notre image et conformément à nos valeurs.
Cela illustre l’urgence de la Renaissance Africaine comme idéologie et justifie notre choix, parce que le salut de l'Afrique a toujours été de puiser dans son originalité. Et nous devons plus que de la lumière à nos peuples, en ce début de troisième millénaire.
Dès lors, la Renaissance Africaine, fondée sur notre souveraineté et notre désir de prendre notre destin en mains afin de changer nos pays et notre continent, est un retour en nous-mêmes, une interrogation de notre passé rayonnant, un rétablissement de notre conscience historique, dans le but d'offrir à nos peuples la solution la plus conforme à nos aspirations.
Elle se définit alors comme «, d’une part, le choix d’un peuple dispersé aux quatre coins de la terre, d’un peuple dont le continent est morcelé par l’histoire, d’un peuple dont on a, pendant des siècles, arraché la liberté et entaché la dignité, de renouer pour toujours avec ses racines, avec lui-même. Et, d’autre part, le choix de peuples unis par l’histoire, unis par l’espace et unis par le destin, de se forger une Afrique nouvelle : une Afrique démocratique, pacifique, unie, fraternelle et travailleuse pour son développement ».
Conformément aux exigences de nos sociétés et du monde dans lequel nous évoluons, elle repose sur quatre cercles que sont le Fraternalisme, le Continentalisme, la Bonne Gouvernance et le Travail.
Majoritaires dans la composition des populations, les jeunesses africaines sont attendues pour prendre une part active aux combats pour relever les défis du développement de l’Afrique et donc de la réalisation de la Renaissance Africaine.
A cet effet, la jeunesse cessera ainsi de se poser comme variable isolée du processus de mise en œuvre de notre émancipation, pour se révéler à la fois comme enjeu et acteur opposant le développement au sous-développement. L’effort de stimuler une telle expertise suggère aux dirigeants africains et à l’échelle continentale, la définition d’un cadre normatif des méthodes d’implication des populations juvéniles.
Cette structuration pour des conquêtes multisectorielles, tout en se posant avec acuité, doit servir de support à son implication effective pour le sursaut d’une Afrique renaissante.
Il s’agira d’une manière générale d’aiguiser son sens de la responsabilité, de capitaliser sa disponibilité et de guider ses capacités de mutation, vers une participation autonome et responsable à l’œuvre de construction continentale.
Ce nouvel élan qui fonde sa philosophie sur des procédés stratégiques de mobilisation de la jeunesse africaine autour des préalables de développement, a précisément pour vocation de combler une lacune devenue évidente.
A cet effet, l’adoption de la Charte africaine de la jeunesse est alors une justification éloquente de la prise en compte de plus en plus confirmée de la jeunesse par l’Union Africaine.
C’est aussi là tout le sens de l’appel de Son Excellence Monsieur le Président Abdoulaye WADE, à l’occasion de l’inauguration du Monument de la Renaissance Africaine, je le cite : « A toute la jeunesse africaine, terreau fertile des espérances surgies de l’Union africaine, j’ai voulu montrer qu’il existe en Afrique assez de ressources spirituelles, intellectuelles et morales pour sous-entendre notre volonté d’édifier une nation forte, démocratique et prospère ».
Abdoulaye SECK
Tél : 00221775414403
Ancien CT au Ministère de la jeunesse
Ancien CT à la Présidence de la République
Mail : laillesec@yahoo.fr