« L’accès à l’information, comme droit de savoir, constitue un important pilier de la promotion de la démocratie et de la transparence de l’administration », c’est l’avis de l’Ong « Article 19 » qui, en partenariat avec le Forum civil et Oxfam, a organisé, hier, une table ronde dans le cadre de la journée du droit à l’information. L’As renseigne, dans son édition du jour, que cette rencontre avait pour but d’impliquer les acteurs étatiques et non étatiques dans la réflexion sur les enjeux de l’adoption d’une loi sur l’accès à l’information au Sénégal. Intervenant sur le sujet, Ismaïla Madior Fall, ministre conseiller juridique du chef de l’Etat, a relevé « les avantages escomptés de l’adoption d’une loi sur l’accès à l’information ». Le technicien du droit cite, entre autres avantages, « la conformité de la législation des citoyens devant la loi, la lutte contre la corruption, le renforcement de l’obligation de rendre compte etc. ».
Pour ce qui est du droit des citoyens sénégalais d’accéder à l’information publique, M. Fall soutient que la volonté des autorités est manifeste, mais reconnaît aussi que sa matérialisation pose souvent problème. « Il y a un engagement du gouvernement et un engagement du président de la République à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance. C’est ainsi qu’à son élection, il a pris un certain nombre d’initiatives, notamment l’adoption d’un code de transparence qui garantit l’accès à l’information. Il y a également beaucoup de lois et des règlements qui garantissent l’accès à l’information au Sénégal », a-t-il dit. « Toutefois, il faut signaler qu’il y a des insuffisances. Et ces insuffisances sont liées au fait que l’information qui doit être disponible pour les citoyens n’est pas organisée. Autrement dit, il n’y a pas toujours dans nos entreprises le réflexe d’organiser l’information et de la rendre publique aux citoyens. Ensuite, pour des raisons culturelles, il y a des fonctionnaires qui prennent la responsabilité de garder des informations, parce qu’ils les considèrent comme confidentielles ou secrètes alors qu’il n’y a pas de texte législatif qui les classe secrètes », a-t-il indiqué. Dès lors, il pense que « le Sénégal doit avoir une loi générale sur l’accès du citoyen à l’information ».
Pour ce qui est du droit des citoyens sénégalais d’accéder à l’information publique, M. Fall soutient que la volonté des autorités est manifeste, mais reconnaît aussi que sa matérialisation pose souvent problème. « Il y a un engagement du gouvernement et un engagement du président de la République à promouvoir la transparence et la bonne gouvernance. C’est ainsi qu’à son élection, il a pris un certain nombre d’initiatives, notamment l’adoption d’un code de transparence qui garantit l’accès à l’information. Il y a également beaucoup de lois et des règlements qui garantissent l’accès à l’information au Sénégal », a-t-il dit. « Toutefois, il faut signaler qu’il y a des insuffisances. Et ces insuffisances sont liées au fait que l’information qui doit être disponible pour les citoyens n’est pas organisée. Autrement dit, il n’y a pas toujours dans nos entreprises le réflexe d’organiser l’information et de la rendre publique aux citoyens. Ensuite, pour des raisons culturelles, il y a des fonctionnaires qui prennent la responsabilité de garder des informations, parce qu’ils les considèrent comme confidentielles ou secrètes alors qu’il n’y a pas de texte législatif qui les classe secrètes », a-t-il indiqué. Dès lors, il pense que « le Sénégal doit avoir une loi générale sur l’accès du citoyen à l’information ».