Mangane est musulman. Et, à l'heure où Johan Vonlanthen hésite entre l'exercice de sa profession et son entrée dans l'Eglise adventiste, Kader se réjouit de pouvoir concilier football et religion. «Je ne vais pas me prononcer sur le cas de Vonlanthen, j'ai un trop grand respect pour les gens et leur religion, quelle qu'elle soit. Il y a plusieurs chemins pour arriver là-haut, à chacun le sien. Pour ma part, je suis simplement heureux de pouvoir pratiquer mon métier de footballeur sans pour autant renier les principes de ma religion.»
Suivre... ou rattraper!
Pour un footballeur musulman, il est évident que la période la plus difficile est celle du ramadan (lire ci-dessous). «Tout passe par le dialogue avec les entraîneurs, précise Mangane. Mais, et tous les médecins vous le diront, il est impossible de s'entraîner deux fois par jour sans boire ni manger. Si quelqu'un s'en sent capable, OK, qu'il le fasse. Pour ma part, si j'éprouve le besoin de me désaltérer, je le fais. Ma religion me l'autorise, pour autant que je me rattrape après coup.»
Et comment se rattrape-t-il? «En donnant 10 ou 20 euros à une personne dans la rue, par exemple. Cela permettra à cette personne de manger et, moi, je serai en paix avec moi-même.»
Ablutions avant le match
Par contre, le longiligne défenseur tient à respecter le cycle des prières. «Cinq par jour, explique-t-il. Parfois, je suis en plein match ou en pleine séance d'entraînement au moment de la prière de 17 h. Mais, là aussi, je peux me rattraper. L'important, c'est que je parvienne à faire mes cinq prières quotidiennes.»
Alors que la plupart des footballeurs chrétiens - et pratiquants - se signent ou prient avant le match, Kader Mangane s'en remet aux traditions musulmanes et sénégalaises: «Je fais mes ablutions avant d'entrer sur la pelouse. Mais je ne prie pas. Tout ce que je demande, c'est de pouvoir ressortir du terrain en bonne santé. Et cela, je le souhaite aussi aux 21 autres joueurs.»
le matin.fr
Suivre... ou rattraper!
Pour un footballeur musulman, il est évident que la période la plus difficile est celle du ramadan (lire ci-dessous). «Tout passe par le dialogue avec les entraîneurs, précise Mangane. Mais, et tous les médecins vous le diront, il est impossible de s'entraîner deux fois par jour sans boire ni manger. Si quelqu'un s'en sent capable, OK, qu'il le fasse. Pour ma part, si j'éprouve le besoin de me désaltérer, je le fais. Ma religion me l'autorise, pour autant que je me rattrape après coup.»
Et comment se rattrape-t-il? «En donnant 10 ou 20 euros à une personne dans la rue, par exemple. Cela permettra à cette personne de manger et, moi, je serai en paix avec moi-même.»
Ablutions avant le match
Par contre, le longiligne défenseur tient à respecter le cycle des prières. «Cinq par jour, explique-t-il. Parfois, je suis en plein match ou en pleine séance d'entraînement au moment de la prière de 17 h. Mais, là aussi, je peux me rattraper. L'important, c'est que je parvienne à faire mes cinq prières quotidiennes.»
Alors que la plupart des footballeurs chrétiens - et pratiquants - se signent ou prient avant le match, Kader Mangane s'en remet aux traditions musulmanes et sénégalaises: «Je fais mes ablutions avant d'entrer sur la pelouse. Mais je ne prie pas. Tout ce que je demande, c'est de pouvoir ressortir du terrain en bonne santé. Et cela, je le souhaite aussi aux 21 autres joueurs.»
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