Aussi, quand deux des journaux cités dans son communiqué reçoivent dimanche soir la visite d’une dizaine de voyous qui aspergent de gaz asphyxiant les journalistes sur place et massacrent le matériel informatique, on ne peut ne pas regarder du côté de ce ministre qui, comme tout le monde le sait, est généralement considéré comme le porte-voix du « Maître ». Surtout quand on sait que les nervis-voyous circulaient à bord d’un 4X4 AD, donc provenant du parc automobile de l’Etat. Ils ne l’ont sans doute pas volé au garage de l’Etat, quelqu’un le leur a mis à disposition pour exécuter les basses œuvres d’un Etat qui a tellement la trouille de son peuple qu’il s’attaque aux porte-voix du peuple, les journalistes.
Jusqu’où iront-ils donc ? Si la résistance à ce crime contre la liberté de presse ne s’amplifie pas à tous les secteurs de la société, ils tueront purement et simplement la presse. Les meurtres, à l’exception de ceux commis sous la démence, sont toujours planifiés, préparés et ensuite, mis en exécution.
• Certains de nos compatriotes, y compris dans nos rangs, jugent notre police « efficace » dans la recherche et l’arrestation de délinquants en tous genres. Qu’on me permette cependant de douter, jusqu’à nouvel ordre, qu’ils arrêteront, les dix salopards qui ont attaqué les locaux de « l’As » et de « 24 heures chrono » et brutalisé le personnel sur place. C’est un test à caractère républicain de notre police quelle doit passer pour reconquérir le cœur d’une opinion largement en perte de confiance en sa police.
• La vérité est-elle encore une valeur dans notre pays ? La loi s’applique-t-elle encore à tous dans notre pays ? les citoyens sont-ils toujours égaux devant la loi ? Les « fautes » de la presse seraient-elles plus graves que celles de nos gouvernants ?
• Notre pays est en danger. En danger de mort de la démocratie ; de la liberté de la presse, le droit à l’information des citoyens.
• J’ai toujours pensé que les valeurs d’hier restaient intactes même quand on est au gouvernement ou dans sa périphérie. Il y a des gens au gouvernement que j’ai connus valeureux, militants de la démocratie, de la vérité, de la Liberté tout court. Leur silence aujourd’hui face aux dérives que nos gouvernants impriment à notre pays, me désole et me désespère. Auraient-ils troqué leur intégrité, les valeurs qu’hier ils défendaient contre les délices d’un pouvoir éphémère et temporel ? Jusqu’où iront-ils ? La réponse est : cela dépend de notre résistance et, celle du peuple. Enfin, je voudrai demander aux différents « médiateurs », qu’ils disent au gouvernement et, au président, que « calmer le jeu » commence par le rappel des nervis et autres « chiens fous » lâchés à nos trousses. Après seulement, on peut s’asseoir autour d’une table pour converser en toute civilité.
Par Demba Ndiaye
Jusqu’où iront-ils donc ? Si la résistance à ce crime contre la liberté de presse ne s’amplifie pas à tous les secteurs de la société, ils tueront purement et simplement la presse. Les meurtres, à l’exception de ceux commis sous la démence, sont toujours planifiés, préparés et ensuite, mis en exécution.
• Certains de nos compatriotes, y compris dans nos rangs, jugent notre police « efficace » dans la recherche et l’arrestation de délinquants en tous genres. Qu’on me permette cependant de douter, jusqu’à nouvel ordre, qu’ils arrêteront, les dix salopards qui ont attaqué les locaux de « l’As » et de « 24 heures chrono » et brutalisé le personnel sur place. C’est un test à caractère républicain de notre police quelle doit passer pour reconquérir le cœur d’une opinion largement en perte de confiance en sa police.
• La vérité est-elle encore une valeur dans notre pays ? La loi s’applique-t-elle encore à tous dans notre pays ? les citoyens sont-ils toujours égaux devant la loi ? Les « fautes » de la presse seraient-elles plus graves que celles de nos gouvernants ?
• Notre pays est en danger. En danger de mort de la démocratie ; de la liberté de la presse, le droit à l’information des citoyens.
• J’ai toujours pensé que les valeurs d’hier restaient intactes même quand on est au gouvernement ou dans sa périphérie. Il y a des gens au gouvernement que j’ai connus valeureux, militants de la démocratie, de la vérité, de la Liberté tout court. Leur silence aujourd’hui face aux dérives que nos gouvernants impriment à notre pays, me désole et me désespère. Auraient-ils troqué leur intégrité, les valeurs qu’hier ils défendaient contre les délices d’un pouvoir éphémère et temporel ? Jusqu’où iront-ils ? La réponse est : cela dépend de notre résistance et, celle du peuple. Enfin, je voudrai demander aux différents « médiateurs », qu’ils disent au gouvernement et, au président, que « calmer le jeu » commence par le rappel des nervis et autres « chiens fous » lâchés à nos trousses. Après seulement, on peut s’asseoir autour d’une table pour converser en toute civilité.
Par Demba Ndiaye