"Si elles (les machines) fonctionnent encore c’est vraiment un miracle et cela nous le devons à l’expertise sénégalaise et au professionnalisme des travailleurs de la SENELEC", a notamment dit le ministre d’Etat Karim Wade, cité dans un communiqué.
En compagnie du ministre délégué chargé de l’Energie, Ibrahima Sarr, il s’est dit "extrêmement impressionné" par le travail abattu par les personnels de la SENELEC qui "traverse une crise sans précédent" liée à des questions financières, d’approvisionnement et de maintenance de ses outils de production.
"On a pu constater des conditions extrêmement difficiles dans lesquelles travaillent les personnels de SENELEC pour produire les quelques MW que nous arrivons à mettre sur le réseau", a encore dit M. Wade, selon ses services. "Cette volonté et cette détermination des travailleurs de SENELEC à vouloir changer la situation est un facteur positif et c’est ce qui va nous permettre de réussir", a-t-il ajouté.
Il a invité les travailleurs à travailler en équipe avec le ministère. "Les travailleurs ont toute leur place dans le Comité de Restructuration et de Relance du Secteur de l’Energie (CRRSE)", a-t-il dit.
Partant du constat qu’il a fait, il a demandé "aux Sénégalais d’être extrêmement indulgents par rapport aux délestages". "Tous les MW qui sont aujourd’hui sur le réseau c’est le fruit de ce miracle SENELEC crée par les travailleurs" qui font tourner des machines dont certaines sont vieille de plus de 50 ans, a souligné Karim Wade.
Evoquant le contrôle des produits livrés à la SENELEC, il a annoncé le déploiement dans les prochains mois d’un ‘’dispositif moderne pour le contrôle de la qualité et de la quantité des produits’’ (combustibles et gaz).
Auparavant, le secrétaire général de la sous-section du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (SUTELEC), Lamine Diarra, avait mis l’accent sur les conditions "extrêmement difficiles" d’exploitation des centrales.
Il a toutefois affirmé que "le régime libéral a fait des efforts importants dans l’installation de nouvelles centrales doublant (ainsi) la puissance de la société tout en déplorant le "manque d’entretien des anciennes machines entraînant une perte de la moitié de leur puissance".
A titre d’exemple, a-t-il dit, le total de la pointe dans le site est estimé à 160 MW et entre mercredi et jeudi seuls 60 MW étaient disponibles, soit un déficit de 100 MW.
"Cette situation peut se répéter à tout moment parce que les groupes ont largement dépassé leur période de révision", a dit M. Diarra, selon le communiqué. Il a ensuite invité le ministre à accorder une attention particulière à la transparence dans le marché des combustibles, à la lutte contre les fraudes et à la motivation des travailleurs.
APS
En compagnie du ministre délégué chargé de l’Energie, Ibrahima Sarr, il s’est dit "extrêmement impressionné" par le travail abattu par les personnels de la SENELEC qui "traverse une crise sans précédent" liée à des questions financières, d’approvisionnement et de maintenance de ses outils de production.
"On a pu constater des conditions extrêmement difficiles dans lesquelles travaillent les personnels de SENELEC pour produire les quelques MW que nous arrivons à mettre sur le réseau", a encore dit M. Wade, selon ses services. "Cette volonté et cette détermination des travailleurs de SENELEC à vouloir changer la situation est un facteur positif et c’est ce qui va nous permettre de réussir", a-t-il ajouté.
Il a invité les travailleurs à travailler en équipe avec le ministère. "Les travailleurs ont toute leur place dans le Comité de Restructuration et de Relance du Secteur de l’Energie (CRRSE)", a-t-il dit.
Partant du constat qu’il a fait, il a demandé "aux Sénégalais d’être extrêmement indulgents par rapport aux délestages". "Tous les MW qui sont aujourd’hui sur le réseau c’est le fruit de ce miracle SENELEC crée par les travailleurs" qui font tourner des machines dont certaines sont vieille de plus de 50 ans, a souligné Karim Wade.
Evoquant le contrôle des produits livrés à la SENELEC, il a annoncé le déploiement dans les prochains mois d’un ‘’dispositif moderne pour le contrôle de la qualité et de la quantité des produits’’ (combustibles et gaz).
Auparavant, le secrétaire général de la sous-section du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (SUTELEC), Lamine Diarra, avait mis l’accent sur les conditions "extrêmement difficiles" d’exploitation des centrales.
Il a toutefois affirmé que "le régime libéral a fait des efforts importants dans l’installation de nouvelles centrales doublant (ainsi) la puissance de la société tout en déplorant le "manque d’entretien des anciennes machines entraînant une perte de la moitié de leur puissance".
A titre d’exemple, a-t-il dit, le total de la pointe dans le site est estimé à 160 MW et entre mercredi et jeudi seuls 60 MW étaient disponibles, soit un déficit de 100 MW.
"Cette situation peut se répéter à tout moment parce que les groupes ont largement dépassé leur période de révision", a dit M. Diarra, selon le communiqué. Il a ensuite invité le ministre à accorder une attention particulière à la transparence dans le marché des combustibles, à la lutte contre les fraudes et à la motivation des travailleurs.
APS