L’axe Dakar-Bamako est très prisé par les trafiquants de drogue. Et, d’après le procureur, le Mali est devenu une plaque tournante du trafic de stupéfiants dans la sous-région. Ce qui n’est pas sans incident pour le Sénégal qui est zone de transit pour les dealers.
Evoquant les faits qui ont valu, à Mor Diop, une comparution devant la chambre criminelle du tribunal départemental de Pikine-Guédiawaye, le procureur éclaire qu’un malien a donné des sacs de chanvre indien à l’accusé pour qu’il les achemine à Dakar, moyennant un million de nos francs. Le sieur Diop a accepté.
A son arrivée à Keur Massar, les policiers voyant son air suspect se sont rapprochés de lui pour une vérification de ses pièces. Remarquant les sacs sur le plateau du camion, ils lui ont demandé la contenance de ces derniers. Il avait confié aux hommes de tenues qu’ils contenaient des tissus. Mais, après vérification, les pandores ont vu qu’ils renfermaient 109,8 kilogrammes de chanvre indien, répartis dans 69 cartons.
Selon le maitre des poursuites en tant que professionnel, il devait vérifier la contenance des sacs avant de les embarquer. Ainsi, pour le parquetier, Mor DIOP est coupable des faits qui lui sont reprochés. Il a requis 10 ans de prison ferme à son encontre. Ce, après avoir demandé au juge de requalifier les faits de trafic international de drogue en trafic intérieur de drogue.
Agé de 44 ans, l’accusé, Mor Diop n’a cessé de clamer son innocence devant la chambre criminelle de Pikine-Guédiawaye. Marié et père de famille, ce transporteur a déclaré qu’il ne savait pas qu’il avait chargé au bord de son camion des sacs contenant du chanvre indien.
Face au juge, il explique s’être rendu au Mali pour la livraison de 40 tonnes de ciments. Après la remise, il rentrait sans charge au Sénégal. A son arrivée à Tambacounda, il note qu’un certain Mor Ndiaye lui a demandé de transporter ses sacs de tissus moyennant 45.000f chacun. Il devait donner les deux sacs à un homme établi à Keur Massar.
Comme c’était à l’approche de la fête de la Korité 2020, il dit avoir accepté car, il voulait aider Mor. Ainsi, il a chargé les sacs de ‘’tissus’’ en plus de deux sacs de charbon de bois qu’il avait acheté dans la même localité pour les besoins de sa famille. Poursuivant son récit, il note qu’après Tamba, il s’est rendu à Thiès pour y passer la nuit. Il habite dans la capitale du rail. C’est le lendemain qu’il a repris le chemin pour se rendre à Keur Massar afin de livrer les bagages.
A son arrivée sur les lieux, il dit avoir appelé à maintes reprises son contact en vain. Il l’a attendu pendant plus de 2h à la station d’essence de la localité avant de recevoir un appel de ce dernier. Il lui a demandé où il était garé. Il lui donne sa position, et même pas deux minutes explique-t-il, les limiers se sont présentés devant lui. Ils ont procédé à la fouille du véhicule, avant de découvrir que les sacs contenaient de la drogue et non des tissus. Cependant, il y avait dans chaque sac un tissu en première position.
Selon l’accusé, s’il savait que c’était de la drogue, il n’allait pas charger les sacs. En plus, ajoute-t-il, il ne mettra pas les sacs sur le plateau au vu de tout le monde. Il rappelle qu’il est transporteur depuis une dizaine d’années.
Comparaissant comme simple témoin, le frère et employeur de l’accusé atteste que Mor Diop est loin d’être cet homme décrit à la barre de la chambre criminelle. Selon lui, le sieur est un responsable qui travaille pour lui depuis 10 ans. Il n’a jamais trempé dans des choses louches. Il poursuit ses propos pour expliquer que, son frère à son arrivée à Thiès l’a appelé pour lui dire qu’il passera la nuit chez lui.
Cependant, renseigne-t-il, il ne connait pas les rotations de l’accusé, encore moins ce qu’il charge lors de ses voyages. Mais, atteste-t-il, Mor a l’habitude de travailler avec les entreprises de cimenteries qui sont au Sénégal.
Après les débats d’audience, le conseiller de l’accusé a plaidé l’acquittement au bénéfice en faveur de son client. Selon lui, il n’y a pas eu d’association de malfaiteurs car, Diop n’a pas, de concert avec qui que ce soit, convoyé de la drogue. En ce qui concerne le trafic de chanvre indien, la robe noire avance que son client ne savait pas qu’il avait au bord de son camion plus d’une centaine de kilogrammes de la substance illicite.
Il avait pitié de la personne qui lui a confié les sacs car, il pensait que c’étaient des tissus. Et, comme on était à la veille de la fête de la Korité, il voulait l’aider. Il n’a pas non plus tenté de cacher les sacs. Selon lui, il n’y a pas d’éléments intentionnels dans ce dossier. Mor Diop connaitra son sort le mardi 1er octobre, date du délibéré.
