Comme l'actuel président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, le premier, Léopold Sédar Senghor, n'avait qu'un fils : Philippe Maguilen Senghor, décédé accidentellement sur l'autorité. Mais, contrairement à celui de Me Wade, Roger Karim, lui était loin de la marche de l'Etat ; tout comme les enfants du président Abdou Diouf, que bien des Sénégalais ne connaissent que de nom : Pedro, comme on le surnomme, Habib, Yacine et Fabienne. Quarante ans après l'indépendance du Sénégal, l'exception est entrée dans le palais : le sentiment paternel : L'ancien Premier ministre Idrissa Seck, ses proches, l'ancien ministre et actuel député, Salif Bâ, et Bara Tall ont vécu les rigueurs carcérales. Ils étaient soupçonnés de malversations financières. L'ancien ministre délégué chargé du Budget, Ibrahima Sarr, est démis de ses fonctions. Il fallait un bouc émissaire, suite au dépassement budgétaire. Mais, l'auteur de ces différentes mesures, Me Abdoulaye Wade, ne pipe mot contre son fils. Envers celui-ci, il ne peut pas agir en tant que chef de l'Etat. Il agit en tant que père. Il le veut tellement et toujours à ses côtés qu'élu président de la République du Sénégal, il en fera son conseiller spécial.
C'était le début d'un commencement : Karim Wade sera président de l'Agence nationale de l'organisation de la conférence islamique. La porte lui était ouverte pour entrer dans le champ politique : les Sénégalais seront massacrés, psychologiquement, par son « mouvement politique », dénommé « génération du concret » ; comme pur nous signifier que c'est lui qui nous ouvrira les portes de l'Histoire. Mais, aux élections locales de mars dernier, il est tombé des nues dans la capitale sénégalaise ; tout comme la coalition politique, où on l'a incrusté. Il fallait le relever. Ainsi, il est devenu ministre d'Etat, ministre de la coopération internationale, de l'aménagement du territoire (qu'il connaît à peine), des transports aériens et des infrastructures ! De mémoire de Sénégalais, qui a eu aussi d'attributions ? Et puisque l'Etat est devenu sentimental, que personne donc n'auditionne la gestion de Karim Wade ; même au Parlement il ne peut que donner des « informations ». C'est dire qu'hier, Me Wade a signé un décret … sans écritoire. Il n'a d'yeux et d'oreilles que pour son fils et le cousin de celui-ci : le « président » Doudou Wade.
xibar
C'était le début d'un commencement : Karim Wade sera président de l'Agence nationale de l'organisation de la conférence islamique. La porte lui était ouverte pour entrer dans le champ politique : les Sénégalais seront massacrés, psychologiquement, par son « mouvement politique », dénommé « génération du concret » ; comme pur nous signifier que c'est lui qui nous ouvrira les portes de l'Histoire. Mais, aux élections locales de mars dernier, il est tombé des nues dans la capitale sénégalaise ; tout comme la coalition politique, où on l'a incrusté. Il fallait le relever. Ainsi, il est devenu ministre d'Etat, ministre de la coopération internationale, de l'aménagement du territoire (qu'il connaît à peine), des transports aériens et des infrastructures ! De mémoire de Sénégalais, qui a eu aussi d'attributions ? Et puisque l'Etat est devenu sentimental, que personne donc n'auditionne la gestion de Karim Wade ; même au Parlement il ne peut que donner des « informations ». C'est dire qu'hier, Me Wade a signé un décret … sans écritoire. Il n'a d'yeux et d'oreilles que pour son fils et le cousin de celui-ci : le « président » Doudou Wade.
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