Ils avaient alors violé la loi en votant, sans respecter les dispositions constitutionnelles, la mise en accusation de l’ancien premier ministre du Sénégal. Ils ont emprisonné Idrissa SECK pour ensuite aller chercher des preuves avec des commissions rogatoires qui n’ont jamais prouvé le moindre enrichissement illicite. Ils avaient décimé des familles, brisé des carrières par leur seule volonté de nuire et de détruire un homme politique. » Et ironie de l’histoire, c’est un des dignitaires du défunt régime de Wade en l’occurrence Me Ousmane Ngom qui conforte l’analyse de M Kebe. Il a déclaré, sans sourciller, sous les feux des caméras de la TFM, le 19 Novembre 2012, « Nous sommes des hommes, il se peut que nous nous soyons trompés. Nous n'avons jamais dit que nous n'étions pas dans l'illégalité dconcernant l’affaire Idrissa Seck » Le dernier Ministre de l’intérieur de Wade voulait, en faisant ces aveux révélateurs, justifier le caractère « illégale » de la convocation des ex Ministres (dont lui) devant la gendarmerie. Il a fini par prouver qu'il était lui même dans l'illégalité en faisant convoquer le Président de Rewmi par la Division des Investigations Criminelles (DIC) alors que la Haute Cour de Justice n’était pas encore en place. Allassane Samba Diop, journaliste au Groupe Futurs Medias, n'avait pas d'ailleurs manqué de le lui préciser.
Mais la roue tourne et cette fois ci dans la légalité et sur demande du peuple sénégalais souverain. Karim Wade, Sindiély Wade, Samuel Sarr, tout comme tous ces milliardaires arrachés soudainement de leur modestie vie doivent impérativement rendre compte. Ont-ils détourné l’argent du contribuable ? Sont ils coupables des faits qui leur sont reprochés ? Il leur appartient tout simplement de justifier chaque centime qu’il possède afin que nos doutes légitimes se dissipent. Ce ne sera pas leur stratégie de bluffeur qui les sauvera. Ce ne seront non plus les marches et autres victimisations qui leur feraient bénéficier d’un non lieu. Ils devront prouver, simplement et seulement, l’origine licite de ce qu’il possède.
L’honorable député Thierno Bocoum leur a clairement fait comprendre cet état de fait. Il a su trouver les mots justes pour qualifier leur gaminerie. Dans une interview parue dans le journal Le Populaire, le 30 Novembre 2012, il leur faisait comprendre que « (…) La question fondamentale c’est de savoir, est ce qu’ils doivent rendre compte ou pas. S’ils sont d’accord qu’ils doivent rendre compte, ils n’ont qu’à répondre de leur acte et ensuite réclamer que d’autres suivent la même procédure. Mais on ne peut pas devoir rendre compte et refuser de le faire sous le prétexte que d’autres ne sont pas entendus. En réalité, s’ils n’ont rien fait, ils n’ont pas à s’inquiéter. Et bizarrement, ils s’inquiètent. Il faudra que les gens comprennent que cela ne doit plus être possible de s’enrichir sur le dos des Sénégalais. Au Sénégal on manque de tout. Il n’y a pas d’eau dans certains villages, pas d’infrastructures sanitaires, les jeunes sont au chômage, un Sénégalais sur deux, vit au-dessous du seuil de pauvreté. C’est inacceptable que des personnes à qui l’Etat fournit un salaire, des privilèges, se permettent de dilapider les deniers publics et d’organiser leur enrichissement. Ce n’est pas une question de personne mais c’est une question de principe (…). » Il rejoint ainsi l’analyse de M Abdou Kebe comme s’il s’était entendu. Pour cause, le dernier nommé affirmait dans la même contribution citée plus haut que « Abdoulaye Wade a toujours considéré les fonds politiques comme son propre argent faisant de cette réserve légale pour les urgences, un moyen de propagande, d’achats de conscience et d’enrichissement personnel. » L’affirmation est plus que juste. Voilà ce qui explique leur inquiétude comme le fait remarquer le fringant et jeune député Thierno Bocoum. Par conséquent, leur stratégie à vouloir tout mettre sous le dos de Wade (avec les fonds politiques soumis à sa discrétion) quand il s’agit de justifier l’origine de leur subite richesse ne peut en aucun cas prévaloir. Si Wade a détourné des deniers publics pour les leur donner cela entre toujours dans le cadre de l’enrichissement illicite. Le complice d’un coupable est un coupable et le recéleur de biens volés est aussi coupable que le voleur lui-même. Encore que s’il pense se cacher derrière « l’immunité présidentielle de Wade » pour échapper à la justice, il se trompe lourdement de stratégie. Ils seront coupables et devront payer de leur faute s’ils n’arrivent pas à prouver le caractère licite de leur fortune.