Evoquant les faits qui ont valu, à Mor Diop, une comparution devant la chambre criminelle du tribunal départemental de Pikine-Guédiawaye, le procureur éclaire qu’un malien a donné des sacs de chanvre indien à l’accusé pour qu’il les achemine à Dakar, moyennant un million de nos francs. Le sieur Diop a accepté.
A son arrivée à Keur Massar, les policiers voyant son air suspect se sont rapprochés de lui pour une vérification de ses pièces. Remarquant les sacs sur le plateau du camion, ils lui ont demandé la contenance de ces derniers. Il avait confié aux hommes de tenues qu’ils contenaient des tissus. Mais, après vérification, les pandores ont vu qu’ils renfermaient 109,8 kilogrammes de chanvre indien, répartis dans 69 cartons.
Selon le maitre des poursuites en tant que professionnel, il devait vérifier la contenance des sacs avant de les embarquer. Ainsi, pour le parquetier, Mor DIOP est coupable des faits qui lui sont reprochés. Il a requis 10 ans de prison ferme à son encontre. Ce, après avoir demandé au juge de requalifier les faits de trafic international de drogue en trafic intérieur de drogue.
Agé de 44 ans, l’accusé, Mor Diop n’a cessé de clamer son innocence devant la chambre criminelle de Pikine-Guédiawaye. Marié et père de famille, ce transporteur a déclaré qu’il ne savait pas qu’il avait chargé au bord de son camion des sacs contenant du chanvre indien.
Face au juge, il explique s’être rendu au Mali pour la livraison de 40 tonnes de ciments. Après la remise, il rentrait sans charge au Sénégal. A son arrivée à Tambacounda, il note qu’un certain Mor Ndiaye lui a demandé de transporter ses sacs de tissus moyennant 45.000f chacun. Il devait donner les deux sacs à un homme établi à Keur Massar.
Comme c’était à l’approche de la fête de la Korité 2020, il dit avoir accepté car, il voulait aider Mor. Ainsi, il a chargé les sacs de ‘’tissus’’ en plus de deux sacs de charbon de bois qu’il avait acheté dans la même localité pour les besoins de sa famille. Poursuivant son récit, il note qu’après Tamba, il s’est rendu à Thiès pour y passer la nuit. Il habite dans la capitale du rail. C’est le lendemain qu’il a repris le chemin pour se rendre à Keur Massar afin de livrer les bagages.
A son arrivée sur les lieux, il dit avoir appelé à maintes reprises son contact en vain. Il l’a attendu pendant plus de 2h à la station d’essence de la localité avant de recevoir un appel de ce dernier. Il lui a demandé où il était garé. Il lui donne sa position, et même pas deux minutes explique-t-il, les limiers se sont présentés devant lui. Ils ont procédé à la fouille du véhicule, avant de découvrir que les sacs contenaient de la drogue et non des tissus. Cependant, il y avait dans chaque sac un tissu en première position.
Selon l’accusé, s’il savait que c’était de la drogue, il n’allait pas charger les sacs. En plus, ajoute-t-il, il ne mettra pas les sacs sur le plateau au vu de tout le monde. Il rappelle qu’il est transporteur depuis une dizaine d’années.
Comparaissant comme simple témoin, le frère et employeur de l’accusé atteste que Mor Diop est loin d’être cet homme décrit à la barre de la chambre criminelle. Selon lui, le sieur est un responsable qui travaille pour lui depuis 10 ans. Il n’a jamais trempé dans des choses louches. Il poursuit ses propos pour expliquer que, son frère à son arrivée à Thiès l’a appelé pour lui dire qu’il passera la nuit chez lui.
Cependant, renseigne-t-il, il ne connait pas les rotations de l’accusé, encore moins ce qu’il charge lors de ses voyages. Mais, atteste-t-il, Mor a l’habitude de travailler avec les entreprises de cimenteries qui sont au Sénégal.
Après les débats d’audience, le conseiller de l’accusé a plaidé l’acquittement au bénéfice en faveur de son client. Selon lui, il n’y a pas eu d’association de malfaiteurs car, Diop n’a pas, de concert avec qui que ce soit, convoyé de la drogue. En ce qui concerne le trafic de chanvre indien, la robe noire avance que son client ne savait pas qu’il avait au bord de son camion plus d’une centaine de kilogrammes de la substance illicite.
Il avait pitié de la personne qui lui a confié les sacs car, il pensait que c’étaient des tissus. Et, comme on était à la veille de la fête de la Korité, il voulait l’aider. Il n’a pas non plus tenté de cacher les sacs. Selon lui, il n’y a pas d’éléments intentionnels dans ce dossier. Mor Diop connaitra son sort le mardi 1er octobre, date du délibéré.