La campagne électorale de Macky Sall financée grâce à des fonds mobilisés par des émigrés du Fouta ? Kalidou Diallo en doute fort.
Face à la presse hier, mercredi 21 mars 2012, dans la salle de conférence de l’hôtel Sogui, le ministre de l’Enseignement élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales, a indiqué qu’il ne croit pas un seul mot de cette thèse.
« Des émigrés qui ne sont même pas capables de construire une seule salle de classe, pas même un robinet dans leur village, comment peuvent-ils cotiser des millions pour financer la campagne de Macky Sall ? Où est ce qu’ils ont trouvé cet argent ? On le leur a donné ! Aujourd’hui, Macky Sall a même plus d’argent que le président sortant », tonne-t-il, en précisant "qu’il ne s’agit pas d’accusations, mais d’un simple constat qu’il a fait, en tant qu’historien et scientifique".
Puis, il passe à la vitesse supérieure. « Nous avons même vu dans le Bossoya, un chômeur distribué 200 voire 300.000 FCfa à des gens. Il s’agit de Farba Ngom, griot de son état (sic) qui est devenu un Chef de village », précise-t-il.
Kalidou Diallo dit également avoir relevé des erreurs de communication ou de langage chez Macky Sall. « Il a traité les marabouts de simples citoyens et sa position sur les mariages gay et l’homosexualité n’est pas claire », souligne-t-il.
Toujours aussi virulent contre le candidat de Benno Bokk Yakaar qui, semble-t-il, avait déclaré qu’il « n’est Halpoular que par le sang. Mais que culturellement, il est sérère », le ministre de l’Enseignement élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales, flingue les émigrés. « Ils sont contre Wade parce qu’il leur interdit d’amener des voitures carcasse de plus
Kalidou Diallo dira également que « le Sénégal n’est pas à vendre » en revenant sur des promesses sur la téléphonie mobile et dans d’autres secteurs que Macky Sall est accusé, une fois élu président de la République, "de vouloir brader à ses soueneurs".
Kalidou Diallo a, par ailleurs, fustigé aussi le matraquage médiatique mené par l’ancien Premier ministre, l’hostilité des médias sénégalais et des médias français face à Wade, les pressions des partis d’opposition, la société civile encouragée, dit-il, par une pression étrangère, notamment la France (Alain Juppé) et les Etats-Unis)...
Selon Kalidou Diallo qui considère le premier tour de la présidentielle comme une validation populaire de la candidature de Wade, "le bilan, c’est-à-dire les réalisations, ce n’est pas important aux yeux des Foutankais, sinon, avec ce qu’a fait Wade, le candidat de Fal 2012 devait être plébiscité".
SOURCE:Ferloo
Face à la presse hier, mercredi 21 mars 2012, dans la salle de conférence de l’hôtel Sogui, le ministre de l’Enseignement élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales, a indiqué qu’il ne croit pas un seul mot de cette thèse.
« Des émigrés qui ne sont même pas capables de construire une seule salle de classe, pas même un robinet dans leur village, comment peuvent-ils cotiser des millions pour financer la campagne de Macky Sall ? Où est ce qu’ils ont trouvé cet argent ? On le leur a donné ! Aujourd’hui, Macky Sall a même plus d’argent que le président sortant », tonne-t-il, en précisant "qu’il ne s’agit pas d’accusations, mais d’un simple constat qu’il a fait, en tant qu’historien et scientifique".
Puis, il passe à la vitesse supérieure. « Nous avons même vu dans le Bossoya, un chômeur distribué 200 voire 300.000 FCfa à des gens. Il s’agit de Farba Ngom, griot de son état (sic) qui est devenu un Chef de village », précise-t-il.
Kalidou Diallo dit également avoir relevé des erreurs de communication ou de langage chez Macky Sall. « Il a traité les marabouts de simples citoyens et sa position sur les mariages gay et l’homosexualité n’est pas claire », souligne-t-il.
Toujours aussi virulent contre le candidat de Benno Bokk Yakaar qui, semble-t-il, avait déclaré qu’il « n’est Halpoular que par le sang. Mais que culturellement, il est sérère », le ministre de l’Enseignement élémentaire, du moyen secondaire et des langues nationales, flingue les émigrés. « Ils sont contre Wade parce qu’il leur interdit d’amener des voitures carcasse de plus
Kalidou Diallo dira également que « le Sénégal n’est pas à vendre » en revenant sur des promesses sur la téléphonie mobile et dans d’autres secteurs que Macky Sall est accusé, une fois élu président de la République, "de vouloir brader à ses soueneurs".
Kalidou Diallo a, par ailleurs, fustigé aussi le matraquage médiatique mené par l’ancien Premier ministre, l’hostilité des médias sénégalais et des médias français face à Wade, les pressions des partis d’opposition, la société civile encouragée, dit-il, par une pression étrangère, notamment la France (Alain Juppé) et les Etats-Unis)...
Selon Kalidou Diallo qui considère le premier tour de la présidentielle comme une validation populaire de la candidature de Wade, "le bilan, c’est-à-dire les réalisations, ce n’est pas important aux yeux des Foutankais, sinon, avec ce qu’a fait Wade, le candidat de Fal 2012 devait être plébiscité".
SOURCE:Ferloo