L’ironie vient de Karim Wade, le ministre d’Etat, ministre des Infrastructures qui, profitant d’une visite au port de Dakar pour s’enquérir de l’avancée des travaux du terminal à conteneurs, a fait cette sortie à l’endroit des camarades d’Ousmane Tanor Dieng. Une pierre dans le jardin des socialistes ? Karim Wade s’empresse alors de dire que cela découle tout simplement d’un « constat ».
Se rappelant de la démolition du pont de Pikine à laquelle il a participé avec Mme Aminata Niane de l’Apix, Karim Wade enfonce le clou : « on constate que depuis la colonisation rien n’a été fait », suscitant l’hilarité générale. Très inspiré, le ministre d’Etat livre cette anecdote : « je disais à un ami hier (mardi) que si un colon avait quitté le Sénégal le 4 avril 1960 et qu’il revienne à la veille de l’Alternance, il n’aurait vu aucun changement dans ce pays. Donc, on peut véritablement mesurer ce que le président de la République, les équipes qui travaillent avec lui, ont pu réaliser ; là encore une fois, il a fallu attendre l’Alternance pour que le port devienne véritablement un port sénégalais ».
Et le ministre d’Etat d’ajouter qu’à l’heure actuelle, les souvenirs de la colonisation sont effacés dans le quotidien des Sénégalais. « Nous ne travaillons pas avec les outils et avec les infrastructures que le colonisateur nous avait laissés », a ajouté Karim Wade.
Aly DIOUF et Maguette NDONG le soleil
Se rappelant de la démolition du pont de Pikine à laquelle il a participé avec Mme Aminata Niane de l’Apix, Karim Wade enfonce le clou : « on constate que depuis la colonisation rien n’a été fait », suscitant l’hilarité générale. Très inspiré, le ministre d’Etat livre cette anecdote : « je disais à un ami hier (mardi) que si un colon avait quitté le Sénégal le 4 avril 1960 et qu’il revienne à la veille de l’Alternance, il n’aurait vu aucun changement dans ce pays. Donc, on peut véritablement mesurer ce que le président de la République, les équipes qui travaillent avec lui, ont pu réaliser ; là encore une fois, il a fallu attendre l’Alternance pour que le port devienne véritablement un port sénégalais ».
Et le ministre d’Etat d’ajouter qu’à l’heure actuelle, les souvenirs de la colonisation sont effacés dans le quotidien des Sénégalais. « Nous ne travaillons pas avec les outils et avec les infrastructures que le colonisateur nous avait laissés », a ajouté Karim Wade.
Aly DIOUF et Maguette NDONG le soleil