M. Mills a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue sénégalais Macky Sall, qui attend d’autres dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Les autorités sénégalaises avaient annoncé en fin de semaine dernière la participation du président du Nigeria Goodluck Jonathan.
Le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara par ailleurs président en exercice de la CEDEAO est aussi annoncé dans la capitale sénégalaise.
S’exprimant mercredi lors d’une conférence de presse, le représentant de l’Organisation des Nations unies en Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit, a indiqué qu’il fondait beaucoup d’espoir dans la rencontre prévue de Dakar.
"On ne peut espérer qu’il y ait une solution et je peux vous confirmer qu’il y aura solution (…). Je pense que demain (jeudi), à travers la rencontre de Dakar, nous allons faire tout le point sur la situation en Guinée-Bissau", a-t-il dit.
Il s’est réjoui du fait que certaines déclarations aient été faites par des responsables militaires bissau-guinéens pour offrir leur pleine coopération aux efforts de la CEDEAO, tout en indiquant que la rencontre de Dakar sera ‘’une opportunité de revenir sur ces déclarations’’.
Selon M. Djinnit, il est plus qu’urgent de poser des actes allant dans le sens d’une restauration de l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau.
"Il est urgent que les autorités militaires soutiennent les efforts de la CEDEAO pour le retour de l’ordre constitutionnel et pour faciliter le déploiement d’une mission", a-t-il soutenu.
"Nous ne pouvons pas trop nous épancher sur la question en Guinée-Bissau. Nous attendons les conclusions de la rencontre de Dakar et nous gardons espoir que des solutions vont être trouvées", a de son côté souligné Joseph Mutaboba, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Guinée Bissau.
Le Sénégal a été désigné, jeudi dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), pour être membre du Groupe régional de contact devant coordonner le suivi de la mise en œuvre des décisions de la CEDEAO sur la Guinée-Bissau. Le Nigeria dirige ledit groupe.
Outre le Sénégal, sont membres de ce groupe de contact le Bénin, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, le Sénégal et le Togo, tous des Etats de la CEDEAO, qui compte 15 pays.
La Guinée-Bissau est dirigée depuis quelques jours par un conseil national de transition regroupant des militaires et des personnalités politiques, compromettant le processus d’élection d’un président de la République, en remplacement de Malam Bacaï Sanha, décédé.
SOURCE:
P.-S.
BHC/SAB
Les autorités sénégalaises avaient annoncé en fin de semaine dernière la participation du président du Nigeria Goodluck Jonathan.
Le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara par ailleurs président en exercice de la CEDEAO est aussi annoncé dans la capitale sénégalaise.
S’exprimant mercredi lors d’une conférence de presse, le représentant de l’Organisation des Nations unies en Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit, a indiqué qu’il fondait beaucoup d’espoir dans la rencontre prévue de Dakar.
"On ne peut espérer qu’il y ait une solution et je peux vous confirmer qu’il y aura solution (…). Je pense que demain (jeudi), à travers la rencontre de Dakar, nous allons faire tout le point sur la situation en Guinée-Bissau", a-t-il dit.
Il s’est réjoui du fait que certaines déclarations aient été faites par des responsables militaires bissau-guinéens pour offrir leur pleine coopération aux efforts de la CEDEAO, tout en indiquant que la rencontre de Dakar sera ‘’une opportunité de revenir sur ces déclarations’’.
Selon M. Djinnit, il est plus qu’urgent de poser des actes allant dans le sens d’une restauration de l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau.
"Il est urgent que les autorités militaires soutiennent les efforts de la CEDEAO pour le retour de l’ordre constitutionnel et pour faciliter le déploiement d’une mission", a-t-il soutenu.
"Nous ne pouvons pas trop nous épancher sur la question en Guinée-Bissau. Nous attendons les conclusions de la rencontre de Dakar et nous gardons espoir que des solutions vont être trouvées", a de son côté souligné Joseph Mutaboba, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Guinée Bissau.
Le Sénégal a été désigné, jeudi dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), pour être membre du Groupe régional de contact devant coordonner le suivi de la mise en œuvre des décisions de la CEDEAO sur la Guinée-Bissau. Le Nigeria dirige ledit groupe.
Outre le Sénégal, sont membres de ce groupe de contact le Bénin, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, le Sénégal et le Togo, tous des Etats de la CEDEAO, qui compte 15 pays.
La Guinée-Bissau est dirigée depuis quelques jours par un conseil national de transition regroupant des militaires et des personnalités politiques, compromettant le processus d’élection d’un président de la République, en remplacement de Malam Bacaï Sanha, décédé.
SOURCE:
P.-S.
BHC/SAB