Pour son deuxième jour de campagne, les candidats de Benno Siggil Senegaal (Bss) de Dakar et de la Médina ont choisi, hier, d’aller à la rencontre des populations en misant sur des visites de proximité. Pendant plus de trois tours d’horloge, ils ont sillonné les différents quartiers de la Médina où, dans les maisons, les boutiques, les grand-places, les ateliers de mécanique, de menuiserie, ils ont pu s’entretenir directement avec les femmes, les jeunes, les vieillards, les artisans, les ouvriers, les boutiquiers. Pendant que Khalifa Ababacar Sall, Me Biram Sassoum Sy et Haoua Dia Thiam discutaient avec les populations, les jeunes militants en profitaient, eux, pour distribuer des prospectus. A travers cette démarche, « nous avons voulu recueillir leurs aspirations, leurs inquiétudes, les espérances », explique Khalifa Ababacar Sall. Et le candidat de Bennoo Siggil Senegaal pour la mairie de Dakar affirme que ses camarades et lui ont rencontré des « populations exaspérées, déçues qui se sont prononcées en faveur d’un changement véritable ». Après avoir parcouru les principales artères de la Médina au rythme du « Ngoyane » distillé par un camion de sonorisation, la caravane a échoué à la Rue 6 où elle a organisé un meeting de quelques minutes. Tous les orateurs qui se sont relayés au micro ont fait le procès du régime de Wade avant de demander aux populations de lui administrer une sévère correction au soir du 22 mars prochain. Tête de liste majoritaire de Bss pour la municipalité de la Médina, Me Biram Sassoum Sy a jeté une pierre dans le jardin de Pape Momar Diop. Pour lui, « une municipalité digne de ce nom doit d’abord s’occuper de l’amélioration des conditions de vie de ses populations, ce qui n’est pas le cas ici à la Médina. Depuis 7 ans, les gens souffrent, ils n’ont pas vu une seule réalisation faite par le maire et sa mairie. D’ailleurs, ce sont des conseillers municipaux du Pds qui soutiennent que la mairie est gérée par des incapables, des gens qui ont trahi leurs espoirs. C’est à partir de là que nous savons qu’il y avait un budget de plus d’un demi milliard qui est partagé entre ces gens-là ». Le souci de Haoua Dia Thiam, pour sa part, que les citoyens se montrent vigilants et surveillent leur vote.
« Rendre Dakar aux Dakarois »
Dans son discours, Khalifa Ababacar Sall précise d’emblée : « nous ne faisons pas de promesse. Nous n’avons pas de programme messianique ». L’ambition de Bss, explique-t-il, est de rendre Dakar aux dakarois. « Comment ? En proposant une nouvelle gouvernance locale citoyenne parce que nous voulons que le citoyen de Dakar soit désormais le décideur de la politique de Dakar et que l’élu ne soit qu’un facilitateur. Ce qui va corriger les manquements dont souffrent les populations. D’autant que, dit-il, « les Dakarois sont exclus de toutes les réalisations du régime de l’alternoce. La preuve, les gens ne peuvent pas quitter la Médina pour entrer dans la corniche. Il n’y a aucun accès. En juillet, aucun Dakarois ne pourra accéder à la plage. Les lieux de loisirs comme le stade Assane Diouf, ils (les tenants du pouvoir) les ont transformés en centre commercial. Donc notre challenge premier est de rendre Dakar au Dakarois ». Dans le projet de Bss, explique M.Sall, il sera procédé chaque année à une restitution citoyenne du budget. « Au lieu de faire des lois de règlement ou des comptes administratifs, nous ferons une restitution de l’exécution du budget, ensuite nous avons décidé de faire des débats d’orientation du budget. Nous allons faire en sorte que les citoyens puissent se prononcer sur ce que nous allons faire, et ils seront là quand nous allons le faire, et ils seront là quand il faudra évaluer », promet-il tout en se voulant optimiste sur l’issue des élections.
Hawa BOUSSO l'AS
« Rendre Dakar aux Dakarois »
Dans son discours, Khalifa Ababacar Sall précise d’emblée : « nous ne faisons pas de promesse. Nous n’avons pas de programme messianique ». L’ambition de Bss, explique-t-il, est de rendre Dakar aux dakarois. « Comment ? En proposant une nouvelle gouvernance locale citoyenne parce que nous voulons que le citoyen de Dakar soit désormais le décideur de la politique de Dakar et que l’élu ne soit qu’un facilitateur. Ce qui va corriger les manquements dont souffrent les populations. D’autant que, dit-il, « les Dakarois sont exclus de toutes les réalisations du régime de l’alternoce. La preuve, les gens ne peuvent pas quitter la Médina pour entrer dans la corniche. Il n’y a aucun accès. En juillet, aucun Dakarois ne pourra accéder à la plage. Les lieux de loisirs comme le stade Assane Diouf, ils (les tenants du pouvoir) les ont transformés en centre commercial. Donc notre challenge premier est de rendre Dakar au Dakarois ». Dans le projet de Bss, explique M.Sall, il sera procédé chaque année à une restitution citoyenne du budget. « Au lieu de faire des lois de règlement ou des comptes administratifs, nous ferons une restitution de l’exécution du budget, ensuite nous avons décidé de faire des débats d’orientation du budget. Nous allons faire en sorte que les citoyens puissent se prononcer sur ce que nous allons faire, et ils seront là quand nous allons le faire, et ils seront là quand il faudra évaluer », promet-il tout en se voulant optimiste sur l’issue des élections.
Hawa BOUSSO l'AS