L’ancien Secrétaire général de l’Onu Koffi Annan s’est élevé contre les manipulations constitutionnelles en cours dans certains pays africains. « Je suis contre les manipulations des constitutions à des fins personnelles. Je leur (Paul Biya et Abdoulaye Wade) ai dit que si leur prédécesseur avait manipulé la constitution pour s’éterniser au pouvoir, ils ne seraient jamais devenus Président », a-t-il affirmé, avant-hierr après-midi, sur BBC Afrique, en répondant à la question d’un journaliste. Notre confrère souhaitait savoir si les modifications constitutionnelles survenues en 2008 au Sénégal et au Cameroun, ne venaient pas contredire son optimisme quant à la qualité de l’évolution du leadership politique en Afrique ces dernières années.
Prenant l’exemple zimbabwéen, Koffi Anan a soutenu qu’il y a trois ans, personne n’aurait parié sur des élections non crédibles que celles survenues cette année dans le pays de Mugabe.
C’est pourquoi, il pense que la qualité de leadership change progressivement sur ce continent dont il est originaire.
Contre les longs règnes, certains observateurs ne cessent en effet de clamer leur déception quant aux reculs enregistrés dans les pays de l’Afrique francophone.
Ils les ont liés à la manipulation des constitutions dont les objectifs visent à perpétuer au pouvoir des dirigeants réputés inefficaces. M. Anan espère que de tels cas resteraient marginaux au regard d’un pays comme le Nigeria du général Obasanjo où une tentative similaire de manipulation avait fait long feu.
Selon l’ancien Secrétaire général de l’Onu ce qu’« aucun leader ne peut pas faire en deux mandats de 4 ou 5 ans chacun, ce n’est pas en 20 ou 30 ans de pouvoir qu’il le ferait ».
Malgré la modification récente de la constitution camerounaise, Koffi Annan pense que Paul Biya qu’il dit très connaître quittera le pouvoir en 2011. Le président Camerounais cumule 40 ans de pouvoir dont 26 à la Présidence. M. Annan dit espérer qu’il ne cherchera pas à se maintenir à la fin de son mandat actuel.
Ce mandat doit théoriquement prendre fin en octobre 2011. L’Afrique Centrale est la région africaine qui ne compte presque pas d’anciens chefs d’Etat ayant quitté pacifiquement le pouvoir.
Responsable du jury du prix « Mo Ibrahim, pour l’excellence dans le leadership en Afrique », - décerné pour cette édition 2008 à Festus Mogae, l’ancien président du Botswana, le diplomate ghanéen est ancien médiateur du conflit camerouno-nigérian sur la péninsule de Bakassi - ce qui l’autorise sans doute à dire qu’il connaît bien le Président Paul Biya. L’année dernière, pour la première édition, c’est l’ancien combattant de l’indépendance du Mozambique et ancien Chef de l’Etat, Joachim Chissano, qui en était l’heureux bénéficiaire.
On aura remarqué que tous les deux sont originaires de l’Afrique australe. Chacun d’eux a quitté pacifiquement le pouvoir à l’expiration de ses deux mandats constitutionnels.
Festus Mogae, est ainsi officiellement primé pour la qualité des efforts déployés dans son pays contre la corruption et la lutte contre le sida. Mais les analystes des mœurs de pouvoirs en Afrique pensent que son choix serait largement lié au fait qu’il a cédé volontairement le pouvoir à un nouvel élu en juillet dernier dans son pays, à l’expiration de son deuxième mandat constitutionnel.
Comme le précédent bénéficiaire, il vit, tout comme Nelson Mandela d’Afrique du Sud, Kenneth Kaunda de Zambie, Ibrahim Badamassi Babangida et Abdulsami Abubakar du Nigeria, Nicéphore Soglo du Bénin, etc, dans son propre pays.
Ces anciens chefs d’Etats, ont créé depuis 2004, sous l’égide du Ndi dont Christopher Fomunyoh est le Directeur pour la région Afrique, un Forum d’action d’anciens chefs d’Etat et de gouvernements.
