Ainsi, le fils, véritable directeur de campagne du père, a injecté à la vieille de l’élection présidentielle à Thiès, une centaine de millions de francs cfa en espèces sonnantes et trébuchantes ainsi que des denrées de premières nécessités, pour l’achat de conscience des électeurs.
Il a remis, via son chef de cabinet, 10 millions de francs cfa à Aboubacry Sarr. Les coordonnateurs des comités électoraux recevront chacun 950000f cfa. D’autres comme Ahmadou Yoro Ndiaye, Ndoumbé Ndiaye, Ahmed Mbaye, Dénéba Sall, Sidy Ndiéguène recevront chacun 2 millions. Mouhamed Lamine Massaly se taille la part du lion avec une quinzaine de millions.
Une dizaine de millions sera dégagée pour faire manger et faire boire les électeurs dans les centres de vote. 20 nervis utiles à rien puisque la Coalition Fal 2012 n’a rien organisé méritant un cordon sécuritaire, seront recrutés à raison de 5000f cfa par jour pendant toute la campagne.
Parallèlement à cet effort de guerre, la direction du Pds a donné 30 millions de francs au comité électoral de la ville et 3 autres millions, par communauté rurale. Cet argent passé entre les mains de Moustapha Sourang, avait soulevé un vent de polémique. Les responsables politiques à qui il a été distribué, se sont rempli les poches puisqu’ils n’ont organisé aucune activité de campagne. La Coalition Fal 2012 était plongée dans une profonde léthargie. Des responsables comme Marie Thérèse Diédhiou qui ont tenté d’organiser un meeting à Diamaguène ont reçu des pluies de pierres. Cette insécurité qui a prévalu toute la campagne avait fini de rendre frileux les libéraux qui ont préféré manger les financements du parti dans leur salon douillet devant leur poste téléviseur.
A la vieille du scrutin du 26février, jouant sur la «misère » des populations, Karim Wade convoie dans la ville des denrées alimentaires: 20tonnes de riz, 166 jerricanes d’huile et 400 grosses de sucre. Lors de la distribution au stade Maniang Soumaré, les populations vont se bagarrer pour s’arracher les vivres. Des individus sortis de nulle part vont s’attaquer aux nervis recrutés pour surveiller et superviser la distribution. Après un violent affrontement, certains calots bleus seront mutilés au bras. Le sang va couler à flot.
Mais malgré ces fortes sommes d’argent et les vivres distribués par Karim Wade, Me Wade a été encore laminé par Idrissa Seck qui a même amélioré sa performance de 2009.
En effet, Seck avait enregistré 36569 voix dans la ville cette année là. En 2012, il enregistre 41123 voix. En 2009, Me Wade fait un score de 11549 et en 2012, il totalise 10253 voix. Idy progresse de 4554 voix et Me Wade recule de 1296 voix. Fortement impliqué dans cette élection, Karim Wade n’a pas pu empêcher la bérézina de son père chez Idrissa Seck.
La rédaction
Il a remis, via son chef de cabinet, 10 millions de francs cfa à Aboubacry Sarr. Les coordonnateurs des comités électoraux recevront chacun 950000f cfa. D’autres comme Ahmadou Yoro Ndiaye, Ndoumbé Ndiaye, Ahmed Mbaye, Dénéba Sall, Sidy Ndiéguène recevront chacun 2 millions. Mouhamed Lamine Massaly se taille la part du lion avec une quinzaine de millions.
Une dizaine de millions sera dégagée pour faire manger et faire boire les électeurs dans les centres de vote. 20 nervis utiles à rien puisque la Coalition Fal 2012 n’a rien organisé méritant un cordon sécuritaire, seront recrutés à raison de 5000f cfa par jour pendant toute la campagne.
Parallèlement à cet effort de guerre, la direction du Pds a donné 30 millions de francs au comité électoral de la ville et 3 autres millions, par communauté rurale. Cet argent passé entre les mains de Moustapha Sourang, avait soulevé un vent de polémique. Les responsables politiques à qui il a été distribué, se sont rempli les poches puisqu’ils n’ont organisé aucune activité de campagne. La Coalition Fal 2012 était plongée dans une profonde léthargie. Des responsables comme Marie Thérèse Diédhiou qui ont tenté d’organiser un meeting à Diamaguène ont reçu des pluies de pierres. Cette insécurité qui a prévalu toute la campagne avait fini de rendre frileux les libéraux qui ont préféré manger les financements du parti dans leur salon douillet devant leur poste téléviseur.
A la vieille du scrutin du 26février, jouant sur la «misère » des populations, Karim Wade convoie dans la ville des denrées alimentaires: 20tonnes de riz, 166 jerricanes d’huile et 400 grosses de sucre. Lors de la distribution au stade Maniang Soumaré, les populations vont se bagarrer pour s’arracher les vivres. Des individus sortis de nulle part vont s’attaquer aux nervis recrutés pour surveiller et superviser la distribution. Après un violent affrontement, certains calots bleus seront mutilés au bras. Le sang va couler à flot.
Mais malgré ces fortes sommes d’argent et les vivres distribués par Karim Wade, Me Wade a été encore laminé par Idrissa Seck qui a même amélioré sa performance de 2009.
En effet, Seck avait enregistré 36569 voix dans la ville cette année là. En 2012, il enregistre 41123 voix. En 2009, Me Wade fait un score de 11549 et en 2012, il totalise 10253 voix. Idy progresse de 4554 voix et Me Wade recule de 1296 voix. Fortement impliqué dans cette élection, Karim Wade n’a pas pu empêcher la bérézina de son père chez Idrissa Seck.
La rédaction