Journée des droits de la Femme: Cinq employées de la Sspp Le Soleil célébrées
Prenant prétexte de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, l’Amicale des femmes du Soleil a rendu un hommage vibrant à quelques anciennes de la maison qui marquent de leur empreinte au quotidien la vie à « l’astre de Hann ». Au total, cinq dames de cœur, travailleuses et inspirantes qui servent de modèle à la jeune génération de la famille du Soleil, ont été célébrées dans une ambiance de fête et de communion.
Cet après-midi du 8 Mars 2024 restera dans les annales au Soleil avec la cérémonie « Sargal Sunu Magg yi » (célébrer les doyennes) organisée par l’Amicale des femmes du Soleil pour rendre un hommage à cinq anciennes de la famille de la Sspp. Il s’agit de Maïmouna Gueye Ndiaye, Débo Soukey Niang, Ndeye Seyni Samb, Maty Thiome et Aïssata Sèye. Ces gardiennes du temple « Soleil » ont reçu toute l’estime et la reconnaissance du personnel, allant des journalistes aux correcteurs, en passant par les agents du service commercial, les stagiaires du Soleil.
Pour la présidente de l’Amicale des femmes du Soleil, Absa Ndong, c’est un plaisir de célébrer la journée de la femme avec tous ses collègues. Ce sentiment est d’autant plus grand selon elle qu’« à cette occasion nous célébrons certaines d’entre nous qui ont contribué à faire de notre entreprise, la Sspp Le Soleil, ce qu’elle est devenue ». Pour la présidente, ces femmes ont fait du Soleil « une entreprise d’excellence qui reste une référence au Sénégal et en Afrique ».
Au rang de ces grandes dames figurent d’abord la journaliste Maïmouna Guèye, connue pour sa rigueur et son professionnalisme. Pour Tata Sané, il serait important que la jeune génération du Soleil prenne comme modèle ce responsable de la rédaction, qui « est très à cheval sur les principes du journalisme, une passionnée du Soleil et qui ne rechigne jamais à la tâche ». Recrutée au Soleil en 2003, Maimouna Guèye est un symbole de ce qui se fait le mieux dans le journalisme.
Après elle, c’est au tour de Débo Souka Niang, connue comme « une personne joviale, pieuse et prompte à aider ses semblables », de recevoir les honneurs. Pour Sidy Diop, directeur Adjoint des rédactions du Soleil, « Mme Niang, en tant que commerciale, est une grande professionnelle qui peut nous assurer à chaque édition dix pages de publicités ». Entrée au Soleil depuis 2003, sa contribution dans l’entreprise est remarquable et remarquée.
Parmi ces dames de cœur, Ndeye Seyni Samb est la doyenne de par son ancienneté. Entrée au Soleil depuis 1993, Cette photographe est une dame de cœur, une « yaaye Fall » qui, selon la sémillante Tata Sané, « a marqué de ses empreintes les archives du Soleil de par ses photos ». « Sur le terrain, elle se bat en brave dame pour les meilleures places afin de prendre les plus belles photos » a-t-elle dit. Ce que confirme son chef de service, Moussa Sow, qui la considère comme « une vraie battante ».
L’amicale des femmes du Soleil a tenu aussi à célébrer la dame Maty Thiome, celle que l’on surnomme la Syndicaliste. Une femme très engagée, qui mène des combats nobles pour le bien-être des travailleurs du Soleil. Celle qui a le syndicalisme chevillé au corps est entrée au Soleil en 2005 et fait partie des anciennes de la maison, qui inspire tout le monde par ses hautes qualités.
Last but not least, il y a Aïssata Ba Sèye qui, depuis son intégration au Soleil en 2003, contribue au rayonnement de l’entreprise. Recevant les honneurs de ses pairs elle se dit « émue et contente et prie pour une famille du Soleil soudée et plus prospère ».
Souleymane WANE (Stagiaire)
Santé et Sécurité au Travail : Les travailleurs de la Sspp Le Soleil sensibilisés
Accident de travail, maladies professionnelles, comité d’hygiène en entreprise…, ces notions ont été au cœur des débats lors de la célébration de la journée internationale du 8 Mars consacrée aux droits des femmes, hier, à l’initiative de l’Amicale des femmes de la Sspp Le Soleil.