L’Afrique Centrale est la région africaine qui ne compte pas d’anciens chefs d’Etat ayant quitté pacifiquement le pouvoir.
Précisions : Festus Mogae est le second récipiendaire du prix Mo Ibrahim pour l’excellence du leadership en Afrique.
Prenant l’exemple zimbabwéen, Koffi Anan a soutenu qu’il y a trois ans, personne n’aurait parié sur des élections non crédibles que celles survenues cette année dans le pays de Mugabe.
C’est pourquoi, il pense que la qualité de leadership change progressivement sur ce continent dont il est originaire.
Contre les longs règnes, certains observateurs ne cessent en effet de clamer leur déception quant aux reculs enregistrés dans les pays de l’Afrique francophone.
Ils les ont liés à la manipulation des constitutions dont les objectifs visent à perpétuer au pouvoir des dirigeants réputés inefficaces. M. Anan espère que de tels cas resteraient marginaux au regard d’un pays comme le Nigeria du général Obasanjo où une tentative similaire de manipulation avait fait long feu.
Selon l’ancien Secrétaire général de l’Onu ce qu’« aucun leader ne peut pas faire en deux mandats de 4 ou 5 ans chacun, ce n’est pas en 20 ou 30 ans de pouvoir qu’il le ferait ».
Malgré la modification récente de la constitution camerounaise, Koffi Annan pense que Paul Biya qu’il dit très connaître quittera le pouvoir en 2011. Le président Camerounais cumule 40 ans de pouvoir dont 26 à la Présidence. M. Annan dit espérer qu’il ne cherchera pas à se maintenir à la fin de son mandat actuel.
Ce mandat doit théoriquement prendre fin en octobre 2011. L’Afrique Centrale est la région africaine qui ne compte presque pas d’anciens chefs d’Etat ayant quitté pacifiquement le pouvoir.
Responsable du jury du prix « Mo Ibrahim, pour l’excellence dans le leadership en Afrique », - décerné pour cette édition 2008 à Festus Mogae, l’ancien président du Botswana, le diplomate ghanéen est ancien médiateur du conflit camerouno-nigérian sur la péninsule de Bakassi - ce qui l’autorise sans doute à dire qu’il connaît bien le Président Paul Biya. L’année dernière, pour la première édition, c’est l’ancien combattant de l’indépendance du Mozambique et ancien Chef de l’Etat, Joachim Chissano, qui en était l’heureux bénéficiaire.
On aura remarqué que tous les deux sont originaires de l’Afrique australe. Chacun d’eux a quitté pacifiquement le pouvoir à l’expiration de ses deux mandats constitutionnels.
Festus Mogae, est ainsi officiellement primé pour la qualité des efforts déployés dans son pays contre la corruption et la lutte contre le sida. Mais les analystes des mœurs de pouvoirs en Afrique pensent que son choix serait largement lié au fait qu’il a cédé volontairement le pouvoir à un nouvel élu en juillet dernier dans son pays, à l’expiration de son deuxième mandat constitutionnel.
Comme le précédent bénéficiaire, il vit, tout comme Nelson Mandela d’Afrique du Sud, Kenneth Kaunda de Zambie, Ibrahim Badamassi Babangida et Abdulsami Abubakar du Nigeria, Nicéphore Soglo du Bénin, etc, dans son propre pays.
Ces anciens chefs d’Etats, ont créé depuis 2004, sous l’égide du Ndi dont Christopher Fomunyoh est le Directeur pour la région Afrique, un Forum d’action d’anciens chefs d’Etat et de gouvernements.
L’Afrique Centrale est la région africaine qui ne compte pas d’anciens chefs d’Etat ayant quitté pacifiquement le pouvoir.
Précisions : Festus Mogae est le second récipiendaire du prix Mo Ibrahim pour l’excellence du leadership en Afrique.