Aïda Ndiaye, épouse du défunt transporteur, Bada Lo, portait fièrement comme collé au sien le nom de son époux qui avait acquis une belle célébrité dans tout le pays. De cette femme que d’aucuns considèrent comme le modèle achevé de la femme sénégalaise, il n’est retenu que le dévouement au travail, à la famille, à Serigne Touba et à l’Islam. A l’annonce de son décès, un acteur politique connu pour son franc-parler, Farba Senghor pour ne pas le nommer, a publié sur sa page facebook un témoignage remarquable : «Elle a été une femme modèle en toute circonstance dans la droiture, dans l’amour du travail, de la famille et pour son dévouement à la confrérie mouride, à Mame Diarra Bousso, la mère du fondateur du mouridisme et à la famille de Serigne Bassirou. A son défunt mari Bada Lo, elle lui vouait un grand amour et ne cessait de saluer ses qualités humaines et sa bravoure».
Cette grande commerçante était une habituée du pèlerinage à La Mecque qu’elle n’a jamais raté sur plus de trente ans. Lors de ces moments de dévotion, elle s’était assignée une mission particulière : offrir à manger aux pèlerins et s’assurer qu’ils séjournaient aux Lieux Saints de l’Islam dans de bonnes conditions.
Mais elle manquera bien plus aux jeunes filles talibés de Sokhna Mame Diarra Bousso à Porokhane, le «champ» sur lequel elle travaillait pour servir Serigne Touba, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
D’une extrême simplicité, elle se vouait toute entière au culte du travail et faisait toujours preuve d’une générosité infinie à l’égard de ses proches. Elle séjournait régulièrement aux Etats-unis et son sens du travail avait impressionné tant les émigrés que les Américains eux-mêmes qui voyaient en elle le modèle de ces personnes qui font progresser leur communauté partout dans le monde. Comment ne pas penser à une telle femme au moment où la communauté internationale célèbre la femme ?
Cette grande commerçante était une habituée du pèlerinage à La Mecque qu’elle n’a jamais raté sur plus de trente ans. Lors de ces moments de dévotion, elle s’était assignée une mission particulière : offrir à manger aux pèlerins et s’assurer qu’ils séjournaient aux Lieux Saints de l’Islam dans de bonnes conditions.
Mais elle manquera bien plus aux jeunes filles talibés de Sokhna Mame Diarra Bousso à Porokhane, le «champ» sur lequel elle travaillait pour servir Serigne Touba, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
D’une extrême simplicité, elle se vouait toute entière au culte du travail et faisait toujours preuve d’une générosité infinie à l’égard de ses proches. Elle séjournait régulièrement aux Etats-unis et son sens du travail avait impressionné tant les émigrés que les Américains eux-mêmes qui voyaient en elle le modèle de ces personnes qui font progresser leur communauté partout dans le monde. Comment ne pas penser à une telle femme au moment où la communauté internationale célèbre la femme ?