L’Amicale des femmes du Soleil a célébré, hier, la Journée internationale des droits des femmes. Au siège de l’entreprise, un panel dont le thème « santé et sécurité au travail : garantir de meilleures conditions pour une entreprise performante » a été organisé. Durant la séance animée par trois experts, la notion d’accident de travail a occupé les débats. Chef de division à la prévention des risques professionnels à la Caisse de sécurité sociale, Mor Diagne considère comme accident de travail « tout accident survenu par le fait et à l’occasion du travail ».
Selon Dr Amandine Diatta, Médecin du travail, en cas d’accident de travail, l’employeur n’a pas l’obligation de vous soigner. « Ce qu’il peut faire, c’est de cotiser pour le travailleur à la Caisse de sécurité sociale. Cette question génère beaucoup de frustrations mais la loi est telle quelle. La déclaration de l’accident de travail est faite dans les 24 heures à l’employeur qui, à son tour, a 24 à 48h pour saisir la Caisse de sécurité sociale. Si l’employeur ne le fait pas, le travailleur a deux ans pour saisir la Caisse de sécurité sociale », a précisé l’enseignante à la Faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. De plus, quand l’employeur vous envoie en mission, affirme le médecin, l’employé est couvert quand il y a un accident. Cependant, « quand c’est vous qui partez parce que vous êtes invité, l’employeur vous autorise à vous absenter mais ne vous couvre pas pour l’accident », a-t-elle recadré.
D’après Dr Safiétou Badiane, chaque année, le monde recense 160 millions cas de maladies professionnelles et 250 millions d’accidents de travail. Pourtant, déplore-t-elle, les conditions pour la santé et la sécurité ne sont pas toujours de mise dans les entreprises au Sénégal. « Il y a des efforts mais il reste beaucoup à faire. Aujourd’hui, le pays se trouve au stade de la déclaration du travailleur alors que le monde évolue. Il est important que les entreprises règlent ces questions dans leur vie quotidienne parce que c’est très important », a invité Mme Badiane, Contrôleur du travail et de la sécurité sociale. Rien que pour l’installation d’un comité d’hygiène, regrette-t-elle, il y a des entreprises qui ne respectent pas son fonctionnement. « C’est une instance où chaque trois mois, on doit tenir une réunion avec procès-verbal. Beaucoup ne le font pas et se contentent d’un comité administratif. Il y a des entreprises en règle sur le papier mais pas dans la pratique », a-t-elle décrié. Mme Badiane mentionne que le Code du travail en son titre 11 consacre plus d’une vingtaine de dispositions juridiques contraignantes à la santé et à la sécurité au travail.
Créer un service inter-entreprises
Un environnement qui fait que les maladies sont très fréquentes en milieu professionnel. Selon Dr Amadine Diatta, les risques psycho-sociaux comme le stress sont omniprésents. Elle énumère aussi certains comportements à risque tels que s’asseoir sur des chaises inadaptées qui exposent l’agent à certains maux tels que l’arthrose. « Le travail devant l’écran peut aussi favoriser des maladies au niveau des yeux », a-t-elle prévenu. Dans ce cas, est-ce que les entreprises ont des instances qui se préoccupent de la santé et de la sécurité des travailleurs », se demande la spécialiste. D’après Dr Safiétou Badiane, elles doivent avoir des comités d’hygiène. Dr Diatta va plus loin : « si une entreprise compte 400 travailleurs, il doit y avoir un service de médecine du travail. Si l’effectif est inférieur à 100 travailleurs, on peut créer un service inter-entreprises qu’on va partager avec d’autres. Entre ces deux fourchettes, on fait l’une ou l’autre des deux méthodes. Entre les deux avis, employeur d’un côté et le comité d’hygiène de l’autre, si on n’est pas d’accord, on envoie un courrier à l’inspection du travail qui tranche ». Cependant, s’il y a moins de 50 personnes dans l’entreprise, note Dr Diatta, il faut créer une infirmerie.
Aux femmes qui demandent des chaises orthopédiques dans les entreprises, Dr Amandine Diatta indique qu’aucune loi n’oblige l’employeur à aller dans cette direction. « Maintenant, le médecin peut dire qu’au vu de sa pathologie, il faut au travailleur une chaise orthopédique. Et là, si l’employeur ne le fait pas, il est en porte-à-faux avec la loi », a-t-elle précisé. Pour toutes ces raisons, Mor Diagne demande à l’Amicale des femmes du Soleil de promouvoir la création d’organes au sein de l’entreprise pour la santé et la sécurité du personnel.
Babacar Guèye DIOP
Source : https://lesoleil.sn/118365-2/...