Les tenants du pouvoir aussi doivent savoir que s’il tentait un seul instant de ne pas aller jusqu’au bout de ces enquêtes pour des raisons politiciennes (ou quelques autres raisons que cela puissent être), le peuple, bien conscient de ce qui se passe, leur demandera des comptes. Et en lieu et place des vrais coupables, ils passeront à la guillotine populaire.
Le moment est venu d’assainir le champ politique sénégalais, d’instaurer durablement l’éthique et la bonne gouvernance au cœur de la gestion des affaires de l’Etat. C’est une doléance du peuple sénégalais et un impératif républicain. A bon entendeur …
Haby Sirah Dia
habysirahdia@yahoo.fr
habydia.blogspot.com
Mais la roue tourne et cette fois ci dans la légalité et sur demande du peuple sénégalais souverain. Karim Wade, Sindiély Wade, Samuel Sarr, tout comme tous ces milliardaires arrachés soudainement de leur modestie vie doivent impérativement rendre compte. Ont-ils détourné l’argent du contribuable ? Sont ils coupables des faits qui leur sont reprochés ? Il leur appartient tout simplement de justifier chaque centime qu’il possède afin que nos doutes légitimes se dissipent. Ce ne sera pas leur stratégie de bluffeur qui les sauvera. Ce ne seront non plus les marches et autres victimisations qui leur feraient bénéficier d’un non lieu. Ils devront prouver, simplement et seulement, l’origine licite de ce qu’il possède.
L’honorable député Thierno Bocoum leur a clairement fait comprendre cet état de fait. Il a su trouver les mots justes pour qualifier leur gaminerie. Dans une interview parue dans le journal Le Populaire, le 30 Novembre 2012, il leur faisait comprendre que « (…) La question fondamentale c’est de savoir, est ce qu’ils doivent rendre compte ou pas. S’ils sont d’accord qu’ils doivent rendre compte, ils n’ont qu’à répondre de leur acte et ensuite réclamer que d’autres suivent la même procédure. Mais on ne peut pas devoir rendre compte et refuser de le faire sous le prétexte que d’autres ne sont pas entendus. En réalité, s’ils n’ont rien fait, ils n’ont pas à s’inquiéter. Et bizarrement, ils s’inquiètent. Il faudra que les gens comprennent que cela ne doit plus être possible de s’enrichir sur le dos des Sénégalais. Au Sénégal on manque de tout. Il n’y a pas d’eau dans certains villages, pas d’infrastructures sanitaires, les jeunes sont au chômage, un Sénégalais sur deux, vit au-dessous du seuil de pauvreté. C’est inacceptable que des personnes à qui l’Etat fournit un salaire, des privilèges, se permettent de dilapider les deniers publics et d’organiser leur enrichissement. Ce n’est pas une question de personne mais c’est une question de principe (…). » Il rejoint ainsi l’analyse de M Abdou Kebe comme s’il s’était entendu. Pour cause, le dernier nommé affirmait dans la même contribution citée plus haut que « Abdoulaye Wade a toujours considéré les fonds politiques comme son propre argent faisant de cette réserve légale pour les urgences, un moyen de propagande, d’achats de conscience et d’enrichissement personnel. » L’affirmation est plus que juste. Voilà ce qui explique leur inquiétude comme le fait remarquer le fringant et jeune député Thierno Bocoum. Par conséquent, leur stratégie à vouloir tout mettre sous le dos de Wade (avec les fonds politiques soumis à sa discrétion) quand il s’agit de justifier l’origine de leur subite richesse ne peut en aucun cas prévaloir. Si Wade a détourné des deniers publics pour les leur donner cela entre toujours dans le cadre de l’enrichissement illicite. Le complice d’un coupable est un coupable et le recéleur de biens volés est aussi coupable que le voleur lui-même. Encore que s’il pense se cacher derrière « l’immunité présidentielle de Wade » pour échapper à la justice, il se trompe lourdement de stratégie. Ils seront coupables et devront payer de leur faute s’ils n’arrivent pas à prouver le caractère licite de leur fortune.
Les tenants du pouvoir aussi doivent savoir que s’il tentait un seul instant de ne pas aller jusqu’au bout de ces enquêtes pour des raisons politiciennes (ou quelques autres raisons que cela puissent être), le peuple, bien conscient de ce qui se passe, leur demandera des comptes. Et en lieu et place des vrais coupables, ils passeront à la guillotine populaire.
Le moment est venu d’assainir le champ politique sénégalais, d’instaurer durablement l’éthique et la bonne gouvernance au cœur de la gestion des affaires de l’Etat. C’est une doléance du peuple sénégalais et un impératif républicain. A bon entendeur …
Haby Sirah Dia
habysirahdia@yahoo.fr
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